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L'ORPHELIN DE LA CHINE.
ZAMTI.
J 'ai de quoi satisfair'e
a
sa férocité .
ÉTAN.
Vons, seigneur?
ZAMTI.
O
nature
!
o
devoir tyrannique
!
É'TAN.
Eh bien?
ZAM:TI.
Dans son berceau saisis mon 61s unique .
)
ÉTAN.,
Votre 61s
!
ZAMTI.
Songe :rn roi que tu dois conserver.
Prends mon fils ... . que son sang.... je ne puis achever.
ÉTAN.
Ah!
que m'ordonnez-vous?
Z.AMTI.
Respecte ma tendresse,
Respecte mon malheur, et surtout ma faiblesse :
N'oppose aucun obstacle
a
cet ordre sacré ,
Et remplis ton devoir apres l'avoir juré.
ÉTAN.
Vous m'avez arra ch é ce scrment téméraire.
Aquel devoir affreux me fa ut-il satisfaire?
J 'admire avec hor reur ce dessein généreux;
Mais si mon amiti é.. ..
ZAMTI.
C'en est trap, je le veux.
Je suispere; et ce cre ur , qn'un tel arret déchire,
S'en est dit cent fois plus que tu ne peux ni'en dire.