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MEN

hors de l'édificc ,

&

que_ce .mot vicm_de

Mmi:~s

Ccnícur , qui le prcmtt::r

he

pofcr des

p1eccs

de bo1s

~t:rsd~~~o~~~{;

~·,

~;:J~~~~ic~~ 1~~~e~;u~acn~~~~l~~

qui fe paffo1r

d

:i.ns

les

licux voiúns.

11

b.

vendir

i

L :i.ton

&

a

Fl:rtcus , Coníuls , pour

y

b:icir une Ba–

filique ,

&

en la vcnd:mt

il

en n:fcrva une Colon-

~~' J~~;hcd:

0

~1ld¡~i ~cfe:rJ;~~:d:~~;~/c~~::~;;

Ja

tibcné

de

voir

les comb:mdes Gladiareurs. Cene

C

o onne

fut appelléc

Mmiane

,

&

cníuitc on don–

na ce mCme

noma

rourcs les foillics qui furcm

fai–

rcs

i

l'üniracion de

cellc-13.. On trouvc dans

Vnruve

Colomn.t

medran~.

Ces Colonnesmcdia–

nes Com les deux Colonnes du milicu d'un por–

:~~t~·qui

om lcur cmrc-colonnc plus largc que les

J...

EN1N.

f.

m. Mor qui a

Ccc:

mis en ufoge en

f

rancc

.

dcpuis pcu de rems,

&

quicíl

le nom qu'on donne

:i

ceux qn'on met:mprCs de Monfeigneur

le

Dau–

phin pour érre de fes diverciílCmens,

&

l'accompa–

gner quand il lui plair.

11

nous eíl: venu d'Efpagne

ol'1l'on appelle

M enino1,

lesenfans de qualué que

l'on mer auprCs des Princes pour leur faire

la

cour

avec affiduné.

MENINGE. f. f. Terme de Medecine. Tunique ou

mcmbr:me done le ccrveau eíl: envelopé. Les Ara–

bes

~ppellent

ces mniques

Mtrts

,

ce qui nons les

a

fairappellerLapitmert,

&!adure mere.

Cene

dernicre eíl: l'exrcrieure q?C'l'on nommc

Dure

,

d.

caufe qu'ell<: eíl: plus épa1Cfe. Elle eíl: érenduc au

dedans du crane par tomes fes cavités

J

&

joimes

a

la pie mere p:ir l'excrémiré des veincs. Elle fe redou–

ble au fommer de la téte

¡

&

fep:tre le dné sJ,ro1r

du

cerveau d'avcc le gauchc, mais feulcment jufqu'l.

la moicié. Cemot de Meninzc cllGrcc

,..,¡,,,.i.

~el-

ques-uns croyem qu'il viene de

,.,:.

111

,

Lunc •

a

caufe que la mcmbranc qui couvre le ccrveau eíl:

ronde.

MENIS~E.

Terme d'Optique. II fe dit de la

figure d'un verre de Lunette qui eíl: convexc d'un

cOcé

&

concave de l'aurre, m:t1s dom la parrie qui

fait

la concaviré efl d'une plus grande porrion de

fphere, que cellc qui

fait

la convexitc , enfortc

pourcamque les cemres de chaque íurfacc: du verre

foienr dans lamCme ligne.

l\!ENNON!TES. f.

111.

Seéi:< d'Anabaptilles , ap–

pellés amfi d'un cerrain Menno de Fnfe , qui en

rejettam les enthouliaímes

&

lc:s

Revelatio~u

des

premiers Anab:ipriíl:es ,

a

établi dans le íe1ziéme

fiecle de nouveaux Dogmes que fes Sefuteurs onc

embrnllCs. Ilsrejeuenr

le

vieux Teftament,& pre-

~~i;.e~~·Ju~c1Ía:~t~:~3Íec~e;:¡~:f~~t~~~:s

dJc

nir:¡~

~~Í; ~ t~:Pf~f~;º~fp!~r~q~~~ ~:;'~r~~fe~~eh~:~

mes n'ont p;is éré créésSaints

&

Juíl:es,

&

qu'il n'y

a

point

de

pechéorig_inel; que J

E

s

u

s-C

H

n.

1

s

T

a

apponédu Ciel l'onginede

fa

chair fans Ctrc né de

la lubíl:ancc de Maric,

~u

pllnOr que la parole dtf–

cendue du Ciel eíl: devcnue chaird:tns M:irie ; que

l'union de

la

nature divine

&

de la

narure humainc

s'efl foire eníorre que

1:1.

divine 3'eíl: rendue vifiblc ,

&

íujette

anx

íouffranccs

&

3.

la mcn ;qu'il ne peuc

Ccce permis aux Chrériens ni de JUrer , ni d'exer–

ceraucune chargede Magillr:iture civile, nid'cm-

~l~y~é1:h:!~i~~¡'d~~~p~~íl~ªt:fo~~~I~!~ raur~;~~:

ni c:nfin de: fai1e la gucrre , quelquc ín¡cr qu'on en

pniílC avoir ; que

~les

Minifin:s de la parole de

Dicu ne penve:nc

recevoir aucun íalairc de lenr

Egli:e; que le Bapceryc n'cíl poinc neccífaire aux

MEN

pcciu

e.nf

~ns

; fiºe lc:s

ho~mcs

peuvenr_s.élevcr en

~~~~~;

1

~a~;

1

Íou~11

1

~~~c S~

1

;~ieé ~eic~~~:p;Csq;~i!~

mon kurs ames

fe

rcpofcm dans un lieu lnconnu

jufqu'au jour du Jugcment. Entre plufieurs Seél:es

de Mennonices, il y en a deux qui fe

fom

for–

mées depuis long-tems. L'une ell celle des

Mtn-

=~:~:~rdÍ~~i:~1q:~il;~axnc'!::1n:d~~! faªd¡(~i;l~1~~u~~:

clefiaíl:ique , excommWlienc ceux qui onr commis

quelqucs fauces , quoiqu'aflCs lc:geres , avcc leí–

quelles

apr~s

l'excommunication ils croyent qu'on

ne peur manger ni boire, ni avoic aucunc foc1cté,

de fone que par ce moyen ils :trrachent les cn–

fans aux peres ,

&

les femrnes aux maris. L'au–

rrc, eíl:

la

Selle des

Mmnonitu dt Frifl

,

qui

dans un encier rel3.chement , recevant dans leur

communion coures foncs de perfonnes impures ,

&

ccux que les autrcs Mennonirc:s onc

rejec–

rés: Auffi

les nomme - c'on

Borborit1.,

ou

Sttr–

corarii.

MENOISON.

f. f.

Vieux mor. Delfechcment. II fe

trouve dans Aldobrandin ,

&

Borc! croitqu'il fout

Jire

Meroifon,

du Latin

Maror,

Doulcur, afllic–

rion, déplailir.

MENSAU:.. adj. Tcrme de Chiromancie. On ap–

pelle

L rgne menfale

Une hgne de

la

main qui

commence fous le mom

du

ctoigt auricula re ,

&

(~~ f:/~~~~sa

1

:eh1Í~redju~i:~;~~n~aPj~geeqf~~~~~=

ble felon qu'e le

dl

droice, enriere,concinue ,pro-

~'::ceu,c~u~h~~r~~;~ j~~~

0

e~ ~~im:;;:~~~~r~~~fc

que le momde Jupirer. Chacun raifonne

a

fa

fon–

railie fur !'originedu mot de Menfale. Lc:s uns

le

font venir de

Mttts

,

Enrendemem,

l.

caufe que

~u:i;~~el\A~;~a~e/¡~ur:\f~

1

~ :ª~~~:::~~e~ed~e~~:~

1 ;

~ ~~~~in'!u~r~~eqr~~i1;

1

~ua~rj:n;;;~~·~u~::;~r~ifi

cene ligne.

MENSOLE. f.

f.

Terme d'Architeél:ure. Pierre qui

écam aumiliend'une voure , la ferme

&

l'arrC:re,

&

qui quelquefois efl en faillie. On l'appclle auffi

Laclrf.

MEN>TRUE. f. m. Tenne de Chymie. Dilfolvanr

humide , qui en penecrant dans les plus inrimespar–

ricsd'un corps fcc, fcn

3.

en rirer les cxrra1rs

&

les

cemmres,

&

ce qu'il

y

ade plus fubcil

&

de plus

eCfemicl.

Le Menílrue eíl:, ou univerfel, reíolvant cous

lescorps ind1fferemment, ou.parriculier '.

c'~ll-:i-

:~:~¡~J~ir;.e~~ff~1~ (~;o~~r:a¡~~~~~p~¿u:c~~.td~un:

~e~~~uv~

1

~~~;~q~'fe::gd~;~!e~~~::~"l~

feª

~i~ue;

infinuer dans les corps pour les

d1~oudre.

11 Y.

a

ditfercn

s menllrue

s parriculiers

&

qu.1

ÍOnt

de d1f–

fercnres

forces.Le

vinaigre difiilé

&.

bien reél:1fié

dt

plus forr

que l'eau

limpie

&

plus fo1ble

~ue

l'eípric

du virriol •

a

c:tuÍe que couc Meníl:rue

n

:tyai:r

faªS

~~~~rf~¡!cr~~':iZ~~~;:;a~i~~f~~~~:~ccº:K:~e

11

&

a~;

fujet

:i

diífoudre conv1ennem r:id1calement, ce qui

confifle dansune cerraine prop.:>rtion entre les par–

ricules du Menílrue

&

du c

orp

s qu'on vc:ut diffou–

dre , par le moyen

~e

quoi

i.ls

fe joignent

&

fe pe...

11errem. Le fuere qm fe d1ílour prompremcnt dans

l'cau, ne fe diCfour jamaisdans l'efprir de vi.n.

Cel~

vient de ce

qu~

le fuere eíl: d'unc namre falme qu1

fe joimfacllemend l'aqueux , mais l'dp1itdc vin,

qu.oique plus

~enecram

de foi lorfqu'il eíl: reéhfié,