ACTE III, SC1~NE III.
Je n'ai pu de mon fils consentir
a
la mort.
Hélas ! au désespoir que j'ai trop fait paraltre ,
Une mere aisémcnt pouvait se reconna1tre.
Voyez de cet enfant le pcre confondu,
Qui ne vous a trahi qu'a force de v ertu.
L'un n;attend son salut que de son innocence,
Et l'autre est respectable alors qu' il vous offense.
Ne punissez que moi , qui trahis
a
la fois
Et l'époux que j'admire, et le sang d e mes rois.
Digne époux ! digne objet de toutc ma tendresse
!
La pitié materuelle est ma seule faiblesse;
Mon sort suivra le tien; je meurs, si tu péris :
Pardonne-moi du moins d'avoir sauvé ton fils.
ZAMTI.
Je t'ai tout pardonné; je n'ai plus
a
me plaindre.
Pour le sang de mon roi je n'ai plus ríen
a
craindre ;
Ses jours sont assurés.
G-ENG-IS.
Tra1tre, ils ne le son t pa!. :
Va réparer ton crime, ou subir ton trépas.
Z'AMTI.
Le crime est d'ob éir
a
des ordres injuste .
La souveraine voix de mes maltres augustcs
Du sein de leurs tombeaux parle plus haut que to i.
Tu fus notre vaiuqueur, et tu n'es pas mon roi ;
Si j'étais ton su jet, je te serais fidele.
Arrache-moi la vie, et respecte mon zel c :
Je t'ai livré mon fils, .j'a i pu te l'immol er;
Penses-tu que pour moi je puisse encór trembler
'?
G-E NG-I S.
Ou
on l'o te de mes yeux.