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L'ORPHELIN DE L.A CHINE.

IDAMÉ,

Ah! daignez...

G ENGIS,

Qu'on l'entrafo c.

ID

AMÉ,

Non, n' acqablez que moi des traits de votre haine.

Cruel! qui m'aurait dit que j'aurais par vos coups

P erdu mon empereur, mon fils, et mon époux?

Quoi

!

votre ame jamais

ne

peut etre amollie

!

GENGIS,

Allez , suiyez l'époux

a

qui le sort vous lie.

Est-ce

a

vous de prétendre encore

a

me toucher ?

Et quel droi,t avez-vous de me rien reprocher?

ID AMÉ.

Ah! je l'avais prévu , je n'ai plus d'espérance .

GEN GIS.

Allez, dis-je, Idamé : si jamais la clémence

Dans mon creur malgré moi pouvait encore entrer ,

Vous sehtez quels affronts

il

faudrait réparer.

SCENE IV.

GENGIS-;' OCT AR.

GENGIS,

D'o u vi entqu e je gémis? d'ou vient que je balance?

Quel dieu p arlait en elle et prenait sa défense?

Est-il dans l es vertus, est-il dans la beauté

Un pouvoir au-d essus de mon autorité?

Ah! d emeurez, Octar; je me crains, je m'ignore :