4000000795

6z.

MI E

Grccs appellent

¡.J:"º'',

les Arabes

~elcb~"bi11,

~~~~~~:n ~~rr~Í:s~~n~

::¿~:c~~~

~,; ~e~~~~¡~~~

nic du Miel. Le

M1d violar

fcrc a adouc1r

rafraichir ,

humedc

davamag~

que ,1c rofat.

~.e

M id

nrhofat,

que l'on nomme amfi

caufe qn

cft fair de la

ffeu~

de rofinarin , appcllee

¡¡,,,,

par

c:xce!lcnce, c'cft-i-dirc,Flcur, corrige p_ar

c~alc:ur

remes les intemperies froides des parues: dcrcrg_e

incife lapimitc,

d1ffip~

les .vc:ntolirc:s ;_

m.1~s

faut que Ja flcur

de rofmann qu on

cmplo1e

fo1t

toutc recente , p:lrcc: qu'écant feche cll_c dl: lans

odcur ,

ne pc:ut p:ir conféqucnt

avo1r.

aucun_c

verru.

a encorc le

Mu/

mtrc11rial

qu1

fe.

fa1t

dn fue de mercurialc pris avcc.

miel

en cgale

portian.

dérerge

purgc la pmutecrarfe,

s'en fcrt fculemenr dans les lavemens , fur· tout

lorfqu'il s'aaic d'icriter la faculté

expuhri~c.

Quanc

Miel

con~1n1m ,

on l'emploie en

le cmfant

feul

comme dans les fuppofitoires , ol't l'on !.ºen ferr

:l.

confire ccrcains med1camcns •

caufe qu'il eft

forc

r.ropre

conferver les éleéluaires

!esantidotes oU

ilenrre.

Gafiendi parle d'une

efpeced~

Miel qui

trouve

quelqucfois

poime du jour. fur le\

~c;:u1lles

plufieurs forres d'arbres ,

qui femblc

c~re

aum:

chofe que de

•:i

rofée mCléc avcc

u~e

cer.r.:ime

h~-

~e:ufc:ifi~~~~~ca[~~~l~~:~~cd~:C'c~u~L:~ .r~~ff~~~

te que la rofée foir commc la mariere,

que ce

qui rranfpircdes fcuillcs cienne licu rle préfurc.

íemb!c mC:me , die M. Oernicr d.1ns l'Abregé qu'il

a faic de la doll:rine de ce Philofophc , que ce n'dl:

point ce que les abeillcs cranfportcnt dans leurs

r.nches , parce que ncus ne les voyons point le ma–

qui cíl

cems de cene rofée, :ivoir de l'em-

Prfi~o~"~:": !eº:¡~t: ~c:~~

f:s;[~;¡~f~s(~:rJ;~~~:~:

fes, s'cngcndrcroir dans la furface des Heurs, linon

J~~ºfle:r~ ,

~a~

~~,.~ui;sc ~o~~t~·:~:C;f¿c~~~v~e~i;~~:

~~~~=,r~~ma:r~~~:i!~ ~~f; ~01~;~sq~~1~cun:r;h~Í~

qui ciem de la doucear du Miel. Mais quel qnc foit

fue

qu'clles rapporccnt,

eíl: croyable qu'clles le

fuccent

le tran(menentdans leur cíl:omac,qu'unc

parcic cíl: changée en aliment, qu'une:iutre panic fe

convenir

fe pcrfel\:ionnc en mie1 dans que'que

cndroit du corps propre

delliné pour cela , de

mCme

fa~on

que ce qui reíle de l'alimenr dans les

animaux qui fonc du laic eíl:convcni en lait,& qu'cn·

fin clics s'en déchargcnc chaque jou1·dans lcurs pc–

cires maifons.

Sc:lon Plinc le Miel viene de l'air,

fur.rom au

lever de certams Aílres, mC:me aux Jours Canicu–

Jaires, comme auíli un peu avamque les Plelades

paroiffcnc ,

10Ujoursavam l'aubednjour¡ de for–

ts qu'cn ce cems-13. on crouvc les feuilles des arbres

tomes arrofées

chargées de miel. MCme fiquel-

(;~~i~;f::h~b~r! I~'fe~~~~nv:~:":oc~:~n:~~;~i!

Miel, foit que cerre forre

Miel foir quelque

cxcrC:menr des aíl:res ou une fucur du cicl, ou le jus

de l'airqui fe purifie.

MIELAT. f. m. Sene d'exhalaiíonqui fembleCrrela

méme chofe que

miel que Pline

Gaíl'cndi

onr dit tomber

la poimc d11

jour fur les fcuil–

les des arbres. Rohauc qui explique daos fa Phyli–

quc Ja maniere dom fe ÍO'"me le Mlelar , f.tit re-

d~:;~~~;1e~~el~i~a~~e~n:g~~{d~a~~u~e:e~~ :

i~~·~

leve touc

la fois une quantité notable de: vapeucs

MIG MIL

d'cxl~alaifons, do~t

l'agitacion foic telle, qu'el.

~e1~~~·~~;~;;~~f~~i~~1~e~~~(~ fé;~~~~~snlred:sª~:h:~

la1fons en prenant le devane,& les.cxhalaifons done:

]es parties fonc plus t:mbarraílCcs,

qui ne peu–

vcnc pas s

'éleY.cr

haut, volrigerom coutcs feulcs

dans f'air qui cíl: le plus proche de la tcrre.

s·11

ar–

rivc que cet air fe refroiditlC mcdiocrcmcnt pcn–

clant

nuit , les vapeurs pourrnm bien confervcr

~~c~~~cf~~~;~~1~~svf~e;;t;1~r~~7~;~e:c1~:~~~~

ries , dont

lo.

figure cfl ca

fe qu'cllesfe détcrminent

plútOr au repos, elles s'affoiCferont les unes fur les

~~~~c~n~u~ºá~ppo:;:~~~u~~n~~!~:l~;:nJ~i,c~1

~·:~~

;~:;~~c~c~~u:ng

~~~~;u;

~~{!i~~f

eªf

~:sr~~~n~:~~

corps les plus fecs , elle,.

fcront voir

Mielat

qui amifte quelquefois les P 1yfans , parce que les

blés

autres plantes femb!ab 'es fe rrouvant·ordi...

nairemenc aílCs fccs daos la faifon du Micb c, qui

cJl compofé d'cxha'aifons qui cienncnc de

namre

deshuilcs, c'efi fur ces forres de corps qu'il fe crgu–

ve en plus grande quanriré;

f~auroir

man ...

quer de leurCrre fort nuilib'e, s'il arrive cnfuice que

lºair foicfc:rein,

que le So'eildardc

fe~

r yons

fur

cesplanrcs,d. caufe qnc

liqucur huilcufc.dont e!Jcs

fonc

commc: cnduire,,érant fufceptible·.cl.c bcaucoup

de chalcur,

fait

qn'elles fe cmfcnr

corrompent

enrieremenr. Le Mielar cíl: ce qu'on appellc en cer–

rains lieu:c

Mdie.

MIELDRE. adj. Vicux moc. Mcillcur. On a die auffi

./,,.f;eNdre

•

dans le: mCme fens.

C'eft la btl!t Htlti11t AH cltr 11;1.

Ejl-il 11ulm1t11drtplfr a11i1.

M l

Vicux mot. Mieux. On a dit cncorc

Mi1/1

mitlx.

du Larin

Mtliu1.

M IG

M~~~~TJE.

Vicux mor. Gcncillclfc , •juílc–

.fl..!Jand leur chitf ftront ch11uve

Nt ftur chlfudrA dt mignottt,

Dtátdui1,11edecoi11ttrit.

Ce moc eíl: venu de

M 1g11ot,

qui

été dit pour, Jo•

li, mignon,

agrc:i.blc

MIGRAJNE.

f. f.

Mal aigu que l'on rclfenr dans

moicié de la cC:rc.

appelle proprcmenc

douleur de tCtc

Mlgrai11t,

quand on ne la fem que

dºun cCné , foic

droit, foic

:i.

gauche. Ce fonc des

vapeurs mo[dicances qui la caufem. Ellc.1o s'élevent

de: hypochondrcs

:i.

rCcc,

prelfrnr

piquenc

le pericrane ou les meninges du ccrveau. Ce

moc

viene

Grcc

;

1 ••

r.,,

formé de

;¡",

Moicié ,

.,~,°',

Cranc.

MIL

~\~¡~~¡~ ~·uc?~~c;~ Í~r~o~l~:rr flau~v~i~~~~f~~:

ennemi du duc

facre, qui

fonr

dcux oifeaux

zrr~i~~

auíli

poirfon de mcr que l'on appelle

la11.

Il vole un peu au·deílUs de lºeau,

a la

chair dure

feche.

R E. adj. Termc de Mcdecine. On ap–

pellc

Fil'vrt milittirt,

Une fiévre dJns laquellc

corp en touc parfemé de perites puíl:ulcs en forme

::e~:~;::~ bl~~~ ~erd1~~

t:~~:1~

!J'!se~\~ir:1:.ºH{;