60
METMEU
vent fur les voiles de l'av:inc ,
&
lailfcr
poner le
grand humeeen Coree que le Vaiífcau prCrc le cbté
au vcm ;
Mettrt le
ptrro7H~t
en bA>mrere
,
pour
. dire, Largucr ou
Jichc::r
les
écouccs
de la voilc du
pcrroqucr pour
13.
Jai.ílCrvolcigcr au gré d_li vcnt, ce
que l'on
fa.irquand on vcur donner de Jonr quel-
J~: ~reª
1
r~;!';~:~f:'é:C':!fc~~éª;:u!7:::cÍo~h~~
ou étanchcr quelquc voie d'eau ;
Meure
Hn
V1tif-
-{!ª;:i~~:~~:~ fcºf~¡:~:~;J;,~;Jr,:~~~}~;~l:~ ~ir~:
N'avanccr ni ne rcculcr;
M~ttrt
le cap,
pour dirc,
Tourner la proue d'un Navire du cOté du vcm qu'.
~~s~e~!:;a~~él?aeg~~~vrrcJc~~~;e
1:;
~:r~i;~c:~h~
Mettre
Hne
Galere en efhme
,
pour dice, Balancee
une Galcre de tellc force qu'ellc aille aulli
vice
qu'il
ícpeur.
Les Charpcncicrs diícnt
Mettre án [olives de
,bamp
,
pour dire, Les pofer fur
la
partie la moins
~~~;e,sa~~~ncÍ:nsfo;v~:a~dtc, 1-~~~~x,e~f¡~es (~~~
pofées de champ, (ion les mee fur la pJrcie qui eft
íeulemem de quatre pouccs. On
die
auffi •
Mettre
la poteAux d11fond
AH
pande boit.
pour dire, Les
meme du haur en has. ou mcmc les pieces de bour.
On
dit
Meure lapieca de bois en leur raifan,
pour
dire , Difpoíerde telle fone les pieces de bois qui
doivent Íervir
:l
un birimenr , qu'éram miíes en
chantier ,
ch~ue
morceau fe: trouve en
fo.
pb.j.'.e.
On dir d'une ptece de bois , qu'E//e
efl m1ftfarfon
fort
,
quand elle bombe un peu,
&
que le bom–
bement cíl mis en haur.
METTRIEUX.
(.
m. Vicux mor. fagors.
MEU
MEULE.
f.f.
Machintrondt&plate q11i eflordintti–
rtmtnt dtpitrrt
,
&
qHi ftrt principaltm=nt
4
broyer
les grAins.
A e
A
o. Fr.. On appellc quclquefois
.Aefe11/t,
en termes de Medccine
,
l'os qui fere
:i.
plicr le genouil,
&.
que l'on nomrne auuemcm
Ro–
tH/e.
Meules.
Terme de charre. Le bas de
la
cCre d'un
cerf, d'un .daim , d'un chevrcuil,
&
qui cíl:
le
plus
prochc du rnalfacre.
.
MEULIERE. f. f. Carriered'oll l'on tire les mcules
3.
:iffi
1
~,?t~,,~:rc:~:r~:f1~~~;t~;~he ~:1 ªfaf~
1
~
plein de trous. l apicrre de Meuliere étanc rude
&
fpongieufe, on s·en ferr dans les grottes,
&
mCme
on en mee des rnorceaux
au fi:u
pour leur faire
r::;:~·~di~ree~
0
a~~~z~~~~~~egri~,"d~: ~~: ~;t~
&
du vinaigre forr.
MEURER. v. n. Vicux mor. MUrir.
~t
mon ntT., eft
/¡
arbrt dont lefrHit
Nemture.
MEURIER. f.
m.
Arbre qui produit le fruir quºon
ap–
pclle
.Aef•;res.
11
y en a de naires
&
de blanches.
Cclui qui porte les naires en courbc • Cntorrillé
J
~c:r::~~~~~ellje~c~~;:off.~~ª!~el~: ~~ids~;t~~i~
denc plusen large qu'en lonr.. 5on bois dl rnaffif
&
de couleur jaune jufqu'au ca:ur. Sa racinc
n'e~
gucre frofonde, quoique gcorfe
&
bien
.fou~nie.
Elle s"etend forr au rez de cerre ,
&
parncultcre–
menten ccux qui portent les mUres blanches, qui
font plus fpatieux
&
plus hauts que les :meres,
&
dont les fcuilles fonc propres
:i
nourrir les
ver~
:i.
foye. Elles vom en aiguifanr,
&
fonrdencelées dans
l'un
&
l'aucre arbre.
'on
en voic pourcanc fouveuc
ME U MEZ
d.ans chaque efeece
qu~
ont la forme de fcuillc de
vlgnc. Les muces naires fom femblables au
fru.itde
la
ronce • exccpté qu'clles font
un
peu
plusr;~;~~¡~¿~~s
1
1~;~::tn~ r~~:n~~~c/\l~~ c~l~~~uf0~~
d'abord d'un venblanchicre , rouges enfuitc,
&
naires quand
e~lcs
font
mUres.
Pc~idanc
que ce
~~:~ C:a~~L
1
Fae~:!:r~téªtfr~c~e~~r~!~;e,ªr~c~~~~~
t~:~~~~: (¿:~~(;sep!~~s ~~~~a~~~- v!"r~~s ~::~
leur macurité • du reíle :ipres
&
rudes en les
mi.–
chane ; mais étanc mltres elles ont un goüc demiel.
Le
M
Urier
efl:
le dernier de rous les :ubres domef–
tiqucs qui bourgeonne ; ce qui eft caufe que les
Anciens l'ont appellé le plus íage de tous lcsarbres.
On
eílime le bois du Mftricr de grande durée.
U
eíl bon aux chafes oU il faut plier
&
courber; ce
qui
le rend propre
i
faire des cercles
&
a
batir des na–
vires. Les mUres ayam aneim leur maruriré hu–
m~d:enr
&
rafraichirfenr , appaifc::nc la foif, re–
velllent l'apperit,
&
ne
fom
pas comraires
:l
l'efto–
mac. mi'Ís ellesnourriífent peu)
a
cauíc gu'elles
~;~~~:~~ir;1~tfa~~.e~1~re~~;n~~~:~d~~~~~!::~
a
jeun ou
:l.
l'enrrée du repas,
&
fi
elles renconcrc::nr
quelque mauvais
fue
d'eftomac, ou
fi
on lc::s prend
aprCs d'autres viandcs, elles fe corrompc::nr auffi–
tot. Diofcoride die que
li
daos Je terns de la rnoif–
fon
on donne une uillade
:l
Ja racine du Mliric:r
ap1:Cs l'avoir déch:mífée , elle jccrera une li9ucur
qui
fe
trouvc:ra congelée le lendcmain.
Ce.neli–
qucur pourfuir-il, e!I::
fort
bonneau mal
de dc::ms,
~~~r~~.
les petires apofü1mes rouges ,
&
purge
le
Il
y a des
M1íres fauv111.,es
,
qui viennenc for
une f<_>ne. d'épine que les Grecs nommenr
,e.c,.,
1 ;
ce: qui
fim
quºon les appelle
Mora b11tina
,
ou
Mora bari.
Elles ont une faculté aílringence qui
~h~;~~he~fi~:c a~eo~e:f~e~~s l~sºi::~~~:·ti!~n~~t;
~~~;~~~
&
des amygdales,
&:
arrCcem le flux
de:
MEURISON.f.
f.
Vicux mor. Mamrité.
L 'hermit–
¡cvoitfimt'
d11
ml'taildAnl la ttrrt '}H'1lavoitfartt't,
&
quand la mtHrifon vint.
MEURTRIR. v. a. Tucr.
Il n'eflplusguert e1111fagt
en u fans
dr
on nt s'en ftrt ordina1remtnt 9ue pour
jignifter, Paire
Hne
cont11Jion.
ACAD. FR.
On dit
Meurtrir le .l.efarbre.
poul' dirc , le fr:J.?per
i
plomb avec quclque ourll , comme
fonc
ceux
qui
rr.waillent a'9ec
la
btmcharde. On
a
dit aucrefois
Mt11rdrir.
MEUSNIER.f. m. Sonedepoilfon•dont la
r~re
ell:
groífe
&
grande ,
&
qui a la bouchc fans dems
avcc quarre ouies de cha.que cOté. Sa chaireíl:blan–
che
&
molle,
&
par-la peu eílirnée. On lui a don..
né le nom de
Meufn;er,
:i.
caufe
qu'il
s'en rrouve
quamité aurour des moulins,
oU ti
fe nourric de
bourbe
&
d'c:au.
MEZ
MEZ.
f.
m. Vienx mor. Milieu.
MEZAIL.
(.
m. Tcrmc de Blafon. Le devane ou Je
milieu du hcaume. Dorcl qui r:ipporcc ce moc com–
me un eerme d'Armoiries pris de Gelior, Je fait
venir du Grcc
,..í11.. ,
Milieu.
MEZARAIQUE. adj. Tcrme de Mcdecine. On op–
pc:lle
Vtmts mt::.11rai'e¡11ts,
lc:s Veines du mefen–
rcrc: qui fuccenr le chyle des intdlins pour le poner
aufoye. Cemotvicnc du Grec·"'""c•m, qui vcuc