L'ORPH. DE LA CHINE. AC.
n., se.
II.
2 0 1
ÉTAN.
Les tombeaux de ses peres
Cachent
a
nos tyrans sa vie et ses miseres.
11
vous devra des jours poiur sonfüir commencés;
Présent fatal peut-etre
!
Z Á :M:TI.
n
vit : c'en est assez.
O
vous,
a
qui je rends ces seTvices fideles,
O mes rois ! patdorrnez mes larmes paterneUes.
ÉTAN.
Osez-vous en ces lieux gémir en liberté?
ZAMTI.
Ou
porter ma douleur et ma calamité?
Et .comment désormais soutenir les approches,
Le désespoir, les cris, les éternels reprnches ,
Les imprécations d'une mere en fnreur?
Encor si nous pouvions prolonger son erreur !
ÉTAN,
On a ravi son fils daos sa fatale absence :
A nos cruels vainqueurs on conduit son enfan ce ;
Et soudajn j'ai volé pour donner
mes
secours
Au royal orphelin dont on poursuit les jours.
ZAMTI.
Ah! du moins, cher Etan, si tu pouvais lui di re
Que nous avons livré l'héritier de l' empire ,
Que j'ai caché mon fils, qu' il est en sureté !
Imposons quelque temps
a
sa crédulité.
Hélas
!
la vérité si sou ve nt est cruelle
!
On
l'aime; et les humains son t malheureux par elle. (3)
Allons.... ciel
!
elle-meme approche de ces lieux;
La
douleur et la mort sont peintes dans ses yeux .