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MES

On a dir aulli

Mefihtant,

pour Méchant

Mt{–

chtm1te,

pour Méchamc.

Depit m nlf que la me/chenns

Erpo11rtrMblt; /esNoceans

une pomme tntrt

tu~·

gett(t.

Cela s'eft dit de la Diícorde, qui n'étant poim du

feílin des Dieux,

jetta la pomme d'9r pour crou–

blcr la

fCce.

MESCHIEF.

m. Vieux mot. Accidem, ma\hc:ur.

On a dir autli

M efchef.

MESElME. adj. Vieux mot. Mt:me. 11 vicnr de l'Ita–

lien

Medefmo.

ME;ENTERE.

m. T erme de Medecinc. Corps

mcmbraneux par leq_uel les

incell:ins

font liés

femble. Il dt compoíé de dcux C1Jniques, d'une m-

6nicé de veines

d'arcercs,

de force grniíle

glan–

dules. On l'appellc ainfi

de,..,,,,~

eft au mi-

lieu ,

de tuuu , Imell:ín.

MESENTERIQ_UE. adj. On appelle

Rameau mefin–

ttrie¡ue,

le Rame iu de

veme - pone,

qui

cmram

dam le mcíent:úre , fe d1ftribnc en

pluliel1rs pecices

veinc:s ,

va fe perdre

d.ms

les

imeft:ins.

MESESTANCE. f.

Vieux mo1. Déplaifir.

MESGNIE. f. f. Vieux mor. Famille. On a

die

auffi

Mefoie.

MESHOUAN. Adv. Vicux mot. Dorcfnavant.

Chahus d'orcourontmnhoumt.

écric

anffi

Alfahoutn

M efim<n.

ME.S!El\E.

Vieux mor. M1fere.

?-.!ESLE.

Vicux mot qui

écé dit pour Nt'Ae. On

s'cn ferr encore en qudques Provinces.

~1dques

uns croyenc

qu'il

:i.~té

faa

M ef¡ufom,

qui

vcut

d1rccc:m2:mefruit.

MESLURE. f.f. Vieuxmoc.Mélangc.

Sowllt11ftnlotti/U'dtmeflure.

MESMARCHURE.

Bleílitre ou amorfo qn'un

cheval s'efl: fairc par quclque

f~ux

pas.

MESNIL. f. m. V1eux moc. Habttacion, village, ha–

rr.c:m.

a mefon , ne borde,ne mefi1i/.

M.énage

fo.ir

venir Ge

m~t

Mm1J!onile,

,&,d

'a.uA

tres

deMafoile,

M ajil1ni1'm ,

qm ont ere dm

dans

la.

baílC La1ini1é.

~~~Ld~Il~~\~m~~~a~r~~:;~~

~~~:r~~~~~tt:;·~~~~

voir dans une coulilTe jufqu'i cenaines

imerfec~

tions. Les Anciens l'om inventé pour rrouvcr me–

chaniquementdeux moyenm:sproponionne\!es. Ce

qui éroic neceílaire pour leur fameux problCm1: de

duplic.wond_H C11be.

Voyez CUDE.

DUPLI–

C ATION. Ce mot eft: Grec ,

formé de

f'lm ,

~¡ ~icnr

milieu,

A•tifl:m11

Prendre.

eíl:

parlédecet iníl:rumenc dansVicruve.

M!oSPRENTURE.

Erreur, mégarde,

EtJifut·il

M~~~~~~~í{~tt~ieux

mor. Mépris.

Ne lmr pla1fl pa1 tjHt vengt[on

Soit prifede

mefprifon.

MESSAM!NE. f.

Efpecc•de raifin qui el\ auíli gros

qu'une cerire ,

rrouve d:rns la

Vi~gioie.

11 a.

ch:iir graff'e,

rend un fue fon épa1squ:ind on

le preíle.

M~~S~R:~i;:~·~~i;;o~~~~r~~Efl~i~~ ¡~~a~ª~

fucrée.

MESTIER.

m. Sorce de m:ichine compoféede plu–

ficurs pieces de bois fur quoi cert1ins anifans ten–

denc

difpofcnc lcur befogne pour en faciliter le

cravail.

Les Vinaigricrs appellern

M l'tfrr

, Ul't cuvier

dans lequcl ils prdfurem

lie dn vin ,

oU ils la

mencm d:ins dt:s n1011!cs pollt fairc du vinaigre.

ME S

Métier.

Efpecc d'oublic qu'on appcllc plns com–

n.nmémenr

Pttlt

mt'tier.

Cclt

une pire faite

fo–

nne, de fuere , d

'ccu.fs

d'eau décrempés en(em–

ble,

qu'on foic cuire for le feu entre deux

fers.

la roulc enfuirc ,

on veut, en perits cornets.

Mlutr.

Vieux mor.

Ileíoin.

Et pfojieurs chofos que mejiter

Font

mnintes gens

delivré,

ME.STIVIER. f. m. Vic:ux moc. Moilfonñeur.

Si;'ai f1'0HVt'1wctm efpi

.AprtJ la main aJ mej}ivitrs,

Je l'aiglant' molt volontiers.

MESTRE

de CAmp. (.

m. Officier qui commande ur\

Regiment de chevaux-legers ,

qui m<irche

rCce de rous les Capitaines de ce Rcgimrnr le jour

d'un combar. On a

long-te~1s

appellé

Meflre de

~i~7fn~ J~~u;a~~~ri~v~~! J~~~i~~~eª~c:d~~¡"~

fu;:

primé

la.

charge de Colonel general de l'lnfameric

Fransoiíe, les Comm:mdans des

Regimcn~

d'Infan–

rerie onc pris la qualiré de Colonel.

for?

c:;fi~~~:i::~~i

d:n

~~a~f

:;;r:¡~,¿1~~o~~~~~

neral de la Lavalene legerc , commande abfolu–

ment

avec la mCme amerité de ce Colonel ge–

neral.

a un Regimcmqui

el~

le íecond de

la.

l,a–

valeric,

qui lut érnm affelté marche immediate–

ment apees le

Regim~m

Colonel.

MESTROYER. v.

V1cux mor. M:iicrifer, gouver-

ner quelqu'un.

MESURABLE. adj. Mot que l'on trouve employé,

dans le vieux langage , pour , Moderé , fage.

Amours ej}

mtÍle

bonne,

Le plus mefurl!blt en1vre,

Et le p/111 fage

embriccr.ne,

MESURE.

f. f.

qHi

farr de regle pour dt'termind

l't'undued'1mtquantitl.

AcAo.FR

l amefure nou–

vellemem reg

ée de l'arpentage des eaux

forCcs,

en de: douze ligncs) par pouce ' douzc pouces pour

pié ,

vingr-deux piés pour perche ,

cent per–

ches pom arpem. On

app~lle

MefurtJ itintraireI,

des mefurcs

recre qui onc des noms differens

des longueurs dilferemcs fe!on les pay¡::, commc

les mi\les en Itaiie,

les licues en France. Les

Mtf11res rondes

fom

celles qui fervent

mefurer

esgrains

les

fruits ,

comme

licron, le boiifeau,

le minor ,ou bien les liqueurs, comme le tonneau ,

pipe , la b;irrique ,

lt:

por,

pinte ,

la.

chopi–

m: , &;.c.

On appellc en termes

d'Arichm~tiqu~,

Mefit.re

d'n11 nombre

, Un nombre plus pem qm le d1v1fe

e~aél:emem

fans aucun reíle. Ainfi

efi la me–

forc de

16'.

p:irce que quatre fois

font ce nombre

rG.

fans qu'il reíle cien. La

Communt mefure de

deHx Mdeplujie11rs nombres

,efi:un nombre pluspe–

tit, aurre que l'uniré qui les diviíe, on les mefu–

re plus exaél:emem , de

forre

que

4·

eft la

c~mmu

meíure de

12.

io.

28.

p:irce

me–

fure exaétemenr ces erais nombres, par ces rrois

at\-

tre~~ ·¡~~!?"de

Gcomerrie,

Mefure d'Hnan le

reéliligne

, efi )'are

cerclc compris ,entre.fes

ligncs de cet :rngle,

ayant fon centre a

b P.º.mtC'

dLL

mCmc

angle,

M efare d'1mlfngle mixttl1gne,

dl:

110

are ayant fon cc:ntre

la pointc de l'angle,

~ ~~~

h~~ecd~~t~ ~~n;o::~~tf

q~~l;~br::!:~~~:~~

~~:17!

~:\<;;":~:e

~;,~;;,ee~~~1~;~~'7:;:~1:i~

cerclc compris encr.c les deux lignes dro.1tes qm rou–

chenc

la pointe de l'angle, les deux hgnes ceur–

bes qui le formenr )

ayant fon centre

la pdinte

d11