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76

M O N

core plus penecrancc que ccllc du frnir. Si l'on en

mcr quclqucs branches dans la ccrrc , elles pren-

;.~~c r:~m!rdi~:c~~~:re

í

r;r¿~~rc~sc~~:sq~~ ::~~

nouuir le ben.ial.

MONCAV."i.R.

(.

m. Scrgc, ou

é~offc

de laine croi–

(ée

&

forc déliée.

MONDIFICATIF. adj. On appelle en Mcdecinc

Ongumts Monáificaflf.1

, Ccnains ongucnts dé–

rerlifs , qui par une rcnuicé de íubfl::mce ncnoyenc

&

pnrgenc les playcs

&

lesulceres ,cancdc

la

bouc,

Ji:~~~~,~~:~,fi;rd,ce~u;;;¡~~:ode:P!1~~;~:n~:1~~

faur Otee l'ordurc en les penfant.

MONETAIRE.

(.

m. Nom

qui

a

été

donné aux Fa–

bricarcurs des ancicnncs monnoies. Pharamond

ay.lm

été

mis fur le T rOne en

410.

&

les Fr:msois

s'éc:mr rcndus mairres de la V1lle de TrcvcsoU11

y

avoit une fabrique de monnoye pour les Rom:1ins,

ils commencerent :i íutvre leur police Íllr

la

fabri–

cation

d'!

cellcqu'ils fircnt. Pour ce!.,,

il

y-c:m

(bns

chlque Monnoie un Officier que l'on

non~ma

M o–

net1t1rt,

donr

il

femble que

b

fonélion avon du rap–

porr avec. celledes Juges gardes

&

des Maitres des

Monnoies,

&

en mCme tems avec. celles des Ofli-

~~;;H~~~o;~: ~º~!~~;º~ b;;o;t~t::/1t~;!o~~~~

tesd'Oflicien éroient fous la direéhon des Villcs ,

&

!'un

&

l'autre faifoit memc fon nom íur

la

Mon–

no:c.

11

y avoir cene difference que le Monetilire

y

mectoit toU.jours

fa

qu:ilicé ,

&

que le Cornee y

mctroit ículcmcnt íon nam. Vers

la

fin de

la

prc–

mierc racc de nos Rais, les Villcscapitales des Pro–

vine.es

&

les plus confidecables , curcnr des Mon–

noics arrérées

&

ordinaires fous

b

direélion des

Ducs au des Camres des Villcs.

11

y cut :iuffi une

Monnoie d:m s le Palais ol't

le

Roi

fiufoir

fa

princ1-

f.é~~i1~e~~~ºd~ I~ ~¡¡\~~;::~:~¡~~di~c;~cl:i;-1é~~¡~

0

~~

mé.

Cela

(e

voic fur les pieces de Dagoben. oU

quelques-uns om paur legende

Montta PaltUma

,

&

d'aurrcs

Parifina civit•tt

&

cauces

EliJ_iH.1

pour

le nom du Monerairc. On croic que ce Moneraire

érait faim Eloi • Orfevrc qui demeuroir dam le

Palais de Dagaberc •

&

qui avoit écé apprem1 chés

Afferon Orfevre ,

&

Gardc ou Imendant de la

Monnoie royale de limoges.

11

y

euc ;iuffi des

Moneratres fous

b.

feconde rlce de nos Rois , ma1s

on obíerva une nauvelle policc pour la fabricarion,

puiíque le,; Monetaires ceríerent de mcme leurs

noms fur les e(peces,&. q11'all lieu de

la

che du Roi

regnanr, on y mir prcíque roU.jours le monognm–

me de fon nam.

MONNOYE. í. f. Portian d'une cerr:iine marierc •

:i

laquellc l'aumrité publique a donné un poids

&

une valeur fixe pour fervir de prix :i ronces chafes

dans le commerce.

~oiqu'il

y

ait apparence qu'n–

ne invention

G.

utile foir au!Ti ;incic:nne que le mon–

de ,on n'en rrouvc rien d:i.ns l'Hiítoire Sainte :ivam

le déluge.

~elques-uns

precendenrqu'aprCs le dé–

lugc •No6 aílCmbla. caus fes Defccndans pour le

p;ircagc de cauce la rcrrc,

&

que leur ay:mc pro–

pofé l'uíage des mefores. des poids

&

de la Mon–

noie . il leur cníeign1 non feulemem la maniere de

la fabriquer, ro1is les méc1ux: clone ils íc devoiem

fervir; qu'aprCs cerce íCpararion, les chefs de famil–

le qui avoienr pris des origin:iux: dc5 poids

&

mefu-

~~:e~r::5n~~~~~~e~!v0~~r~~~rd~~:ire~cp~;sd~~~· r~l~;

~~;~nerné~t~~ ;~n~tr~:g~:u~~~e~~'l;~re;:~f~ ~.;~

d le paíl'.I. dans rout le re!l:e de l'Afie ;

&

qu'enfin

MON

el.le

~ur

rcc¡:Ue.dans roures les p:mies de la tefre.

L

Ecnrurc Samce ne faic mention de Monnoic .

q1~e ve~s

l'an dl1 monde

2.1

ro.

loíqu'elle parle des

m1lle p1eces d':irgcnt qu'AbimelecKdonn:i

a

Abra–

h:im, pour avo1r un voile

:i

Sara qui Ju1 cauvric

le v1fage.

II

y eU auffi parlé dans le mCme tems de

qu~cre

,cens fieles d':irgenc qu'Abraham paya au

po1ds

a

Ephron en Monnoie courame parmi les

Marchands, felon ce que die l'Hebreu •

&

de cene

Agne~ux:

p:iyés par Jacob pourle champ qu'il avoir

d~~e;¡e~~.: d~nf~n~n~~;'~~:i1e~esíl1~gref~l~:1~~~ie~~

maucon cto1r gravé. comme ont

écé

:iucrefois

en

Fr:mcc les demers d'or

a

ragnel ,

&

les

MOutons

~~i:a~i~~g~:d:n~~

:al;

fa~~:eL~!:¡J~~; :~n~~:::~

jufqu'au regne de Charles VII. Ce nom

d•

Agneau

falr

connoirre que la Monnoic Ccoir marquée

dCs

ce tems-l:i ,

&

Ja

cammune opinion efr que ce

fue

;nhfi:~~s~~~~n1~~sb:~rnªs~ ;~imé~~~ J~u~~~~~

1

~~ flo~~

pays. Comme au rems que l'on ne faifoir que des

éch~nges

, les plus gr.10des richeílCs confilloiem en

bdhaux , on en

fic

tmprimc:r

b

figure , ou cclle de

lcl.trs rCtes for les premieres Monnoies que l'on

fa–

bnqua,

&

ce

fue

du moc de

PtcH.J,

qui vem diré>

T

once forre de bellial , que les Latins appcllerenr

la monnoie

PtcHni11.

Le commerc.e entre les hom-

:10~~ ;:~"~·¡f~~~~¡;7~é:i~~ ~~~~dag~~1e~~ac~71rd~~=

qucnr ce qm

~u~

érait neceffaire , mais

¡f

anivoic

fouvent des d1fficulrés dans l'ellimacion ,

&

e.erre

cf~nn:uion

dépc:ndanc de l'adreífe des uns

&

du

bc-–

fom des autres, ou des commadités , ou incommo–

d1cés du traníporr , on ne put lever ces difficultés>

qu'en convenam de quelque mayen • qui en don-

~:~c~; f'~: ~~~~~s~~~~~s

f

ufc~~~i~~~:~~~~~~:~=

mu.n1canon mucuelle. On n'en trouva poimde plus.

f.1.cile que de donner une efümarion cerrainc

&

de..

~nie

:i

quelque matiere fclon

fa

quamicé

&

fo

qua–

lné-,L'or

&

l'~rgenr

furenr choifis pour cda com–

~1~

ct_anr les. méraux les plus precieux,

&

l'on

y

Jl.ll~

mt

le cmvre comme íe pouvam recouvrer plus

a1femenr. On en railla d'abord des morce.rnx d'une

maniere groíliere ,

&

l'on donnoit ces morceau:c

:1.U

roids. Eníuire pour évicer

la

peine ele les pcíer.

on imprima une marque fur chaque porcion qui en

exprimoit

&

le poicls

& la

valeur. C'eíl: ce qu'on

~

appellé

Mom1ou.

Elle fe diviíe en France ainfi que

par touc ailleurs , en

M onnoit rltllt

ou

effeEli11t

, qui

comprend rourcs r1os eieces d'ar) d'argenr

J

de bil–

lon

&

de cuivre, qm onr cours d:rns le Roy.m–

me,

&

en

M "''"º't 1magin11irt

ou

de comtt

• in–

vemée pour

l.1

facilité du commerce,

&

compoíée

d'un cenain nombre d'efpeces qui

pcuve~t

c.han–

ger dans Ieur fubfiance. mais qui font roU¡ours les

mCmes dans leur qnamicé. On fe (ert paur cela.

des noms de

Fr11nc1

au de

Livrt.1.

Amfi la fomme

de cinqu.mrc livres ell compofée ele cinqu:mte pie–

ces , gui n'érant pas réelles peuvenr

~tre

payécs

en louts d'ar ou d":mz.enr. ou en aurres eípcccs

ayanc cours, fans qu'on changc cien dans laqn:m ..

tité de cinquantc livres. La livre de compre nume–

raire compofée de vingr fols ,

&

ch:tque íol de

dauze deniers. dont preíque roure l'Europe fe (ere

aujourd

1

hui auffi bien que nous , com:nenc¡::i fous

Charlcmagne. La fignrc enriere ou la feulc 1Cre

des :rnimaux , foit moutom. foir bccufs ay:rnr éré

gravée fur les premicres efpeces des Monnoies,

parce que les bell:iauxdonr l'échangc fcrvir d'abord

au commcrce , faiíoicnr la p:incipalc

á~he!fc

des