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L'ORPHELIN DE; LA CHINE.
J'ai subjugué le monde, et j'aurais soupiré
!
Ce trait iojurieux, dont je fus déchiré,
Ne rentrera jamais daos mon ame offensée.
Je bannis sans regret cette la che pensée :
U ne femme sur moi n'aura point ce pouvoir;
Je la veux oublier, je ne veux point la voir:
Qu'elle pleul'é
a
loisir sa fierté trop rebelle;
Octar, je vous défends que l'on s'informe d'elle.
OCTAR.
Vous avez en ces lieux des soins plus importants.
GEN GIS.
Oui, je me souviens trop de tant d'égarements.
SCENE VII.
GENGIS, OCTAR, OSMAN.
O SMAN.
LA
victime, seigneur, allai
t
etre égorgée;
Une garde autour d'elle était déja rangée ;
Mais un évenement, que je n'attcndais pas,
Demande un nouvel ordre, et suspend son trépas:
Une femme éperdue, et de larmes baignée,
Arrive, tend les bras
a
la garde indignée;
Et, nous surprenant tous par ses cris forcen és,
Arretez, c'est mon fils que vous assassinez!
C'est mon fils
!
on vous trompe au choix de la victime.
Le clésespoir affreux qui parle et qui l'anime,
Ses yeu~, son front, sa voix, ses sanglots , ses clameurs ,
Sa fureur intrépide au milieu de ses ple:.irs,
Tout semblait annoncer, par ce grand caractere
¡
Le cri de la nature , et le oreur d'une mere .