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ACTE III, SCENE II.

215

GEN GIS.

Rassurez-vous; ~ortez de cet effroi pressant.,.

Ma surprisc, madame, est égale

a

la vótre ....

Le destin qui fait tou.t nous trompa l'un et l'autre.

Les temps sont bien changés; mais si l'ordre des cieux

D'un habitant du Nord, méprisable

a

vos y eux,

A

fait

un conquérant sous qui tremble l'Asie,

Ne craignez ríen pour vous, votre empereur oublie

L es affronts qu'en ces lieux essuya Témugin.

J'immole ama victoire,

a

mon tróne, au destin,

Le dernicr rejeton d'une race ennemie:

Le repos de l'État me demande sa vie;

Il faut qu'entre mes mains ce dépót soit livré.

Votre coour sur un fils doit étre rassuré.

Je le prends sous ma garde.

IDAMÉ.

A

peine je respire.

GENGJ'S.

Mais de

la

vérité, madame, il faut m'instruire.

Quel indigne artífice ose-t-on m'opposer?

De vous, de votre époux, qui prétend m' imposer?

IDAMÉ,

Ah! des infortunés épargnez la misere.

GENGIS.

Vous savez si je dois ha'ir ce t éméraire.

IDAMÉ,

Vous , seigneur

!

GEN GIS,

J'en dis trop, et plus que je n e veux.