ACTE III, SCENE II.
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GEN GIS.
Rassurez-vous; ~ortez de cet effroi pressant.,.
Ma surprisc, madame, est égale
a
la vótre ....
Le destin qui fait tou.t nous trompa l'un et l'autre.
Les temps sont bien changés; mais si l'ordre des cieux
D'un habitant du Nord, méprisable
a
vos y eux,
A
fait
un conquérant sous qui tremble l'Asie,
Ne craignez ríen pour vous, votre empereur oublie
L es affronts qu'en ces lieux essuya Témugin.
J'immole ama victoire,
a
mon tróne, au destin,
Le dernicr rejeton d'une race ennemie:
Le repos de l'État me demande sa vie;
Il faut qu'entre mes mains ce dépót soit livré.
Votre coour sur un fils doit étre rassuré.
Je le prends sous ma garde.
IDAMÉ.
A
peine je respire.
GENGJ'S.
Mais de
la
vérité, madame, il faut m'instruire.
Quel indigne artífice ose-t-on m'opposer?
De vous, de votre époux, qui prétend m' imposer?
IDAMÉ,
Ah! des infortunés épargnez la misere.
GENGIS.
Vous savez si je dois ha'ir ce t éméraire.
IDAMÉ,
Vous , seigneur
!
GEN GIS,
J'en dis trop, et plus que je n e veux.