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L'ORPHELIN DE LA CHI'.NE.
Dans la nuit de la tombe en serai-je opprimée?
Poursuivra-t-il mon fils?
SCENE
11.
IDAME, ASSELI, OCTAH.
O CTAR.
lnAMÉ,
demeurez:
Attendez l'empereur en ces lieux retirés.
(
A
sa suite.)
Veillez sur ces enfants; et vous
a
cette porte,
Tartar~s, empechez qu'aucun n'entre et ne sorte.
(
A
Asséli.)
:Eloignez-vous.
IDAMÉ.
Seigrteur, il'veut encor me voir!
J'obéis' il le
faut)
je cede
a
son pouvoir.
Si j'obtenais du moins, avant de voir un maí'tre,
Qu'un moment
a
mes yeux mon Jpoux put paraitre'
Peut-etre du vainqueur les esprits ramenés
Rengraient enfin justice
a
deux infortunés.
Je sens que je hasarde une priere vaine :
'.La
victoire est chez vous implacable, inhumaine;
l\fais enfin la pitié , seigneur, en vos climats,
Est-elle un sentiment qu'on ne connaisse pas?
Et ne púis-je implorer votre voix favorable?
OCTAR.
Quand l'arret cst porté , qui conseille est coupable.
Vous n'etes plus ici sous vos antiques rois,
Qui laissaient désarmer
la
rigueur de leurs lois.
.
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