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ACTE IV, SCENE

IV.

231

Ce langage sans doute a de q:uoi vous surprendre.

Sur les débris fumants des tremes mis en cendre,

Le destructeur des rois dans la poudre ouhliés

Semblait n'étre plus fait pour se voir a vos pieds:

Mais sachez qu'en ces lieux votre foi fut tromptfo;

Par un rival indigne elle fut usurpée;

Vous la devez, madame, au vainqueur des humains;

Témugin vienta vous vi,ngt sceptres dans les mains.

Vous baissez vos regards, et je ne puis comprendre

Dans vos yeux interdits ce que je dois attendre.

Oubliez mon pouvoir, oubliez ma fierté;

Pesez vos intérets, parlez en liberté.

IDAMÉ.

A

tant de c;hangernents tour

a

tour condamnée,

Je ne le cele point, vous m' avez étonnée.

Je vais, si je -le puis, reprendre mes esprits;

Et quand je répondrai vous serez plus surpris.

Il vous souvient

dtt

temps et de la vie obscure

Ou le ciel enfermait votre grandeur futú·re;

L'effroi des nations n'était que Térnugin;

L'univers n'était pas, 'seigneur, en votre main :

Elle était pure alors, et me fut présentée:

Apprenez qu'en ce temps je l'aurais acceptée.

GEN GIS.

Ciel

!

que m'avez-vous dit ?

ó

ciel

!

vous m'aimeriez

!

Vous!

ID AMÉ.

J'ai dit que ces vreux que vous me présenti~z.

N'auraient point révolté mon ame assujettie,

Si les sages mortcls a qui j'ai

du

la vie

N'avai ent fait

a

mon creur u~ contraire devoir.

De nos parcnts sur nous vous savez le pouvoir ;