Previous Page  248 / 450 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 248 / 450 Next Page
Page Background

••

2'30

L'ORPHELIN DE LA CHINE.

Qu'ils combattent sous moj, qu' jls meurent

a

ma ~uite ;

Mais:qu'ils n'osent jamais juger de rna conduite.

Idamé ne vient poi'nt.... C'est elle, je la voi.

SCENE

IV.

GENGIS, IDAM~.

ID AMÉ.

Q u o

I

!

vous vou1ez jouir en cor de mon effroi?

Ah! seigneur, épargnez une femme, une mere :

Ne rougissez-vous pas d'accabler ma misere?

GEN GIS,

Crssez

a

vos frayeurs de voµs abandonner :

Votre épou~ pent se ren8re, on peut luí pardonner.

J 'ai déja suspendu l'effet de rna vengeance.,

Et mon creur pour vous seule a connu la clérnence.

Peut-etre ce n'est pas sans un ordre des cieux

Que mes J)rospérités m'ont conduit

a

vos yeux;

Peut-etre le destin voulut vous faire na1tre

Pour fléchir un vainqueur, pour captiver ~n maí'tre ,

Pour adoucir eu moi cette apre dureté

Des climats oú mon sort en naissant m'a jeté.

Vous m'enten<lez; je regne, et vous pourriei reprendre

Un pouvoir que sur moi vous deviez peu préteudre.

Le divorce, en un mol, par mes lois est permis;

Et le vainqueur du monde

a

vous seule est sournis.

S'il vous fnt odiet1X., le

J;rc>ne.

a que1ques charmes ;

Et le bandeau des rors peut essuyer des larm~s.

(8)

L'intéret de l'Etat et de vos citoy ens

Vous presse antant que moi de former ces liens.