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L'ORPHELIN DE LA CHINE.
OSMAN.
Elle est prete
a
périr aupres de son époux,
Plutót que découvrir l'asile impénétrable
Ou
leurs soins ont caché cet e~1fant rnisérable;
11s jurent d'affronter le plus cruel trépas.
Son époux la retient tremblante entre ses bras ;
Il soutient sa constan ce, il l'exhorte
au
supplice :
Ils demandeut taus deux que la mort les unisse.
Tout un peuple autour d'eux pleure et frémit d'effroi.
GEN GIS.
ldamé , dites-vous, attend la mortde moi?
Ah! rassurez son ~me, et faites-lui conna1tre
Que ses jours sont sacrés, qu'ils sont chers
a
son maitre_.
C'en est assez ; volez.
SCENE VI.
·GENGIS, OGT AR.
OC TA R.
QUE LS
ordres dooneZ-VOUS
Sur
cet enfant des rois qu'on dérobe
a
nos coups ?
GENGIS.
Aucun.
O
CTAR.
Vous commandiez q,ue notre vigilance
Aux mains d'Idamé meme enlevat son enfance.
GEN GIS.
Qu'on
attende.
OCTAR.
On pourrait...