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L'ORPHELIN DE

LA

CHINE.

Éteignez dans moo sang votre inhu,Il\anité.

Vengez-votis d'une femmc

a

sg,n devoir fidele:

Finissez .ses tourments.

GENGIS.

Je ne le puis, cruelle;

Les miens sont plus affreux, je les :v,eux terminer.

Je viens pour vous punir , je puis tout pardonner.

Moi, pardGnner

!

a

v•ous

!

non, craignez ma vengeancc :

Je

tiens le fils des rois, le vótre, en m~ puissance.

De votre indigne épo-ux je ne vous parle pa-s;

Depuis que vous l'ai'mez je luí dois le trépas :

11

me trahit, me brave, i'l ose etre rebelle.

ly.lille morts punissaient sa fraucle criminelle :

Vous retenez mon bras, et j'en suis indigné;

Oui, jusqu'a ce moment le tra1tre est épargné.

Mais je·ne prétends plus supplier ma cap

ti

ve.

11

le faut oublier , si vous voulez

qu'il

vive.

Rie'n n'excuse

a

prés"ent votre creur obstiné:

ll

n'est plus votre époux, puisqu'il est condamné;

11

a

péri pour vous : votre chaine odieusc

Va se ~ompre

a

jamais par une mort honteuse.

C'est vous qui

m'y

forcez; et

je

ne con<;ois pas

Le scrupule insensé

qui

le livre au trépas.

Tout couvert de son sang, je devais sur sa cendre

A

mes vreux abso.lus vous forccr de vous re-ndre;

Mais sachez qu'un barbare, un Scythe, un destructeur ,

A

quelques sentirnents dignes de votre cceur.

'

Le destin, croy ez-moi, _nous devait l'un

a

l'autre;

Et mon ame a l'orgueil de régner sur la vótre.

Abjurez votre hymen, et dans le meme temp5

Je place votre fils au rang de mes enfants.

Vous te nez dans vos mains·_pfos d'une dcstinée.;