8.z.
MOR
MOR
écroitel ,
l?lus
no:•. e;:s ,
plu.> molles
&:
longnettcs.
gu
&
élevé,
.&
qui tire fur le noir. Elles vont toQ..
~~:/~:~~u~~a~~~~~rsq~~~~
1
~;~~~i~~~·~~~~~r,te~
qui fonc rayées
~n
fason d'écoilcs. Son fruir qui
.
cíl: rond
&
amaíle en forme de
g~appc
.. rend un
JUS
-
vineux un peu moindre que celu1 de Gcncvrc,
&
enferme une: grainc pccitc
&
blanche. Ce fruit n'dl:
p:is d'une mCmc couleur daos toutcs les plantes. U
y
en a
qui
en prodniícmde noir,
d'aucres
de
p~ne
&
d'aucrcs de ven. Sa racine ell:. bl:mche
&
bien
munic de capillacurcs. La Morcllc
croit
aux jardins
&
aux v.crgcrs , le long des grands Cbcmins
&
par-
{~~;:ve:i,:~~tia~~:r~t~~~ Í~t~
1
ifl~~·~~:t:nCrldcª;~~~~t;i~
gesqui portent une Aenr bleuc comme celle du
Mouron. Sa racine eíl: de la groffeur d'Un doigt,
ayant avec foi pluíieurs pe tites raclnes auachées.
Ce.etc racinc enduite gucrit les
fiftulcs
des yeux
qu1 viennenr auprCs du ncz. les Lacias appcl–
lent cene herbe
ÁHriculamNr11;
&
les Grccs .,,,.,,.,,
~u
mot
ihm.,
Forét.
d.
c:i.ufc
qu'elle
{e pl:iir aux
lteux remphs d'ombre.
~~~poe:.111~:tj~~pd·:sí;seÍ~~~{¡~ ~
t:
f~:f;~\~~
5
a~;;
de l'huilc rafia
&
un pcude
vinaigre,
dl
fingulier
:!.UX
douleurs de cCcc, caufécsde chdleur,
&
rnCme
aux phrcncriques
&
aux inAamm:uions des panni
4
culcs du cervcau , ét:mt appliqué fur le front
&
for les temples en fac¡on de hmmcnt.
Il
en bon auffi
aux inflammarionsdes yeux , cnduit fur le from de
la
mCme Coree. Gargarifé avec du vinaigre ,
il
fert
:i
ccllcs du goíier
&
de
l:t
lucuc. On
le
mClc dans
lesongucnts quºon eréparc pour les ulceres malins
&
qui ne fom pas ;ufés
i
gucrir. En
fin
la
Morc~le
efi: proficable en tout ce qu'il faut refroidir, deílc–
chcr,
&
c:fi:rcindrc. C'cll ce qu'cn dit Matthiolc.
Ccue Plamc efi: appellée par les Latins
So!anum
horte,,fe
&
fari11Hm,
&
par lesCrees
~fÍl.t:"H
&
~fi:x
..,.
On trouve en divc:rs endroits de l'Egypte plu–
licurs cfpeccs
de
Mord
lc '.&
fu.r-tout cclle qu'on
y
appelle
'[)111ur~
,
&
q1.ilefi: pnfe par quclqucs–
uns pour la noix methe
l d'Aviccnne. Sa racinc cft
longue, éeaiílC, rougc3cre, d'une odcur ues.for-
~~ ·fo~t ~~~tf;u~sª~~em::l~:ºidcº~~~~:~e ,'~~~é~~t:~
Morelle
3.
fes fcuillcs d'un brun enfoncé,
fa
Aeur
:i.II(:fz
bcllc
&
odorante,
&
fon fruic rond, couverr
d'une maniere de coquillc épincuíc
&
quelquefois
fans épines, laqudle renfermc quamité degraines
jauncs
J
qui deviennent pilcsquand elles fom mu.
res. lesbandis d'Egyptc fe fervent de ccue erainc
pour enyvrer les Marchands dom ils s'accoílem en
feignam de voyager comme eux. lis mCicnt de cene
grainepiléedansquclquc viande ou quelque boiffon,
forfqu'ils íom prCtsde
{e
mcttrc :i cable,
&
Ja venu
en
ell celle que ceux qui en prc;nncm demcurem
affoupis quclqucfois dcux ou trois jours , ce qui
donnc :ices banditsl'emiere focilicé de lesvoler,
&
d'Crre loin av;mc que les Marchands íoicm forcis de
leur aCfoupiífement.
MORESQ..UE.
f.
f. Sone de pcimure foitc
:i.
la
ma–
niere des Maures, qui coníiíle en cenains rameaux,
d' oMoncm des feuillages qui fom faits de capricc,
&
d'unc maniere • qui n·a rien de naturel.
M.
Feli–
bien die que l'on s'en fen d'ordinairc dans les ou–
vrages de damafquinerie ,
&
daos quelqucs orne-
M~~slt~r.%~~~~t~:e~ ~re~~t~:i;·arties
d'11cirr pref-
t¡He
imperceptib/~1
qui reftmr aH taill1mt d'Hn coti–
ua11, d'Hnrafoir, (frc.
lor.fi¡u'on le1
a pafft'1[Hr
la
meule.
A e
A
o. F
n..
Lesourils que l'on affüce d'a-
~i:r~;iralffif~~;:u~:;~~~; l~:!'re:i~
enfuite Cur la
MORFONDURE.
f.
f.
Maladie de Cheval qui
lui viene d'humeurs impures qu'il jene par les na–
ÍC2.1\X.
Ces humeurs le fom toltíl"er plusou moins,
&
lui
caufenr des
dégoU.ts&
des bauemcns de
flanes. Quelques.
uns difentauffi.
Morfondemrnt.
MORGELINE.
(.
f.
Herbc produiíam pluúeurs ti-
.
ges qui vicnnem routes d'une racine,
&
ÍOnt
uñ
pcu rouges par le bas,
&
aucuncment c1eufes.
S~s
eufil!esfont étcs ,icor
longuencs
&
onr le dos
ou-
M
~r~~~!·:~~ l~Íe~~~~ ::ich~~i~ 0~1ºJ·~~'m~~i d~~
bo~d ce~x
que l'on amcnc en prifon
~
afin que les
Gu1chet1ers ayam le tems d'exammer tous les
crairs de leurs vifages • ne puirfent plus manquer
i
les reconnoitrc.
Mtrrr~
H>I
prifamner
a
f1t
mor!.Ht.
Onle
l.zi./fa long·temJ d
ftt
morgue.
MORGUEUR.
f.
m. Celuiqui riem le guichet de
la
rnorgúe.
11
y
a toU1ours deux ou rrois Morguc:urs
M~a~~~~f.'f."~te::i~~:
.. Pertc
qui
arrive par mon.
Et ne fut mie t.,rand Morie
,
Selle morut
1u
gr11nt pechil'.
MORtLLE.
(.
f. Sorte de Champignon qui viene au
Primems ,
&
qui eíl: troüé par-ddfus comme une
éponge otl commc un rayon de:
miel.
AprCs qu'on
a
bien lavé les Morilles, on les fair bomllir pour
les mecrrc dans des ragolm. Ce mor, fclon
M.
Me–
nage vienede
Alomm
;
:i
cauíe de
la
rdfemblance
qu'a la Morillc avec une mUrc, ou de
MorHcla
•
mot Gaulois que quclquc:s Auteurs employcm dans
la mCme lignification.
MORILLON. f. m. Raifin doux
&
fon noir qui
faic
de bon vin. C'efl: le meilleur plam des vi.
gnes.
MORNE.
(.
f.
Tcrmc de Blafon. Cercle ou excre–
miré ronde d'un bíiron , hucher, ou autrc chofe
femblable. C'cll ce qu'en die le Perc Mcnellrier,
qui fait venir
Morne,
de
MHt"tna;
ou
MHrenula,
;~~~1~c~nbf;:~~e~~(í:~pÍ~i!~r;º~~:
0
~:"~~~=
dant
la
queue comme les ferpens.
M O R NE'. ad;. T erme de Blafon.
JI
fe dir des
Lyons ,
&
autres Animaux , fans dems ,
br:c,
langue , griffcs
&:
queue.
D'az:,ur
nu
LJº" monté
d'or.
MORPION.
f.
m.
Pcric infcél:e qui a une infinité
de piés ,
&
qui fe mulfiplic beaucoup en
fort
pcu
de ccms.
11
s'engendre daos la peau ,
&
aux four–
cils, aux aiacs , aux aiílC:lles,
&
:i tous les lieux du
corps oU il
y
a du poil.
MOROCHTUS.
(.
m.
Pierre que quelques-uns :ip–
pellcm
Galaxia
ou
LeucoJ.rAphi.1,
&
que Diofco–
ride die qui croit en Egypte. Les TifJCrans
&
les
fe~l~:~~;~eifi~~~n~~~l~r!
1
~ir~~i~ ~fo~d:;:~ºl~~
mcur,
&
fcmble
~tre
propre
a
refitrrer les pa–
res du corps. Prií& en breuvage avec de i:eau, elle
cfi bonnc
a
ceux qui cuchem Je fang 'amliqu'aux
fluxions d"ellomac,
&
aux douleurs de la veílie.
Commc clic eíl incamatine , oñ lameraux collyrcs
liquides qu'on prépare pour lcsyeux, dom clicar·
rCte les ffuJ:ions. En Grec,W,•xfo,
MORS
DU
OIABLE. f. m. Herbe qui croic aux
lieux non culcivés par les bois
&
les buiffons ,
&
(c:~~(,~~~~:inp:~:;u¡ri~n~:111~:~i~~cr:~e;:~~ca~
1
:
plus lirfée. Celles qui viennenr amour de la cige ,
qui adcux coudécs de hautcur, fonr plus perites,
plus écroiccs ,
&
ul) peu deccelées rout
i
l'entour.