ACTE I,
SCENE
III.
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Dont les seu]s li.eutenants oppriment cet empire,
Dans nos murs autrefois inconnu, dédaigne,
Vient toujours im,placable, e't toujours indigné,
Consommer sa colern e.t ve nger son injure.
Sa nation farouch.e .est d'ui;ic au.tre nature
Que les tristes h,umains qu'.enferment nos remparts.
lis habite,Qt des champs, des -tentes et des chars;
Ils se croiraient genés daos cette ville immense;
De nos arts, de nos lois la beauté les offeose.
Ces brigaods vont changer en d'éternels descrts
Les m.urs q_ue si long-temps admira l'uuivers.
IDAMÉ.
Le
vainquéur vient sans doute armé de la veogeancc.
Dans mon obscurité j'avais que]que espérance;
Je n'en ai plus. Les cieux, a nous nuire attaches,
Ont éclairé la nuit ou nous étions cachés.
Trop heurenx les mortels inconnus a leur ma1tre
!
ZAMTI.
Les notres sont tomhés : le juste ciel peut-etre
Voudra pour l'Orphelin signaler son pouvoir.
Veillons sur lu.i, voila notre premier devoir.
Que nous veut ce Tarta re?
ID.AMÉ.
O
ciel, prends
ma
défensµ .
'
SCENE IV.
ZAMTI, IDA~E, _ASSELI, OCTAR,
gardes .
O CTAR .
Es
CL Av
Es, écoutez ; que vot-re obéissance
Théatre.
6.
13