ACTE II,
SCENE
IV.
Voici votre empereur; aycz soin d'empecher
Que tous ces vils captifs osent en approcher.
SCENE V.
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GENGIS, OCTAR, OSMAN, troupe de guerriers.
GENGIS.
O
N
a poussé trop loin le droit de ma conquete.
Que le glaive se cache, et que la mort s'arrele :
Je veux que les vain,cus respirent désormais.
J'envoyai la terreur, et j'apporte la paix :
La mort du fils des rois suffit
a
ma vengeance.
Etouffons dans son sang la .fatale semen ce
Des complots éternels, et des rébellions
Qu'un fantorne de prince inspire aux nations.
Sa famille est éteinte: il vit; il doit la suivre.
Je n'en veux qu'a des rois; mes sujets doivent vivre.
Cessez de mutiler tous ces grands monumeuts,
Ces prodiges des arts cons:rcrés par les temps ;
Respectez-les, ils sont le prix de mon courage,
Qu'on cesse de livrer aux. flammes, au pillage,
Ces archives de lois, ce vaste amas d'écrits,
Tous ces fruits du génie, objets de vos mépris :
S i l'erreur les dicta, cette erreur m' es t utile;
Elle oc cupe ce peuple , et le rend plus docile. (6)
Octar, je vous destine
a
por ter mes drapeaux
Aux lieux. ou le soleil renalt du sein des eaux.
(
A.unde
s-es suivants.) ,
Vous, daos l'lnde soumise, humble dans sa défaite ,
oy ez de mes. décrets le fidel.e interprete ,
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