MIR
~c~~crl,
1f1
~ªé~~vr~i~l¿~~;;c;);~: ~~~é~:g_c~c'f
3
\~
vc?ir
d~
l'Arabc:
Emir,
qm vcut d1rc, Se1gncm ,
Pr~~;e,
Tc('mcdcChalfc. Nomqu
'ondonnc.3.unM~~~~
1
}~ri.º~¿¡~!
1
:u~ut.:i~rvi~~q;:t~~
tircr une arme.
Les Canonniers ontdes coinsde
?i.tirc
qu'1ls
mcucnc
fous la culallC d'un canon . pour le h:ruRCr
01~
ba1C-
~ir:crÍo~~ h~1¡;~~~~~: :~
1
f:~g~r:~~i~oc~ d~~~
5
p~~
Leur b.rgcnr cíl de fix
i
huir pouccs
&
lcu.r
ép21Í–
fcur de dew:
i
rrois d'un cOté ,
&
d'un dcm1-pouce
ou d'un poucc rout au ¡flns de l'aucrc. lis ont
~n
manche du cOté le plus épais. Le
f1ontc.1u
de Mire
cll auffi de bois ou biende
cuinc,
&
a
fo
figure ron–
de. Son diamccrc cll: égal
i
celui de toucc la picce
vcrs
b.
platc-b:mclc. On le divifc en dcux égalc–
menr, lui la1íl:mc au milien une ouverrure ronde ·
~~?c~r;:;n:~~Uf~~~li~C,d~ncr~;;O}~rl~~~~~~c~a~I~
élevé fur !'ame du cano(l que le peucCcrccelu1 que
la
place-bande forme. On pie,
MtuieÑnt p1tct tn
tmrt ,
pour di1e, La poimer, a.fin de donnero1ll'on
~~;,~:iht;;,,~!t::~;!,°;~:·r~~e~~~~~~d~r;:~:~
tant une piece de canon en que\ endroit on pourra
donner.
MIRER. v. a. On die en termes de mer , que
L11 rtrrt
famrn,
pourdire , que Lesvapeursfont paroícre les
cerresde celle maniere, qu'il fcmblc qu"elles foicnc
élevées Cur debas nuages.
MIRLIRQT. f. m. Sone d'herbechampCtrequi
Ae~
ric
jaune,
&
qui vient dans les avoines
&
les
e
erres
fones. La tige qu'elle pouíli: en haute,
&
d'une
odeurarfésfone.
MIR MICO LE O N.
(.
m. Pctit Animal qui ne
voic jamais la lumiere,
&
qui fe cach:mc dans le
fable fe nourrit des mouches qui paRCm defiUs.
11
.. ·en gros comme
une
:i.beille , tachcté de blanc
&
·de roux ,
&
a deux cernes. On tienequ'tl dort touc
i
1
hiver.
M 1 R O 1R.
f.
f.
Glace dt vtru ou de trljlal,
'!"¡
t'r1t11t tnduiu pAr dtrrurt A'f.JtCdu 11if-argm1,txprt–
mt la rtffemblanct dtJ obJetJ 911'on
¡,,,
prtflntt.
Ao. FR•.
Tout obJet envoie des rayons de lum1ere
fur
toUtC
furfuce qui Jui efi expofée ,
&
chaque
point de l'obJCt en envoie fur cow les points de
cetce furf.ice, deli ils fe reffechilfent versl'ccil que
l'on íuppofe arrCté tn un cénain endroit. La ccAe...
xion fe fait par un angle éga_l
:l
celui d'incidence,
& .
quand la furface rcffcchtrf.tme eft- polie , un
pomt de cene furfaco ne renvoie
:i
l 'a:il que les
rayons eartis d'un CCrtain poiht de l'obJCt , car
~:~xc;~1~~~tJ:rtst~;~c:s :~ :~tt~~~fi~i~~~;~:~=
voie fous d'auues :ingles,
&
il f.mdroit que
l'o::il
;:r~t~~i -~e ru';r.t:!°r~rA!~hi~ac;t:
0
~nd~~b~1~7}~:
chacun
d~
fes
potn~
fenfibles eíl: compofé de
plu~
~=~~slc~~~~t~~~s
;/
~~r~~~~"}~~~~~;~~J~I~~
i
~~=
o.u plans l'angle
~~
reAex1on foit égal
i
cclui d'm-
·~.~~~~c~:~il~~~~é~~\u~~~'J~in~~~rd~~n;.~~:n:~~~:
ns d7 d11ferens pomts de l'objec, parcequ'1l en re–
Uech1c
~ous
amam de differens anglcs qu'il
a
de
plans
d1~er~ns,
&
dcl:l
vicht qu'une furfoce rabo–
teufe
~
rnegale ne.reprcfeme ritn, c.:u·chacun de
• fes pomts
fatt
fent1r égalemem rous les poims ele
i¡pb;;:;,e~t r:r·a':i~~:q~=~~t;~~¡~ª~~~m:rr:~~~~
T9mcll.
M
1
R
ó7
~;~ i~:~fi~¡ ~·~
5
[ª;~~~f;t~~~;1~~rt
11
C
1
nt~~~~~e'c~::~~~i:
&.
fervir de
M1ro1n.
Leprincipegénéral
~elaCa
topm¡ut
cíl: que chaque peine de l'obJet eíl: vU
au–
deB. du Miro1r dans l'cndroir oU concoun
le
rayen
reffcchi du Miroir :i I'cril,
&
prolongé au-del:i du
Miroir, :iyec
la
pe1pend1cula1rc mée de ce pomt
de l'ohjet
fur
le M1ro1r
&
prolongée au-dcli: Ccfl:
cétr~
ligne qu'on appellc
Ca1Juu J'mc1dtnct.
Voycz
CATHETE.
Ocia on conclur,
1".
que dans un Mi.:
reir plan l'obJet eíl:
vU
auffi grand qu'i\ efl , dans
fa
fimation namrelle,
&
auffi enfoncé dans
le
Mi–
roir qu'tl en eft- éloigné cn-des:i.
J.O.
que
d.msun
Miro1r
convexe l'obJct eíl: vü plus pecit qu'il n'efi:,
plus prochc: ,
~
dans
(a
íimacion nacurclle.
;º·
que:
daos un l\.·1iro1r concave l'objet dl: vU plus grand,
plus éloigné,
&
quelquefois rcnverfé.
~clquefois
mCme l'ob¡c:t paroicen-desidlt Miroir, ce qui
dt
la plus rem:uquablc propnecé du M1roir concave,
~ir~~~t~p;~i~º;néfo:ri:,u~;~aev!:;et~~~~l~er:e~~
ro.ceur.
11
y
a
de' Miroirs
C7lmárú¡11t1
&
Co111<¡11t1,
qui
par lcur figure
m~!ée
de
la
ligne droite
&
de
la
ctr-
~~I:~~ 11:r~ié;fg:~:n~cic::1~~~~sP~ªe~s o~je~:sqc~~~
Icor prefcntc,
&
quand on Jeur prefencc ces ob1ecs
déja couc défigurts,
ils
en remeuem les imagesdans
lcurnarurcl.
1es
.AJ,,oir1 ttrdtn1
fom des Miroirsconcaves foirs
ordinairemenrd'acier exuCmement poli, qm raHCm..
blenc les rayons du Soleil enviren au quarr de dia..
metre de
ll
fphcrc, dontils font une pornon.Voycz
~~~ÍcRq~,
1
fa¡~ ~;e~~
1
:;if;~~c~~~
1
~n~~b~~º:~cb:i~
verc.
11
a creme pou_ccs_de d1arnctre. Le potnt brU–
Jam elldilbnt de rrots p1és ou enviren,
&
fon focus
efi
~
1
r~J:.r~ceu~~d~t~
1
r
1
i~~~~:~C:~che
de mcnui-
fc1 ie placé fur la voute
i
l'arriere du Va1flCau.
11
y
en a
qui l'appetlent
Le Fronton
ou
Le
7J
lt#
co1td1ttt
On le charge des Armes dll Prince,
&
on y
mee
quclquefois
la
figure done
le
V3ÍÍÍeau
':l
tiré
fon
nom.
Mrroir.
Termcd'Oife\ier. Morce:mdeboisraillé
en are avec plufieurs enta\lles oU. font de pems
m1-
roirs colCs. Ce morceau de bo1s
efi
foürcnu d'un¿
chevillc , au milieu de laquclle il y
11
un crou pour
memc une ficelle , nfin
de
f.lirc toumer ce m1roir
qu'on fiche en cem: au'milieu de deux recs qu'on le–
ve
&
qu'oh
fair
romber
Pun
fur l'aun;e qu:md les
aloueaes qlli viennent fe mirer volenc
aCfés
bas pour
y
hre envelopées.
Mirolr.
Termes d'eaux
&
forCu. Places cnra.íllées
&
marquées avec le maneau
fur
les arbres
pié-
d~~~ie;té~!ni~~i[I~:u;~:r~~e;~íl~~~fr~~rleJr¿~:
lignc.
On appellc, en termes de Cuifi;1c ,
Óeuf1
AH
mi–
roir1 ,
des a:ufs qu'on fait cuire íur le piar fohs que
Jes rouges en foiem brouillés.
M1ro1r.
Termede Tailleurde p:erre. On :ippelle
Miro1r,
dans Je paremecc d'une picrre , une cavité
que caufc un gros éclac lorfqu'on la taille.
M1ro1renaufliun rerme d'Archiceéture,
&
il
fo
die d'un ornemem en ovale
raillé
daos une mouleLt–
re creufe. Ces forces d'o1nemens font quelquetois
tcmplis de Aeurons.
'º;~;~~·~!t~l~ ~!;,rt~rf1 ªfJre~~~~:~:::o~;
Ferdinand de Cafli.lle aprC:s une memorable
vu~l:oi.
re qu'il i·cmpona fur les Mores. L:i chaíne de ce&
1
ij