MEZ MlC
dire, Mcíencere , compoféde ,J.m, Milieu . &_de
&~•·ir,
Mince,
renve,
3
c1u(e que_
les
menus m–
relbns
font
comenusdans le meíemerc.
MEZEL , oti MesEAU ,
(.
m. Ladre. Vieux .mot.
Qu:lques-uns le fonr venir de
#ifilbn,
M1fera:
~~~~rf\~ir~,en~~~é
1
~ :~~~~ ~e~2r~~~;:':';o~~;"li
on
d1foit,
Un demi homme. On a
d1r
en padanrdu
plomb,
Et
a11c:un1 áe {r1t11oir
ifo~l
Le veulent nommer or meLtl.
On s'cfl
altffi
fervi du
mol
de
Me:r..elerie,
pour
dire , lepre. Sc:lon du Cange ,
~n
a appellé
Mez.deru'
,
ou
M1/Cllaria
,
La
ma1fon
des le·
preux.
MEZELINE.
f.
f.
Sorted"étoffe mélée de íoye
&
de
laine. C'efi: ce qu'on
appell~
ici
commu~ement
Eroffe de /aporte
h
P:tri1,
_qm
c:lt
une maniere de
perite brocatellequ'on fabnque en Flandre.
MEZEREON.
f.
m.
Plante qui jene plulienrs fur-
~:f~t;il~sqÍ~n; ~:Sm~r:b
1
1~~c~
1
~~~~;: ~~"~·ofi~~;:
rnais plus mcnucs
&
'plus ameres ,
&
onc un gollc
mord:mt
qui
pique la langue
&
le go!icr. On l'ap–
pelle
0/raflellu"!
.&
Chama/ea
,
de~"~"~
,
A
~erre.,
&
de
iA•1• ,
Ohv1cr, commequi d1ro1r , Peat olt–
vier ,
a
ca
ufe de fa
reífemblance avcccct .ubre. Son
frnit cllfait rn
fu~on
d'olive, ven d'abord •enfuire
rouge ,
&
enlin noir. Mauhiole dit que les Arabes
qui onr écrit fon confo(eni.cntde la Chamcdea
&
Thymcclea, om appellé l'un
&
l'amre Mezereon,
dom ils érnblifkntdeux efpeces, l'un blanc , l'aucro
noir, en
y
mClam
la
laurcole; en force qu'on ne
~~~~~~i~u~
1
~~s~~:n~o~:~n~~ t~~~ fifi~~~~~fe~ir~ ~
violentesdans leurs operarions , qu'il eít fon
dan–
gereuxd'en ufer ,
i
moins qu'on ne foir d'une rrCs.
robuíl:c complexion,
plu~eurs
'lui av.oient l'cíl:omac
debile en ét:inr mores. D1ofconde du pourcanr que
les feuilles du Mcfcreon prifes en pillulcs évacuem
b
pimitt:
&
la bilc.
MEZZANIN.
(.
m. Termc de Marine. On >ppelle
Arbude me:Lr..a11i11,
un rroifiéme
M5.t
qu'on mer
quelqucfois dans une Galerc entre l'arbrede meíl:re
~~~lfeº~~~~·C~~~~º~~~r:ie:~!~;:~ile
,que lºon
MEZZANCE.
(.f.
Chambre du Comire dansune Ga–
lerc. On l'appelle autrememMiege.
MEZZAN!NE.
(.
m.Quelqltes-uns emploient ce mor
pour fignifier une Enrrefolle
d:ms
un barimcnr, c'efi:.
d..dirc, un lieu oll l'on pratique de perites gardc-
;~~~;r~re~~C:i~~scfiª~~~~ ~~,I~~u!~s~~:~;~c11~
Fmaremex.~anine,
Une peme fenetre
qm
cranr
moins hauce quc:. l:i.rgc ,
Cen
d.
éclairer unattique ou
une cmrefollc.
MIC
MICHEL
Saint Michel.
Ordre Militaire
de
Francc,
qui
fut
érabli en
1469.
par Loui.9 XI. en memoirc
de l'Archangc íaim Michel, que l'on r.rétendavoir
été vU combacram
3.
Orlc:lns concre es Anglois,
qu'il conrraígnitde lever le fiege. Le Roi ordonna
qu'i\
y
auroir treme-lix Chevaliersde
f.1inr
?vlichel ,
~~rife~
1
f~~ifu~~d~r~;:1~~[1le~ t~~~:s f.~~c;~~:;u\r~~
&
pofées fur une clrninene d'or, d'o1) pendroic
l'r.
mage de cer Archange , combammt ou foulam un
dr.-'gon aux piés. Le Roi Charles VII. fon pere por–
toncene Image dans fes Enfcignes lorfqu'il alloit
:i
lagucue.Ces paroles,/mmrnji
tremor
0Hani,étoient
MIP MIE
61
~ªe~~(~~s~u~~~~~!~~: l~it ~~1l~~é;~te~v~l~
3
~~ ~;~
de Hcnri ll. que les grands Scigneurs ne voulurent
plus en Ctre.
MICROSCOPE.
(. m. Tenne d'Oprique. Sorre de
lunene,
qui
grofliíl3.nrexcraordinairement
les
ob–
Jets •
fait
découvrir les
moindrc~
parcies des plus
petits corpsde
la
narure. Les M1crofcopes dépen..
denc des mCmcs principes que les
aucreS
!--unencs.
~;~~:;~!'!!~~E~C~~ ~nq:::;e~~ic~~t~nat~:~
long d'un pié.
JI
y
en a d'autres,
&
ce
fonr
ceux que
:~
0
:afi~éf;;~¡:é:~~t:;e1:c c~r¿u~~~~cé~i~~7:. P{:~~
elfcc viene de ce qu'un objct proche qui
:i
caufe de
la grandedivcrgcnce de
f~
rayons, (voycz DI–
VERGEN
CE, )
ne pourroH Ctrc vU
qu'i.
un
pi~
de
diftance, p1rce qu·amremende
cryfü1.~lin
ne pour–
roit :-éüniraíl'és-tOt fes rayons fur la r'nne.
(
Voyez
CRYSTALLlN,) peuchre vü
i
une diíl:ance de
l'a:il douze fois moindre, par exemple.
a
caufc que
la perite lentille écant cxrrémement convexe , di–
minue cxtrémemenc ladivergence des rayons,
&
les
mee en éracque le cryftallin en pcuc faire
la
réunion
fans peine. D'oU
il
arrive que
c~cobjer
ér.lnt douze
foi!>
plus proche qu'il n·eur été, le diamecre de fon
image dans l'cr:il cíl:
i
peu prCsdouze fois plus gr:md,
&
par conféqucnc l'image c:ntiere que l'on
con~oir
commeunc: efpece de furface circulaire
If4.
fois ·
r.
lus grande, car les aires des cercles fonr enrre el ·
es comme les quarrés des diametres. Le mor de
Microfcope viene
de/""'~~ ,
petit,
&
de
u •.,,;,,,
je
regardr.
MID
MI-DENIER.
C.
m.
Vieux mor qui fe trouve dans
lesCollmmes. La moicié d'une fomme.
Mari ou
femme a}'tnt melioré leur propr;, oH rt'uni 9ud9ue
chofeA!eHr/jefrJr domaine, 011/ait 9ud9He mf'nage
qui regarde le feul profit de
fu11 d'eux,
font
un111
d'enrendrelemi·denier.
MIE
MIEGE.
(.
f.
On appelle
:únfi
dans une Galere la
Chambre oU fe mee le Comire. On dir autremenc
Mex.:..ance. .
MIEL
f.
m.
S11cdo11x911ela11bálle1fontdeceq1/e/–
le1 recutil!mt fur lu fteun
011
fur leJ fe11ille1 du
plante1
(fr
des arbns.
Ac
AD·
FR•.
Plinc dir que le
miel
eíl: roUjours bon quand il cllcucilli
fur
de boa–
nes
&
odorantcs Aeurs , rel que cclui
d'
Athenes
&
de
Sicile,
d~s
momagnes Hymctrus
&
Hybla,
&
de l'Iíle de Calydna. Le bon Miel , felon Diofco–
ride, .doir hre doux , aigu , odoram , rouffitre,
snacenel , pefanr , gluamquand on le manie,
&e
il
ne doirpoim couler hors
des
mains.
11
eíl:abficrfif,
~fe~~:;~l:c~~:~~~~e~~i.f~ ~~~ l~~f~~~ {ie~jo~~~
que le Miel de Sardaigne efi: amcr, parce que les
mouches
:i
miel
s'y
paiffenc d'aluyne ,
&
qu'il eft
bon ncanmoins a faire pamr ronces fonesde taches
du vifagc ; mais qu'cn Heraclée de Pom, en cer–
rains cems de l'année , les abeilles recueillent de
qudques Reurs particuliereS une (ocre:: de Miel
qui
refout rouc le
cor~s
en fueur ,
&
foit
pcrdre le
fe
ns
aux perfonnes qm en m:mgenr. Il efi: forc aigu,
&
fair eternuer feulementi le fenOr. On appellc
Mitl
vierge,
Celui qu'on recueille des jcune$ abeillcs.
JI
efl de couleur janne tiram fur le blanc ,
&:
on
l'eflime le mcilleur de cous, le
Miel
ro~t
J¡
que les