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ME
T
s'y portenc ,
&
qui
s'y
déchargcnt au
forci~
des
porcs qul lcur ont fervi
1
dc
1~oules.~
ce qui
fat~
que
ces pecites parues font clcvc:es afies haur pres de
nous ,
&
i:1u'elles s'arrCtcnr cune
lc1
l.ablc
s, & lesaurres parnes de la cerre
extcri
ure qut
cft
íown.Cc:a
narre rccherche
>
&
écm
ti
elles compofent les
veines des Métaux , que le travail des hommes 4oit
aprCs cela épurer.
,
Les Chymill:es veulcnt que la mariere des. Mé–
mux ne foit aurre chofe que le íoulfre
&.
le
v1f
a~-
faeunrt
a{o~r~u:~ '/:t~;;;f~Ii~~~er~:sp~l~;!~d~n~~~~
rem d'accord que l'or ell
fa1t
de vif argent, ou de
Mercure rrCs-fubcil,
&
rrCs-pm:,
&
d'un peu de
'i~!r~~~~r: ~laria:b-~~eu;~~i ~~·:1:g~~Cts~~~e;u~~~~;
de Mercure fubnl
&
trCs-pur,
&
~·une
momdre
(.~~e~~~~~:~l~~
1
t~c1l~~~!(~~~
fi
1
::;
'~
1
:~1~~r~ª;~
peu d'argcnc v1f,
&
qui en mCmc plus grollier,
&
de bcaucoup de foufce , m:tis qm cíl:
~ouge ~
impur, &qui n'eíl: pasencieremcnt fixe
m
parfo1-
tcmcnr mU.rou cuit
&
mClé; le fer. de pcu d'ar–
genr.vif
&
de bcaucoup de foufre, qui eíl: blan-
~eh:,~~t~ f.!~:i~~d~~:~~ci~1;~~r!,tCC3fr~:~~!'~1~u!c~
;:~·~ ~::j~S ~j~~ ~L\ed~.~~~~ a~r~~J~l~~~~~ j~~
vif argcnc
&
de pen de foufre, \'un
&
l'aurre.
impurs , cruds,
&
les plus.
imp·u
f.utement mClés
de taus. Les Méraux. fe div1fent en
fixe~,
miirs
&
nobles, comme l'or
&
!'argent lionr le
foufre
ell:
bf~~~it~~t~~:;~i·l~fi~~t;;?: ;~;;~~r:~~i;:q~}~
t:~s~~~;(~~~nt~fse;~~~~~~1~~~C::~c(1~~~~~:sb~~l~}~l!1s~
de foufre
&
peu de Mercure
:i
propomon, ce qui
fait qu'ils rougiíli::nc facilcmenr da
s
!e feu
&.
s'y
' fondenravcc peine P:ªr le défam du Mercure. les
mols fl)nt tels
d.
caufe qu'ils conricnncnt be.mcoup
!e
q~~il:'¡.~r~o~/e~
1
; ~fu~~~
1
~:e
3
d~r~!~~¡~~~~:fe ~~~:
comme l'étaim
&
le plomb. Les Mécaux parricipenr
chacun d'un au rre méral, fur-tout les moins nobles
des plus nob'cs.
JI
y a dans le cuivre la matiere pre–
miere ele l'argent >
&
quelque chofe de l'or. Le
f.~~;e~tti:~ ~~~J::/~é1~~~~~
1
redc~o~~ai~: l~~:~~n~
le Mars comienr un
foufre
Í..>!aire donr quclques–
uns
fe fc:rvenr pour 6xer le foufie d'anrimoine. On
ne pcut nier en general qu'il ne fe fuffc quelque
trarifmutation des Métaux , pui(Jue l'cxpcriencc
~~:~:o~ G
1
:~~~(j~~t(~~~edÍo~e~r~
3
1~sp~u~:~á~o:~~i~~i
naic fur la foperfic1e de ce fer, cene poudre fe
trouvc Crre du cuivre. Si d'ai\leurs fur du plomb
d~~~\~~:ef~~d{~ l~i°crev~r~~P:l: ;~~~:~~::~"~~~~~
~g;~1·~~ 1~t~7ª~;~~~t~irc~;~~s
0
sg;~1;r~: ~~ª~ero:~:~
cctargent vif fera inconrinent precipité au fond dn
vafe en forme de poudre ., quiémnr fondue an fen
~~r~~~1 ~:~,~~a:~"f~~~~:}
.•
~r;o~rq~f ~~Pfu~~a;~~~
encare mürs, moment
:i
un plus haut degré de
pcrfcélion
&
de macurité.
ll eíl: coi1íl:anr que taus
les
~létaux
n'onc aucune ditfercnce formelle ,
&
qu'ils ne d1fíerenrque du plusou moins de marurité,
~~~u;u~cc~~~e~~.~rc~e::~~~rfaº~¡;:;: :~¡1~(;~h;1~:
pofenr pour fondememque le Mercurc d\:
fa
ma–
ciere communede tous les
Mét~UX,
&
qu'1l en plus
MET
ou moins parfairemenrmClé
&
fixé dans !'argent,
dansic cu1vrc> dans le fer >dansl'étaim
&
dan¡ le
~
1
:n";~.~r~
1
~~ (o~·:~e:u\~~~~n;~i~rr~~t=~é. ~u~~
q~1e
lonz
&
violent qu'il fo1t , qui pmíIC en rien
d11Iifccr.
~uffi
tour Jeur bur dl:.il de trouverqucl<¡uc
~:?¡le?oi:tc~~~eo~c:t~u?¡ifu~~:~~héª~~~~rf~ea~!~:~
Méra~x
, parce que n'y en ayant poinr qui foit plus
parfa1t que l'or, ils croyent que laoarure n'engen..
dre les aucres, que parce qu'elle ne trouvc pas un
Mercure d1fpofé pour en former de l'or,
ft
bien
quec'eft dans la déc:ouverre de cene chofe,)i que
conlifie tourc la d1fficulté du grand o:uvre.
Ils
la
ch~rchc:nrd1verfemcnt
dau divc:u genres de corps,
ma1s ceux qui paUenr pour Ctre les plus é:clairés ,
ju–
geanr que ce doir Crre une eípece de femence,
croyenr qu'ilne
fam
point la chcrcher ailleurs que
dans l'or mC-me ,
&
qu'apparemmenr les femcnces
dc.
I'~r
fonc dans l'or, du corps duqtlcl
ft
l'on pou–
voa mer
Ja
femence comme l'on tire le grain de l'é-
~~Íe
1
;~ir ;;~1~dÍ,~i;o~nb~:tedd;r;:;!~~~~t~·Feu!i~~~
d3ns
la
terre fecondc
du
Mercure , pour obrenit
cene mulrip
1
ic;icion qu'on efpere.
METAlLIQY'ES. f.
m.
On emend par
Met1tlli11u1,
rouc corps rerreíl:re du méral. Ce íonr les panies ex.
c
rememcufes
des
méraux que l'aaion du feu en
(
epa.re>ou qui fe renconcranc daos les mines au–
prCs des méraux, retiennent quelqüe chofe de leur
narnre , commequelqucs pierres , terres , ou fucs
concrecs mineraux. le feu ayanr la venu de fe–
p:irer
le
pur de l'nnpur, forme l'excrémencdu mé ..
mécal de
fa
ponion la mieux digeréc
&
la plus
terreílre. Cet excremenr furnage au métal,
&
c'cft
ce qu'on appclle en Latin
Scorut.
11
n'y
a
poinr de
méial quin'aít
I~
lien ,
d.
l'exception de l'or , donr
);¡
fubll:ance
~íl
li pure, qu'elle eíl: prefque incapa–
ble de íoulfnr aucun mélange de ces panies excreJ
mcnu:ufes.
METAMORPHISTES.
(,
m. Nom qui fut donné
dans le feiziérne fiecle • aux Sacramemaires qui di.–
foienc que le Corps de Juus - CtttUST en mon–
tam au Cicl avoir
eté fait
Dieu encieremenr. Ce mot
cll:
la
mCmc chofe que
Tr11111f()rmatcHr.
11
viem
Ju
Grec
p•nt,u•f~i111 ,
]
e cransforme.
METANGISMONITES.
f.
m. Hcretiqucs qui tc–
noienr que le Fils émic dans le Pere , comme un
pctir vailli::au dans un ..Plus grand ,
&
3 qui on ac–
rribue auíli d'avoir cmque Dieu étoir corporel.
lis
furenr ainfi nommés du Grcc
"'~":~"'
, qui veuc
dire, Renvcrfer d'un vafe dans un autre.
METAPHORISTES.
C.
m. Nom qui fut donné; des
Hereciques qui foütcnoienc les Opinions de Da–
niel Chamicr. C'étoit un Miniftce de Montau..
han.
ME TA P H RA S T E.
f.
m. Traduél:cur.
Ce
mot
~~ gc::r:t~l;~~,~~ng:~u~:~:e:m~u~~~r~rr:~~
guc.
METATARSE.
(.
m Tcrmc d'Anatomic. Panicdu
íqucleue de l'homme donr la parric mitoyennc
du peric pié cll: cornpofée. Elle
co~ticnr
cinq os
qui foñt cnrre le talon
&
les oncils
>
du Grec
'Tlt,m
qui
.d~
Ja.Partie du pié .ºU commencc la pre–
miere arnculaaon des
os
qw fonr ce qu'on appelle
IA pl1111te.
METE. f.
f.
Vieux m6c. Borne, Frontierc, du Latin
Meta
,
qui veuc d1re la mCme rhofe.
METELlES. adj. Manhiolc avouc qu'1l a confondu
quelquc t-ems les noix vomiques
&
les
no1x Me–
tc:llesdonr
~es
A1-a..bc:s fonc mcncion.
8:
'J.Ll:il
a Íbr-