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L'ORPHELIN DE LA CHINE.
C'est ainsi qu'elle parle; et j'ai du lui promettre
Qu'a vos pieds en ces lieux vous daignerez l'admettre.
GEN
GIS,
· De ce mystere enfin je dois etre éclairci.
(
A
sa suite. )
Oui, qu'elle vienne : allez , et qu'on l'amene ici .
' Qu'elle ne pense pas que p ar de vaines plaintes,
Des soupirs affectés, et quelques larmes feintes,
Aux yeux d' un conquérant on puisse en imposer :
Les femmes de ces lieux ne peuvent m'abuser;
Je n'ai que trop connu leurs larmes infideles,
Et mon creur des long-temps s' est affermi contre elles,
· Elle cherche un honneur dont dépendra son sort,
Et vouloir me tromper , c'est demander la mort.
OS MAN.
Voila cette captive
a
vos pieds ameµée.
GEN GIS,
Que voi?-je? est-il possible?
o
ciel !
o
destinée
!
Ne me trompé-je point? est-ce un son ge, une erreur ?
C'est
Idamé
!
c'es t elle!
et
mes sens....
SCENE
II.
, G ENGIS , ID
AME ,
OC TA R, OS MAN ;
gardes.
ID A M É ,
AH!
seigncnr ,
TraQ.chez les tris tes jours d' un e femme éperdue.
Vous devez vous venger, j e
m'y
suis attendue;
Ma is , seigneur, épargn ez un enfant innocent ,