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L'ORPHELIN DE LA CHINE..
Je
ne vous connais plus;
eí
mon juste courroux
Me rend la cruauté que j' oubliais pour vous.
Votre époux, votre prince, et votre fils, cruelle,
Vont p ay er d e l eur sang votre fi erté rehelle.
Ce
mot
que je voulais les a tous condamn és;
C'en est fait, et c'est vous qui les assassinez.
IDAl\'IÉ.
Barbare!
GEN GIS.
Je le suis; j'allais cess er de l'etre:
Vous aviez
no
amant, vous n'avez plus qu'un mahre,
Un ennemi sanglant, féroce, sans pitié,
Dont la haine est égale
a
votre inimitié.
IDA:M :&.
Eh
bien! je tombe aux pieds de ce maitre sévere
!
Le ciel l'a fait mon roi ; seígneur, je le révere:
Je demande
a
genoux une grace de lui.
GENGIS.
lnhumaine, est-ce
a
vous d'cn attendre ,aujourd'hui
'!
Levez-vous : je suis pret encore
a
vous entendre.
Pourrai-j e me flatter d'un sentiment plus tendre?
Que voulcz-vous? parlez.
IDAMÉ .
Seigneur , qu'il soit permis
Qu'en secret mon époux pres de moi s9it admis,
Que je luí parle.
GEN GIS
1•
Vous!
ID ~<\.MÉ.
Ecoutez ma prierc.
Cet
entretien sera ma ressource dernierc :