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L'ORPHELIN DE LA CHINK

GENQIS.

Les lois

!

il

n'en est plus.: quelle erreur obstinée–

Ose les alléguer contre ma destinée?

Il n'est ici de lois que celles de mon creur,

Celles d'un souverain, d'un Scythe, d'uu vainqueur :

Les l-0is que vous suivez ru'ont été trop fatal~s.

Oui, lorsque dans ces lieux nos fortnnes égal es,

Nos sentirn:ents, ~os crenrs l'un vers l'autre emportés

7

( Car

je

le crois ainsi rrialgré vos cruautés) .

Quand tout nous unissait, vos lois, que je déteste ,

Ordonnerent ma honte et votre bymen fuueste.

Je ]es anéantis, je parte·, c'est assez¡

·

lmitez l'univers, madan1e, obéissez.

Vos inreurs que vous van tez, vos-us cl ges austeres,

~ ont uo crime

a

nies yeux, quand ils me sont contraires.

Mes ordres sont donnés, et votre indigne époux

Dtl it remettre en mes mains votre empereur et vous :

Leurs j¿urs me répondront de votre obéissance.

Pensez-y; vous savez jusqu'ou va ma vengeance;

Et songez

a

quel prix vous pouvez désarl{ler ·

Un

maitre

qui

vous aime, et qui rougit d'aimer.

SCENE V.

IDAM.E,

ASSELI.

IDAMÉ.

11 me faut done choisir leur perle ou l'infamie.

-o

pur sang de mes rois

!

o

moitié de ma vie

!

Cher époux, dans mes mains quand je tiens votre so rt,

Ma voix sa~s balanc er vous condamne

a

la mort: