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AC .TE III,

SCENE IV.

223

E t qu' importe pour vous qu'une esclave de plus

Attende en gémissant vos ordres absolus?

GEN GIS.

Qui connait mieux que moi jusqu'ou va ma puissance ?

Je puis, je le sais trop , user de violence.

Mais quel bonheur honteux, cruel, empoisonné,

D'assujettir un creur qui ne s' est point donné ,

De ne voir en des yeux dont on sent les attcintcs

QLl'tm nuage de pleurs et d'éternelles craintes,

Et de ne posséder, dans sa fon este ard eur ,

Qu' une esclave trcmblante a qui l'on fait horreur !

Les monstres des forets qu'habitent nos Tartares

Ont des jours plus screins, des amours moins barbares.

En fin il faut tout dire ; ldamé prit. sur moi

Un secret ascendant qui m'imposait la loi.

Je tremble que mon creur aujourd'hui s'en souvienne.

J'en étais indigné ; son ame eut sur la mienne ,

Et sur mon caractere, et sur ma volon té ,

Un empire plus súr et plus illimité

Que je n'en ai rc<;u des mains de la victoire ;

Sur cent rois détro nés , ac cablés de ma gloire :

Voila ce qui tantot ex citait mon dépit.

J e la veux pour jamais chasser de mon esp rit;

J e me rends tout cnti er ama grandeur supreme ;

Je

l'

onbli e : elle arriv c; elle triomph c, et j'aime.

SCENE V.

GENGIS, OCTAR , OSMA N.

G EN G I S,

, H

bien ! que résout -elle? et qne m'apprenez- ous ?