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ME

I--J

ne diílout .Pounant poinr le focre, donr b confot–

m:uion falme:i de la repugnance avec la nature

fu!–

phureufe de l'cfprit

~e

vin. Les .Menílcues paru–

culiers

font

de trois {orrcs,

f~avo1r

lesaqucux, les

íulphureux ou huileux

&

les falins.

L~s M~n!l:rue~

aquenx fom prcmieremcnt l'eau fi01ple qut fer_t a

d1IT'oudre

&:

a

exrraire rant les fels que les

ÍUJCCs

aqueux

&

mucilagineux ,

&

rc:us les

vegecaux

r:c>"

·rdineux ;

la

rofée

de

Mai

q111

abonde

en

fel

mere

volatil ,

&

CJ.lli

c!:rnm

di~illée

, do_nne un

ph~e~me

falin

&

adnu

rablc po

ur mcr lesdlenccs on

ÍJ1re

les

cxmlirs des

vegcc:i.u:

ic.

,

&

l'eau de plme ou du

mois de Ma

rs, qui é

rant cmpreignée des venus Íc–

minales c:rncdes plantes que des auues corps

re~ref­

m:s ,

&

rdevéc par bcaucoup

~e

fel

volaul qui ex–

hale de

s corps ccrreflres

&

pamculierementdes vc–

geta.ux

qui bourgeonncnt. donnc

un

Menílrue mer–

vcilleux

: pour cilc:r les vercus des vegemux,

qua.nd

cene c:rn

cíl

diíl:illéc. Tous ces

~tcnlhues

:

iqu:ux

~·imroduifenr

a.iíémem dans les corpsdes fels. mais

ils ne fe mClcnt en aucune Cene avec

les

corps

ful..

phureux

&

ne les dilTolvenr poim: Les

A'1enflrua

falphm·nt.'I:)

Oll

T,mteux)

font

pnncipalement l'ef–

P'ritde vio ) qui écant

d'une

nature fulphureufe

&

ípiritueufe) fert pour tirer les teinrurc:s hu1lcufcs

&

fulphurcufes. Ce font auíli. les efpms ardenrs

des vegctaux,

&

les

\miles

dillillées qm font pro–

prement des fels volatils conccnués dan$ un graif–

feux acidc •

ce

qui

leur fair diffoudre p:i.re1Llcmcnc

les

corps l'itlphureux, comme les a_romau:s qui ren–

fcnnent un

fe!

volaril huilcux ) qm fe JOint d'abord

aux Mcnftrues fnlphurcux. Les

MenflrutJ falim,

tant :tcide> q\1'urineux , font de divers genres. fe–

Ion qu'ils font vegt!taux ou mineraux. Les Menftrues

des vegecaux emrc lefqucls le vinaigre ticnt le pre-

~~i:rs

:ª';:

~r~~~:!~~~~et~ee~i[~~j,a~el~ef~:~~t~~

tion,

&

les cfprics acides des bo1s. TouscesMen{.

trncs font temperés

&

moins corrofifsque ceux de

mineraux. Ainfi on les cmploie

d

"ordmaire pour les

corp$ bcaucoup porcux,commc les yeux d'écrevilfcs.

les coreaux. les teftacécs , les perles.

&

le

rnars qui

fom cout pCrcés pourdo1mer entrée d. ces

1~

enllrues

fi~~~raa~~JC:º~¡:se!a~1i:~f~~~ l!~~l~s f:~:~ ~¡.sea~:~~=

galc) l'efprirde nitre

&

autrcs • qui

font

rous forc

corrofifs

&

dilfolvem les corps lesplus compaél:es •

&

for-tom l'or

&

l':ugenc. Les Meníl:rues falms

nri~

neux) fontparciculicremem les leffives forces)com–

mc la lcffive de chaux vive,

&

cclle de

[el

de rar–

tte qui diílOlvem rous ks foufres

&

cirenr mCmc

ceux desmétaux. II

y

a plufieurs

MmjlrutJ

/j"'·i–

t11~u.t·.

proprcs3diíl'oudre divers fojccs folphureux

&_

crop fixes. commc \'eípritd'orine) pour rirer la

tet~tur~

de l'or, l'efprit de vin animé par un

fd

vo~

laul unneuxpour tirer les panies fulphureufes) r;inc

des

~·egeraux

que des minernux ,

&:

cnfin pluficurs

;1~i1~~~~l~h~:er~;etsn:~f:;ª~~i,e~er

1

;a~li~

1

~~~~~ ~:

l'~ntimoi!'e

mCme.

~oiqu~

plufieurs c\ift:nt qu'il

n

y

a pomtde Mcnílruc umvecfel cap:lblc de dif–

foudrc mus lescorps, Parncelfe, Vanhelmont

&

pluGems aurres aílltrent qu'il y en a un. Ils le nom–

ment

.Alchatfl,

mot forgé dont on ne fc;ai,r poim

la ractne. Ce Menllrnea

la

vercu • non feulemcm

de di«:"oudre rous les corps

:l

l'cxception du _mercu-

~:~u~~u~r~t~ ~~~te~~~t~nª~l~~~a~te, !~~~¡~~~~~~

~~~r;e~

1

~f;:~~~~~~!~1Gª~~ir~~ t1e~~c~~:n'l;~~l;~~

affo1bh. 11 changc tOltS les corps en les reduiían[ en

l'eau elementaire,

Tomt II.

MEN

MENTEUR. adj.

mmt nEIHtflement,... ou guí

"'

coúrnmtde mt111ir.

A

eAD.

Fn.. On appelle en ter–

mes dcchatfe,

Ch1t11menuur,

Un duen qui cele la

M~~~~~~r rt~~~~~edr::~~~~mune

, dont

il

y

a

de

deux forres, celle des jardins,

&

laíauvage qu'on

appellc

Mmthaflrum.

Ondtlhngue quacre efpeces

d·e Menthe , dont l'une a des nges qu..rcées d'un

~~u:;u

0

r~~~~; ;~l~~~:r~~:i:

1

d~s~;:e~efl~~~ ::~~

'ge:ltres qui forrem en rond aucour des rige'S.

Li

feconde ne differe de celle-cl qu'en ce que

fa

con–

leur rouge rirc davamage

fue

le noir,

&.

que fc:s

fleurs formem un

épi

au haut des pemes branches.

La

rroifiémc

a

aulli fes ffeurs en forme d'épi,

&

~~~r~e~::f:sa~1'~: i~snfc:~~l~sfon

1

;~e~~~g:ees

1

~ri~:~~

fur le violcr)

&

fonem en rond autour des na!uds

des petitcs riges comme en

h

premiere. Marrh1ole

~:r~;q:~~c

1

~u(~~

1

~e~~ílii~~~r~1: ,;::·~;¿:: ~r~~?~~

appellcMmthe

Grtcque

en Gomic,

&

Sm1 e

de

Romagnt

en Tofcanc.

3.

caufe qn'elle a fes feliillcs

plus fernblabks

3.

la

íauge qu':l

la

Menthe.

~el­

ques·uns l'apeellemauth

H trbtdt Notrt-Damt,

&

d'auues

Lafi11/m11.

Ses fc:ui\lcs onr du rnpport

:i

cellcs de

la

bcroine)

&

fom

d'unc couleur vene

ti–

l"!lnt

rur le bb.nch:itre ,

&

plus longucs

&

plus br-

~~~ d~ch~~~t~u~l~u~~~~~

1

fo~~ :l~;i~~c:tl ~d:~ c;~~

cime de perites

tCre~

rouges , ou

coryrn~es

ji

unes ,

fcmbbblcs d. ceux de

la

Tana1fie.C.ette plante éranc

amere en tomes fes parrics • a une odcur force)

&

quelque peu :'lílrmgeme. Elle eíl: chaude, deílic–

carive

&

aperi1ive

~

elle confolide

&

nenoic )

&.

c'cíl:

un

remc:dc fouveraio aux douleurs de la mere

&

aux hydropiques, fur-rom lorfquc l'eau eíl: té–

pandue par les veines. On l'enduic avec de l'huile

d~A!!mbcpour

lcsmabdies de larate,

&

avcc du

vm chaud pour les

difficult~s

d'urine. Les proprierés

de la Menthe fom d"augmenter la chaleurdu vemri–

cule ) de fornfier

J

d'a1dcr

a

la coél:ion ) de foci–

liter l'enfanremem ,

&

de cuer

&

chalTC:r

les

vets. Quam au Memhafüum, il

y

en a de dcux

forres. L'un vienr

e::ir

touc • le long des remp!!rcs

&

d~s

fofl"és des v1lles.

11

a fes feuilles grandes

&

ndées

&

fes Aeurs font en épi. L'aurr,e qu'on

appelle

Menthaj}rum pratmfe

,.

fe plaic fur les

bords des lieux aquariqucs

&

forc humides. Ses

feuilles fonr un peu rondes, blanchcs

&

chargécs

d'un gros poil rnde. II a

Ces

Aeurs comme lepremier.

L'un

&

l'aurre

::i

une odeur force qui n'eft pas dé:-–

agréable.

&

eíl: plus defficcacif que la Memhé do–

mcílique.

MENTON.

f.

m.

Lapartie

d11

vifagt 9Hi tfl

AH

dtjfo111

dt

IR.

bo11cht.

AcAD.

Fn..

Mtnton.

dans un che–

val • efl

la

p:trcie de la levre de deífous. C'ell aulli

un cermede Flcunftc,

&

il fe die des excrémués des

~~~~::euilles

de l'lris bulbeufe

qu~

panchem vcrs la

MENTONNIERE.

f.

f.

Vieux

mot.

Pmie d'un

cafque.

Vougn, falladt1, mtnton11it1·u.

MENU

~

UE..

adJ: Délié , qui n'e!l: p:is grós. O_n :\.

appellé aurrefo1s les Freres

~tineur.s

ou COrdeliers,

Frertsmt1111r.

J'a1 mu

petit1 Enfa,,s

,C

111i

ie

(uiJ itnuJ

Plu1 c¡u'a11x potltu tjlr11nJien, ne qu'a1oc

FrertsmenHJ.

Mtnu vnir

)

en tcm1es de Blafon, fe die de

J>é–

cu chat$é de vait

l

lorfqu'il elt compoíé de fix

Gij