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M O N
core plus penecrancc que ccllc du frnir. Si l'on en
mcr quclqucs branches dans la ccrrc , elles pren-
;.~~c r:~m!rdi~:c~~~:re
í
r;r¿~~rc~sc~~:sq~~ ::~~
nouuir le ben.ial.
MONCAV."i.R.
(.
m. Scrgc, ou
é~offc
de laine croi–
(ée
&
forc déliée.
MONDIFICATIF. adj. On appelle en Mcdecinc
Ongumts Monáificaflf.1
, Ccnains ongucnts dé–
rerlifs , qui par une rcnuicé de íubfl::mce ncnoyenc
&
pnrgenc les playcs
&
lesulceres ,cancdc
la
bouc,
Ji:~~~~,~~:~,fi;rd,ce~u;;;¡~~:ode:P!1~~;~:n~:1~~
faur Otee l'ordurc en les penfant.
MONETAIRE.
(.
m. Nom
qui
a
été
donné aux Fa–
bricarcurs des ancicnncs monnoies. Pharamond
ay.lmété
mis fur le T rOne en
410.
&
les Fr:msois
s'éc:mr rcndus mairres de la V1lle de TrcvcsoU11
y
avoit une fabrique de monnoye pour les Rom:1ins,
ils commencerent :i íutvre leur police Íllr
la
fabri–
cation
d'!
cellcqu'ils fircnt. Pour ce!.,,
il
y-c:m
(bns
chlque Monnoie un Officier que l'on
non~ma
M o–
net1t1rt,
donr
il
femble que
b
fonélion avon du rap–
porr avec. celledes Juges gardes
&
des Maitres des
Monnoies,
&
en mCme tems avec. celles des Ofli-
~~;;H~~~o;~: ~º~!~~;º~ b;;o;t~t::/1t~;!o~~~~
tesd'Oflicien éroient fous la direéhon des Villcs ,
&
!'un
&
l'autre faifoit memc fon nom íur
la
Mon–
no:c.
11
y avoir cene difference que le Monetilire
y
mectoit toU.jours
fa
qu:ilicé ,
&
que le Cornee y
mctroit ículcmcnt íon nam. Vers
la
fin de
la
prc–
mierc racc de nos Rais, les Villcscapitales des Pro–
vine.es&
les plus confidecables , curcnr des Mon–
noics arrérées
&
ordinaires fous
b
direélion des
Ducs au des Camres des Villcs.
11
y cut :iuffi une
Monnoie d:m s le Palais ol't
le
Roi
fiufoir
fa
princ1-
f.é~~i1~e~~~ºd~ I~ ~¡¡\~~;::~:~¡~~di~c;~cl:i;-1é~~¡~
0
~~
mé.
Cela
(e
voic fur les pieces de Dagoben. oU
quelques-uns om paur legende
Montta PaltUma
,
&
d'aurrcs
Parifina civit•tt
•
&
cauces
EliJ_iH.1
pour
le nom du Monerairc. On croic que ce Moneraire
érait faim Eloi • Orfevrc qui demeuroir dam le
Palais de Dagaberc •
&
qui avoit écé apprem1 chés
Afferon Orfevre ,
&
Gardc ou Imendant de la
Monnoie royale de limoges.
11
y
euc ;iuffi des
Moneratres fous
b.
feconde rlce de nos Rois , ma1s
on obíerva une nauvelle policc pour la fabricarion,
puiíque le,; Monetaires ceríerent de mcme leurs
noms fur les e(peces,&. q11'all lieu de
la
che du Roi
regnanr, on y mir prcíque roU.jours le monognm–
me de fon nam.
MONNOYE. í. f. Portian d'une cerr:iine marierc •
:i
laquellc l'aumrité publique a donné un poids
&
une valeur fixe pour fervir de prix :i ronces chafes
dans le commerce.
~oiqu'il
y
ait apparence qu'n–
ne invention
G.
utile foir au!Ti ;incic:nne que le mon–
de ,on n'en rrouvc rien d:i.ns l'Hiítoire Sainte :ivam
le déluge.
~elques-uns
precendenrqu'aprCs le dé–
lugc •No6 aílCmbla. caus fes Defccndans pour le
p;ircagc de cauce la rcrrc,
&
que leur ay:mc pro–
pofé l'uíage des mefores. des poids
&
de la Mon–
noie . il leur cníeign1 non feulemem la maniere de
la fabriquer, ro1is les méc1ux: clone ils íc devoiem
fervir; qu'aprCs cerce íCpararion, les chefs de famil–
le qui avoienr pris des origin:iux: dc5 poids
&
mefu-
~~:e~r::5n~~~~~~e~!v0~~r~~~rd~~:ire~cp~;sd~~~· r~l~;
~~;~nerné~t~~ ;~n~tr~:g~:u~~~e~~'l;~re;:~f~ ~.;~
d le paíl'.I. dans rout le re!l:e de l'Afie ;
&
qu'enfin
MON
el.le~ur
rcc¡:Ue.dans roures les p:mies de la tefre.
LEcnrurc Samce ne faic mention de Monnoic .
q1~e ve~s
l'an dl1 monde
2.1
ro.
loíqu'elle parle des
m1lle p1eces d':irgcnt qu'AbimelecKdonn:i
a
Abra–
h:im, pour avo1r un voile
:i
Sara qui Ju1 cauvric
le v1fage.
II
y eU auffi parlé dans le mCme tems de
qu~cre
,cens fieles d':irgenc qu'Abraham paya au
po1ds
a
Ephron en Monnoie courame parmi les
Marchands, felon ce que die l'Hebreu •
&
de cene
Agne~ux:
p:iyés par Jacob pourle champ qu'il avoir
d~~e;¡e~~.: d~nf~n~n~~;'~~:i1e~esíl1~gref~l~:1~~~ie~~
maucon cto1r gravé. comme ont
écé
:iucrefois
en
Fr:mcc les demers d'or
a
ragnel ,
&
les
MOutons
~~i:a~i~~g~:d:n~~
:al;
fa~~:eL~!:¡J~~; :~n~~:::~
jufqu'au regne de Charles VII. Ce nom
d•
Agneau
falr
connoirre que la Monnoic Ccoir marquée
dCs
ce tems-l:i ,
&
Ja
cammune opinion efr que ce
fue
;nhfi:~~s~~~~n1~~sb:~rnªs~ ;~imé~~~ J~u~~~~~
1
~~ flo~~
pays. Comme au rems que l'on ne faifoir que des
éch~nges
, les plus gr.10des richeílCs confilloiem en
bdhaux , on en
fic
tmprimc:r
b
figure , ou cclle de
lcl.trs rCtes for les premieres Monnoies que l'on
fa–
bnqua,
&
ce
fue
du moc de
PtcH.J,
qui vem diré>
T
once forre de bellial , que les Latins appcllerenr
la monnoie
PtcHni11.
Le commerc.e entre les hom-
:10~~ ;:~"~·¡f~~~~¡;7~é:i~~ ~~~~dag~~1e~~ac~71rd~~=
qucnr ce qm
~u~
érait neceffaire , mais
¡f
anivoic
fouvent des d1fficulrés dans l'ellimacion ,
&
e.erre
cf~nn:uion
dépc:ndanc de l'adreífe des uns
&
du
bc-–
fom des autres, ou des commadités , ou incommo–
d1cés du traníporr , on ne put lever ces difficultés>
qu'en convenam de quelque mayen • qui en don-
~:~c~; f'~: ~~~~~s~~~~~s
f
ufc~~~i~~~:~~~~~~:~=
mu.n1canon mucuelle. On n'en trouva poimde plus.
f.1.cile que de donner une efümarion cerrainc
&
de..
~nie
:i
quelque matiere fclon
fa
quamicé
&
fo
qua–
lné-,L'or
&
l'~rgenr
furenr choifis pour cda com–
~1~
ct_anr les. méraux les plus precieux,
&
l'on
y
Jl.ll~mt
le cmvre comme íe pouvam recouvrer plus
a1femenr. On en railla d'abord des morce.rnx d'une
maniere groíliere ,
&
l'on donnoit ces morceau:c
:1.U
roids. Eníuire pour évicer
la
peine ele les pcíer.
on imprima une marque fur chaque porcion qui en
exprimoit
&
le poicls
& la
valeur. C'eíl: ce qu'on
~
appellé
Mom1ou.
Elle fe diviíe en France ainfi que
par touc ailleurs , en
M onnoit rltllt
ou
effeEli11t
, qui
comprend rourcs r1os eieces d'ar) d'argenr
J
de bil–
lon
&
de cuivre, qm onr cours d:rns le Roy.m–
me,
&
en
M "''"º't 1magin11irt
ou
de comtt
• in–
vemée pour
l.1
facilité du commerce,
&
compoíée
d'un cenain nombre d'efpeces qui
pcuve~t
c.han–
ger dans Ieur fubfiance. mais qui font roU¡ours les
mCmes dans leur qnamicé. On fe (ert paur cela.
des noms de
Fr11nc1
au de
Livrt.1.
Amfi la fomme
de cinqu.mrc livres ell compofée ele cinqu:mte pie–
ces , gui n'érant pas réelles peuvenr
~tre
payécs
en louts d'ar ou d":mz.enr. ou en aurres eípcccs
ayanc cours, fans qu'on changc cien dans laqn:m ..
tité de cinquantc livres. La livre de compre nume–
raire compofée de vingr fols ,
&
ch:tque íol de
dauze deniers. dont preíque roure l'Europe fe (ere
aujourd
1
hui auffi bien que nous , com:nenc¡::i fous
Charlcmagne. La fignrc enriere ou la feulc 1Cre
des :rnimaux , foit moutom. foir bccufs ay:rnr éré
gravée fur les premicres efpeces des Monnoies,
parce que les bell:iauxdonr l'échangc fcrvir d'abord
au commcrce , faiíoicnr la p:incipalc
á~he!fc
des