L'ORPHELIN DE LA CHINE.
Qui font frémir tous deux la nature et l'amour.
Barbare envers ton fils, et plus envers moi-meme,
Ne te souvient-il plus qui je suis, et qui t'aime?
Crois-moi : dans nos malheurs il est un sort plus beau,
. un plus noble chemin p.our des cendre au tombeau.
Soit amour, soit mépris, le tyran qui m'offense,
Sur tn9i , sur mes desseins, n'est pas en défiance.
Dans ces-remparts fumants, et de sang abreuvés,
Je suis libre, et mes pas ne sont point observés .
Le chef des Coréens s'ouvre un secret passage
Non loín de ces tombeaux, ou ce précieux gage
A
l'reil
_qui le poursuit fut caché par'tes mains:
De ces tombeaux sacrés je sais tous les chemins ;
Je cours
y
ranimer sa languissante vie,
Le rendre aux défenseurs armés pour la patrie,
Le porter daos mes hra-s dans leurs rangs helliqueu x
·Comme un présent d'un dieu qui combat avec eux.
Nous mourrons, je le sais, mais tout couverts de gloíre ;
Nous laisserons de nous une illustre mémoire.
Mettons nos noms obscurs au rang des plus grands noms ,
Et juge si mon creur a suivi tes lec;ons.
ZAMTI.
Tu }'inspires, grand Dieu ! que ton hras
la
soutienne
L
ldamé, ta vertu l'emporte sur la mienne.
·
Toi seule as mérité que les cieux.. attendris
Daignent sauver par toi ton prin'ce et ton pays.
FIN DU QU
ATJ.UEME
AC'l' E,