fl\mnce des denicrs de fes fujcts, de lui cngager
~~s~:r~~sf~n~~:r~~·[¡~vee~~1~~;e~~-i:i:1~t~t~·
1
~~:=
blit des pcrfonnes pour recc:voir rous les :ms le rc–
vc:nu de ces rerrcs
&
paycr les Créanc1crs.
apr~s
quoi les Sci,.ncurs fom afficher aux. Places pubh..;
qnes, que
I~
Pape lenr a permis d't:mprunter .cer–
rninc fommc. On donnc: un contr:u
a
ccux
qu1
ap-
f.
onem leur argent,
&
\'on s'obligc de paycr pour
1nrerer , ou qa:nre
&
de.mi?ºcinq pour cent fe–
lon les rems. Q.9and lesSc1gneurs veulenr rcmbour–
fer l'argencqu'ils ont cmprunté, ils .avcrcillenc les
créancierspar d':umes affichcs ,
qu'1ls
aycnt
3.
ve–
nir recevoir leurs fonds
&
leurs arrerages, faucc
de quoi ils mettenr le tour en dép&c au Mom de
pieré
3
lcurs rifqnes , fans plus paycr d'interér.
11
y
a plufieurs Monrs
de ptecé dans
les Pays·
Bas , comme
3.
Anvers ,
:l.
Gand,
i
Druxelles.
JI
y
en a auffi :l. l'!Ue ,
a
Bruges ,
&
ceux qui em–
pruntem donncnt fculcmcm .des gages , les
Fon~
dateurs :'lyam
13.ilfé
de ccruines ÍOmrncs polir four–
nir aux frais.
Mont-Carmel.
Nom d:un Ordre de Chevalerie,
auqucl on
a
joimpour ·les
Fran~ois
l'ancien Orclre
de faint Lazarede Jerufalem.
ll
y a une CroiI de
vdours ou de
fario
tanné
a
l'orle d'argcm for le cO–
té gauche du mameau des Chevaliers avec le mi-
~~~r~; ~~:j~~:n~: ~~~~y~~~r~~~:u~;t~:;~~t~~~
derie. Devane l'eíl:om::ic, ils ponenc une croix .d'or,
atrachée
a
un rnban de foye. L'lmage de la Vterge
cíl: :lllmilieu enéri1ail.
M ont
, dans le vieux langagc ,
a éré
employé
pour Monde ,
&:
on litdans
Je
Roman de
la
Rofc.
.
Del'autoritt'denature
~idetoutleMontalacure.
MONTANCE. f.
f.
Vieux
rnoc.
Prix, Valeul' de
quclque chofe.
Car neprifint
le
monde la m011tance.d'uneoiflre.
MONTANISTES.
(.
m. Hereciqucs auachés aux er–
reurs de Monranus, qui parut dans le deuxiéme
liecle ,
&
s'acquir beaucoup de credit par fes :i.rri–
fices, fe faiíant paíli:rpo,ur un exemplede fainu:cé,
quoiqu"il u ainit avec lui deux femmes .débauchées
qui fe faifoienr les inrerpre!CS de
la
101
,
&
done
l'une appellée Maximille, s'érran$1a de défefpoir,
ainfi que lui , parce qu'il rcjerron entre amres le
Sacremcnt de Penirence ,
difanc
qu'il
n'y avoic
point de pardon pour ceux qui. avoie.;u.commis
un
crime confiderablr:. Ses d1ÍC!ples d1fo1enr 9ue
Dieu le Pere n':i.yant pú venir
:l.
bout du deílein
qu'il
avoit
fait
de fauver le monde par la Loi
&
les
Propheres, s'étoic incaroé daos le kin de la Vier-
f~1ft-d~~·¡:;'l~~i;t ~~:csh~a~~u!eE
,s
~~;.¡¡\~bi~o~c·d~
puis dans Monr:mus
&
daos fes difciples.Aufli Mon-
~ieU:ferr:~¡r~~&%~;. i;rr;~!:~cr~~T~sXt~o\:!~
1
~ ~~
rnariage ,
&
condamnoit les fcconde.; nOces , les
traicant de fornic.:uion.
,,.
MONTANT.
í.
m.
Piecede beis drdTCedebouc. Les
~~~~~~r~~\¡~~,'~~~~·::;~;~;:¡~uY~~~~,S1~ ~~;~
tendes banans des chaffis. Les
M9n1Am
d'tmbrA–
fore
fonr des efpeccsde revCccmens de bois ou de
rnarbre ,
:i.vec des
comp:i.rrimensarafés ou en fail-
~i~~i~~s~0L1::'t:~~
,
1;:
;~,~~r~;;rº~~sX~~n~1s:i.~c~~
de-pilaflres
lon~s
&
érroirs. lis fervem
a
feparer les
:~r;;t~~~~sd~~1~,!~·;~~r~:'r~~~~.r \~ ~l~sª~o~vJ~;
Montnm de Serr"rerie,
qui fom des mam1::res de
MON
r~~
3
l~r~~~~;a~~:s t~r~~::r:
0
;:r~tt~rcs~ •
11
~
0
~:r~~~~
3.
enrrecenir
les
travées des grilles de fer. On
ap–
pelle
M9ntan1 de chArpenterie,
Les pieces de bois
~
3
e~;~~i;~~~i~:ciY~~:~t
retenues pardesarcs-bon-
Montans,
fe
dir auffi non íeulement de certaines
pieces de bois
:l
plomb
de
mediocre groílCur , qui
foútienncmle haucde l'arriere d'un Vaifli:au, mais
de
ronces les pieces de beis droites qu'on employe
aux cuifines , aux foures
&
amres ouvrages dude ..
d:i.nsdes V:i.iífeaux.
On :i.ppelle
Montant du bJton de pavillon
>
Une
piecede bois droicc ,
.i
l:i.quelle
dl:
une tCte de More
oU paflC le bi ten d'Eníeigne de pouppe.
·
Montant
>
dans une rnquem::, fe
dit
des cordes
qui vom le long de
);t
raquene.
M ontant.
adj. Terme de Rlafon.
11
Íe d1t non
feulcmcnt du Croiífanc sepreícnré les poinres
en
lu uc vers lechef, mais encore des écrev1Ri:s , des
épis
&
aucres chafesdrcífées vers e chef de l'écu.
D'al:..ur
a
deux Croiflansacculh
d'
argtnt,
/
1111
mon·
tan/
1
f
lfHtrt verff'.
MONTE'E.
(.f.
Pecit efcalier. On "Ppelle
Mont/",
daos une voute, l'exhauCfement de
la
vence depuis
fa
naiffance juíqu'au derfous de
fo
fennemre.
Mon–
tle de colomnr ,
ell la h:i.meur d une cblomnc ;
&
on
dic
,MMtl'ed'Hn t'diftce,
quand on
en
vemmarquer
l'élcvarion. On appcllc aulli
Monté~
de ponr ,
La
hauccur d'an ponr, en
la
confiderantdepuis le rcz
de chaurICe de culée
ju~~ue
íur le couronnerncm
de
b
vouce de
fa
mairreíle arah.c.
Montb.
Terme de Fauconnerie.
II
fe dit du vol
de l
"oife:i.uqui s'éle'IC
:l.
anglesdroitS par c:i.rricres
&
par degrés, lorfqu'il pourfuic quelque proye.
On appclle
M 9ntt'e d'rj[or,
lorfqu'3\J:i.m chercher
le
fr:1.1s
d
:i.nsla moyenne region de l'air, l'oife:ius'é–
lcve tellemenr qu·on le perd de vuc;
&
.11
ontt'e
p.crf111te,
quand craignanr un oifeau plus fon que
lui,il
s'échape
:l
grandes g:i.mbades.
MONTER. v. n.
Se tr">tfp9rter rn un lieu
p/,11
hatet
que celui 01lonltoit.
ACAD.
F11..M9nter ,
en rer-
~~sv~~ ~:~~~~n~ ~~n~~cab~!fur~1~~~~ ~,~~~J;u:
1111
te/
OH te!
Ec1Jer.
On die auffi,
M onter
A
á111
ou
d
poi/,
pour dire. Monte[ un cheval fans felle.
On dit encare,
Monter
fin
cheva/ , plHjinlrJ chr–
'VAH.Y ,
pour dire, Leur faire fairc le manege.
M o11ter
cíl: auffi un rcnne de mer. On dir :
M on–
ter un Vaiffe""
, pour dire, Erre embarquéd ..ns
un
Vaiífeau.
011perd1t dans cecomb11t la "191fit' de f t'–
q111page
q11i
m
n1oitu11telf/'aiffea1e.
Ondir cncore,
Monttr 11nV11iffea11,
pourdire
,~ Etrefur
un Vaif–
feaL1
&:
en
:i.voir
le commandemenc ,
V11
tri
C11p1t11i11e montolt ee Navire.
On
dic ,
qu'Vn
YAiffea11 rfl mont: de tant de CAn9nJ
, pour dire .
qu'JI
y :i. dedans canr de pieccs.- de c:i.non. On dir •
-:::;ttra11vent,
pour d1re, Pr1::ndre l':i.vanrage
du
M~~c;c~t
1
:i.~e
1
'le
a
~:n~fi!r,e ~~-~~c;i~eil }Kf~!~~bl1~
.
Montefia , vi\le d'Hpagne au RoyaumcdeValen–
ce par Jacques ll. Roi d'Aragon
¡
ce qui fue faic
en 1317. fur l'aneanciífemenr ou dellmé'tion des
Templicrs. LesSracurs de cec Ordre qui forenr con.
6rmés parGregoirc IX. éroientprefque femblables
a
ceux de POrdrc de CaL1trav:i , fous la
R~g!e
des Ciílercicns, dom on pcrmir aux Chevaliers de
poner l'habic.
lis :'lvoienc un Grand-Maítrc ,
&
o~.
les difpenfa
d~
poner J'ha?it religieux '
a
con–
::~:~.
qu'1ls auro1enr une cro1x de gueule fur l'ef-