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B4

MO S

~7cf~~~iG~~

1

~~el~~¡;~

1

etf~1i;~e:rf~~~~lef~c

s:

lt~~o~~cn~

foifoi~

un. corps )uií:mc

c~Cs-folide

, en

f~rtc

que

quoiqu'on m::irchic

:onum~cllc,mcnt dcíl~s

,

&::

qu'

1

1

y

tomb:ic de: 1

e:iu ,

11

nen

reccvo1t :\Ucun

domm:igc. On donne le nom de

Moí~·ique

ou de

Mufaºique

:i

ces ouvragcs ,

&.

les.

L~nn_s

les ap–

pellent

Opera Muftva

, comme

q~1

d1ro1C, Indu–

Hrieux,

&

oU les Mufes om pare, a cau(e de lc:ur

Oeauté

&

de lcur dé:licarcíle. Les Pemtres vou–

lam enrhcrir

f.ur

une

fi

bellc invcmion , fortncrenc

de cauces ces petites picrres , des rameaux , des

fcuilles , des mafques,

&

d':mues

figures bifarcs

de diffcremcs couleuu , qu'ils faifoicnt paroicre

fur un fond de marbrc blanc

&

noir. C'cft ce qui a

faic

croire

i

Nebriccnfis, que le mot de MoCa'ique,

ou Mufa'iquc , viene de

M

ufaum

,

qui

vc~r

dirc,

Cabinct ,

i

cmfe que

la

p\Upan_ des cabmets

é–

roienc

orn~s

de ces Cortes de pemrurcs. Enfin la

Mofa"ique rdiflant

i

l'eau,

&

l'cffct

en

élam uCs...

;~~~:::~e~u~~~!c~;~~~: ~~~i¿~~p~~~ic~~f[~: :~=

core davancagc, fion les faifoit voir de loin

&

do

face. Ceb

fue

caufe que l'on entrepric d'en revCcir

les murailles,

&

d'en faire diverft:s figureo;> pour

ornerlcsTcmples,

&

:;meres grands édifiw:es. Les

Ouvríers qui ne

fe fervoienc

au commencemem

que de picrres

naturcllcsd-a.ns

ce travail, s"avife–

renr de contrefaire des pi.erres ?e differ_cmes

c~:m­

lcurs, afin qu'ayanc plus de temccs , 1ls puílcnt

imiter micux

la

pcinture. lls fo fervircnt pour cela.

du verre

&:

des émaux, dom ils fircnt un nombre

~~~:;¡~~s:~~~e~e

0

~~cesa:a~~~e~

0

~~~i ;;~~~~~s

iuf-

font

&

un poli mcrvcillcux , font de loln.

un

effer

rrCs-agréablc ,

&

rcfiílenc

i

comes les inJures de

l'air, ainCi que le marbre mCme.

MOSCH. _f. m. Plante qui crolr en Egypte,

&

qui

f;uf1J~sll~nq~~~~~~~~ %~~~,;~~!~r~ev~~~~- ~~li~

cige, done l'une ell grande,

&

l'aucre petite. Ce'

~~~~~~~ !:~~

~l.an~

:t~~~u~A~~~;:

1

cft~~1~~~~

d'cmrc le tronc

&

b. t

ige des feuillcs , auíquelles

fucccdcm descellulcs rondes ,oU

dt

renfe1mée une

fcmcncc naire , pcticc , amere

&.

mufqné:c. On

l'appcllc

.Abrlmo(ch,

c'ell:-i-dire, qui a de l'odcur

d'un mufco1·iental. Elle a en effec,l'odcnr,lacouleur,

&

le

galle

du mufc le plus excc)lcnc , ce qui fait

¿:.~el{~~~~~~~ f~~~~~i~~ ;l;~ ;;:~/1~sm:l~a1~~f~~

cuites dans l'eau, refolvendes rumeurs

fur

lefqucl–

h:s on les applique. On fe (ere de b. femence pour

en faíre des pillules qui fouhgenc les femmcs

fu–

jcnes aux vapeurs de mere •

&

on leur fait revenir

les mois , en faif:mt enuer par la matrice la fum¿c:

de cene graine.

MOSQYE'E.

(.f.

Temple des Mahometons, defti–

né p

our l

'exercice de lcur Religion": Les Mofqu¿cs

(.ui

fo.ne

bities ordinairemcm , comme de gr:indes

d~~~ess ~;~~C:il~~ 'c~~;~;ti!'en~~~e%; ~~~;ab~Íq~~~

&

ele q\1clques p.ú13.gesde l'Alcoran qui

fonr

peims

contre les murs, avecun lavoir

i

cOcé qui

a

plu–

Cicursrobi,nets.

11

y

en a de Royales , fondées par

:;:~~Cjfi:~.[SL,a~~~~~~sa~rl:~e~:!~~s ~e~~~

merñenc riche ,

&

l'on y voit grande qu:mticé d'ar–

gen.ceáe

&

de pierreries. Le combeau de Mahomot

qui ell de marbre

1

en ell tout couverc ,

&.

parfe-

~~~e;~~~~e;~1~~~;;~~ve~:;~C~llc:~~~~:n:iff

l\JOTMOU

&u miiieu de cette Mofquéc , entouré de grands

baluflres d'argcm,

&

orné de troiscens lampes qul

ne s'ércignentp.mais. On vcur que

Mo[t¡uü

vicn–

ne de l'Icalicn

Mofcheti,

que l'on/¡rétend Ccre

f:m

~~r~1J~n~~~r:i'~~e1~~,v~~\;c~~ ~':;,1~

n

~~~u~·a~

caufe que dans l'Alcof3n des Tu[CS ,

il

cíl: forc

p:i.r–

des

mi

lleres rcligieux pourune vachc

ll

dit que

~~ci~:~~K

1

~;sª~~

1

;;ti~n~ad~~/(~~uvl~~~l~:S~~~

ba:uf

1

a

c;aufe dequoi les lfraCliresfircnc un Vcau

d'or au Deferc,

pa~cc

que c'écoit le Dieu du Pays ·

d'oU

ilsétoienc

fonis.

MOSSE.

(.

f.

Sonede

b~<e

qui íe uouve frequem.

ment dans la nouvelle Angletem:. Elle eít de la

grandeur d'un Taureau, ayanc la

tCte

d'un

Dain

avec lescomes largcs

qui

mucnt tous les

~ns.

Elle

a

le col comme un cetf, le crin foncourr.

qui

def–

cend du col

le

long du dos, les jambes longues,

de

grandspiés

a

la maniere des v:i.ches •

&

laqucue un

pcu plus longm:s que cclle des Dains. La

ch~\r

de

cct animal cll d'un aflCs bon goUt. Les Sauvage.s la

g.udenc

long~tems

fechée au vcnt. Sa chair eft auíli

épaiílC quecelle d'un b<ruf,

&

n'cllpas moins uri–

le

3.

bien des chafes. Cc:s bCtes fe trouvent en

quamité dans une

lílc

prb de: la terrc fermc , oU

les Sauvages les ercnnem en allumanr pluficurs

feux . aprCs quoi ds environnenc le bois,

&

les

chaílenc ven lamer oU clics fe jenenc.IIS les

y

pour–

fuivem avec leurs caoots ,

lk

lc:s ruem.

MOT

MOTTE.

f.

f.

Pecic morceau de terre , rléca.ché

dlt

reíle avcc la chal'fhe ou avec

la

bCche. On dit en

termes de Fauconnerie ,

qu'Vn

0 1fe1tH

prend mottt,

~r=:.d

au lieu de

Ce

percher fur un ubre il fe pofe

a

Mottt,

fe

dit

auffi

d'une élevation 2rri6cicllc

:m–

prCs des vieux Chiceaux , qui

eft

une marque de

Ch3.tellenie. On y cenoir auuefois les plaids

&

les

affiícs

fous un chenc au pié duque! étoir une grotTe

pierre , qui écoir le fiege du Juge.

b.

raifon étoit

a6n que taus

y

piHfem venir en ffirecé.

MOTTER. v. a. On die en termes de chafJ(:, que

ln

perdrix fe mottmt

,

pour dirc , qu'Ellcs fe cach.c:m

derriere les motees.

MOU

MOUCHE.

f.

f. Petit infeél:e volant

qui a

des cor-

~~~~?itf~1Íc~~~o:~.(~~:i~~; i·h~mid~/de~~t~.e~~o~:~pSec;

yeux fonc de couleur de pourpre •

&

cntre-deux

ll

y

a deux petires lignes qui les féparenc ,

&

c'c(tde

ces ligncs C¡ue

fon:ent ces comes Les ailes des

mouches fom mcmbrancufes,

&

leurs jambes

ve~

~a~ie~l~c~:,~t l·~~~~~~:~in~u~f:¡f;ª~~:~~:~~l;t~~

ficurs autrcs ,

&

d~

:arméc de deux ongles ou pin–

ces • emre lefquelles on

0

couv~e d~

,PCtits

p~ils.

Ieuu piés

fom

couvcrts

d.

une m6nue de pemes

pointes faites commc les pe1gncsdes Cardeurs. Ces

poinces leur íervent

i

s'artac_her aux moindres in–

égalités des corps les plus polis. Ellesonc íur le ven–

tre de petites incifions faites en forme O'anne:anx ,

avc:c des poils vers

la

queue. Tout le rdlc de

Icor

corps e(l vc\u d'un gris qui cire

un

peu fur le noir.

Elles fe fervent de leur aiguillon

pour

fuccer le fang

de' animaux. On tiene qu'ellcs vienncnc d'un ceuf

blanc rcvCtu de deux

pclUX

ainfi que les a:l1fs des

poulc¡ ,

3'

qu'il en fc,¡c d'aborci un ver• ayant les