MOL
elt offcnfée,
&
qu'ellc pc.rmet
a
l'humcur albugi–
neufc nou.rricicrc de fe mCler
&.
de fe confondrc
~~~~~~~;!é~~c~~~·ff
e
ªde
1
~~ai~~ui~/o:~~~
,
~ª~[~~ni!
(a
d~tfJrmité
garde
quelqn~fois. cc~taJDS
caraétcrcs
qu'clle
l'C~oic
de la fone
1magm:mon
de
~a
mere.
On rapporce l'exemple d'une femme,
qu1
fü
une
Mole de chair ayam une cCce d'aigle
&
une efpece
tt
~c~:o~;r~~ ~~:.~\
1
1~e~vt~:~;~g~r~~ ~:l~~~l~~~~u~~
:~:!Ícíl{:Pfiº:~cºJv~n~ª~~~ ~~~~11~r~º~~~1.s ~7f:
d:ms le quacriéme, elle peut
le
découvnr , pmf–
qu'en fe cournanr d'un
1
cOcé
fur l'aurre ,
die fcnt
une maCfepefancequi
íuit
lemCme
mouvcmcm;
au
lieu que dans la vericable groílC:ílC:, le fo:ms ne
~~~eJ~i~tu~I~~~ªc~~:C~~cc, I~!~~~ei:.1:;~~~mla~
Mole eíl: une maladie mújours perilleufc. S1 elle
cll joinrc avec le
f~rus,
ou clic le
fait
mourir , ou
en fonant avec
lui.
elle rend l'accouchemcnt
fon
laboricux,
&
difficile. Si elle eft fcule,
&
qu'il :i.r–
rive qu'elle fecorrompe avant qu'elle fone, clic in–
fcél:c
la.
matrice,
&
lui communique
fa
pmrefac–
tion ,
&
quand elle fon d'elle-mCme
>
ou par la
verru des mcdicamens, elle faic (emir de grandes
dou1curs }
&
caurc fur-tout de grandes hcmorrha–
gies de matrice.
Qn appelle
Mole
'Vmteu/e,
dc5 vcnu rcnfcrmés
dans
l<t
cavirC de
la
macricc, qui la gonffcnt d'unc
m:rnicrefurprename. Non fculemcmlc venrre s'é-
~\lveelo~i1ª:~u
Ju
~:t~ ~:sn~I~s~~~~~fl~s~,¿u~~i
_ rro1npe aifément les fcmmes qui fe riennenr fUres
d'Crre groílC:s,
fans
que la longueur de
la
grollerre
~~~1:~~c ~~fi~!~ J~~:¿:~fÍu~v1~~~
;~~~~u~~:~e~
elles accouchent de quclques vents
9.ºifoneat avec
bruit , aprCs quoi leur Vt"ntre s'ab.1i
íle...
MOLE. f.m. Ce mora fignifié chés les Romains une
efp:ce de Maufoléc que l'on bitifioit en forme de
cour ronde fur une bafe quarrée. Ce Maufoléc: écoit
ifo!é avec des colomnesen fon pourcour,
&
cou–
verc d'un dOmc avec amorcificmenr. Le Mole de
l'Empereur Adrien apaífé pour le plus grand
&
le
plus magnifique de ces Maufolées. Une pommcde
pin de bronzc qui le tcrminoit.
&
qu'on voit en-
, core aux jardins de Bclvcder, renfermoit fes cen–
dres dans une ume d'or. C'eíl: aujourd'hui le Ch5.–
teau Saint-Angc d. Rome.
f>i~~c:p~~~; 1:J!:ie~e~;;f~r~;eJ~t~i~u~e, g~~'!;~
fa1c dans \es Pons centre l'impctUofiré des vagues
&
pour empCcherque les Vaiife:mx Eu·angers n'y
emrent.
.
MOLER. v. n. On dit en termes de Marine
Moler
en poHPfe
>
pour dire , Faire vem arriere
>
c'efi-i-
1~;~~n~~~:r~~~i'i~r::~~rn/eo;~~1e~t~es
Lcvanrins fe
MOLET. f. m. Tenne d'Orfévre. Perite pinccne
dom un Orfevre fe ferr
i
tenir
fa
befogne.
MOLETTE. f. m. Terme de Peinrrc. Pierre de m;lr-
~~eÍedí~r~ºIh~~;~~d;;~a:~;l;;r~er,
ou aurre , dont
Les
~ordiers .
&
Rubaniers appcllenc
Molare>
une pcme pouhe de bouis avec un fer recourbé ,
qui paflCan miheu ,
&
fcrr
a
recordrc.
Molerre
eíl: auffi un terme de Mironerier. C'eíl:
un perirmorceau de bois en forme de bondon. fut–
quo1 on mee le verre de la lunerce pour le rra–
vailler.
On appclle
Moleue d't'peron,
Une perite piece
Tome I.I.
M 01
'73
ele fer
:t
huir ou dix poinres en forme d'écoilc. qlii
cíl:
i
l'extrém1té de l'éperon.,
&
qui fcn
d.
piquci:
les chevaux que l'on veuc
fa1n::
üvancer.
Molette.
Malad1e de cheval qm confiíl'c en une
mmenr molle qui lui viene
tl
cOcé du boulec
.:i
force
de travailler. Elle eíl: groffe comme
la
moiné d'un
a:ufde pigeon,
&
plemed'eauau commcncement.
Les Molcucsque l'on appelle nerveufc, , v1e11nent
prefque coUjours aux jambes de derriere ducheval.
Elles ne peuvem Ctrc gucrics. qt:c par le fcu, qul
pour~m
ne les gucrit pas coU¡ours.
J'o~7i:~fn~~:~~~~~~~':;,~,¿.~~
1
:~~~f;~~c,~c'¡.~¡~
furc narurelle d'un poil, qui en de ccnams cndroits
fe releve
fur
un poi! couché.
MOLIERE.
f.
f. Carrierc de pierre dnrc d'oU l'on
rire les pierres; qui fcrvcm a faire des mcu
1
cs dé
moulin.
Pierre Je tHoliere.
On die aulli
Purre de
me1rltere.
gro~~~:;s~d~i ~~t ~)~t~~;,~n~Jo::~~;r~~1~!~:
fe fervcm
i
froiffcr
les
alimens. Ce mot vicnt de
M o11drt.
MOLINISTES.
f.
m.
Ceux qui foiventlcsopinions
de Lonis Malina , Jefuite Efpagnol, c:n ce qui
regarde le íecoursde la grace ,
&
le concours de:
la volonté
de
l'homme aux bonnes al'tions. Malina
m_ourur
i
Madrid en
1600.
&
dcux ans aprCs, fon
L1vre
Dt Concordia Gratic
&
liberi arb11rii
>
donna
~~:uo~
1
;i~~~~~~~~~~~cJef::~r~~t;a~~e ::-~~~fesn;;~~
Pape Clemenc Vfll.
&
de quelques Cardinaux,
&
que l'on nomma
Dt
owx1lli1.
MOLLE.
(.
m.
Arbre p::miculicr au Perou.
11
cíl:
grand , beau
&
fon
branchlt ,
&
a
fes feuillcs d'un
venáranc Curie pourpre,
&
femblables :icclles de
l'olivicr, rnais plus étroices
&
plusdélicares , den–
cclées
>
&
difpoféc:s comme par rang de chaquecO-
~é;rs;:a~~~SS l~~~~~·~~f~;l~O~~:Su~J~~~ Íe&ch~~~~~~
anffi-tOt en frnits. Ce fom de pecits grains ronds
comme le Coriandre, qui ét:mc mUrs font d'un rou–
ge cbir. lis ont en lcur fupcrficie, un peu de
ch.árdonce alfés agré:ible au goUc. Le reíl:e cf
l fort~~e~~e;vcau;c~~~~ufr~~
,
d:~ I~/r~~;:~~~·o1~;m:ª~~
entre les mains dans de l'eau ch:lUde jufqu':i ce
qu'on en ait tiré touce la douceur fans
y
rien memc
d'amcr. On paíl'e ccttc eau,
&
on la garde quel<]ues
jours , pénd:im lefqucls l'épais quidemcnre an fond
la fait devenir clair. Ce breuvage cíl: fon fain ,
principalement ponr ceux qui fonc
travaillés de
maux de reins ou de vdlie; d'ordinaire on y mCle
du Mays. L:t mCme eau éram bouillie fait de fort
bon miel,
&
en l'expofant au Solcil avcc de ccr–
t.1ins ingrediens , il s'en fait d'excellem vinaigrc.
Les femlles
&
le fruic de cec Arbre, qui eíl: un Ar-
~~ed~~:j!r~~n;~i:~o~~~rif~~~C:~~~;~~~ef~~:~~~~
Lenñfque
&
fa
gomme •
&
ont un goih
<]Ui
appro~
~
1
~~ ~Íp~~~odu~lLe~~(~:!~~ f~~~~r;~~ec~qfui~~~~~.b~;
d'un genre parriculier, dOm les feuilles
&
les
frtiirs
fe fuccedent les uns aux :iucres,
&
durent roure
l'~nnée.
11 jene.une larrne qui fenr le lenrifqt1e;
a~nfi
que fes
femlle~
&
fon rrónc. Elle efld'nn goü.r
a1gre
&
doux , avcc une cerraine :imertume
&
fa–
culté all:ringenre. Le noy:m forrifie le cerveah
&
l'eíl:omac ,
&
refferre le venere.
11
y
en a qui lui
don~enc
l'ufage de h
The~ebenrine
,
&
au.t fotirs>
celmde
b.
graine de Par:id1s. pour provoquer l'u–
rine, diffiper les vencs •
&
ddfecher tomes les hu ...
K