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S8

M 0 U

trlvers de1-aquelle la m;tnivcllc paflC, On l'appelle

.l.urremcntV1ro/er.

Les Vicricrs onr des

p

iec.Cs de vitres qu'ils :i.ppcl–

lenr, lés uns

M0Hlmet1 entr1enchoir1,lcs

autrcs

Mo11-

li11etJ á0Hble1,

&

les

aucrcsMoHlintlS en 1rancho1rs

évúll1.

,

.Jlt/011/inu·,Cc

dirnufli d'unc forre de rourd'eícrimc

qui fe

foit

en maniant en rond amour de

foi

une ha–

leb:irde, un b:imn

:i

dcux bouts, ou quelq1;1e aucre

:mne femblable , avec u.ntde vítcílC:,

qu'on

ne

puií–

fe Crrc offenfé de fon cnncmi.

M O U L l NI ER.

(.

m.

Ouvricr

a

qui on donne la

foye

pour la filer,

apr~s

qu'on l'a devidéefur lesbo–

bines.

MOULT. adv. Vieuxmot. Beaucoup. IlvicmduLa–

cinMHltthn.

1e vo7 merveille, dont

m~ult

je

m'(b1t~il.

. MOULURE.

f.

f. On appelle au1fi en Arch1<elhrc

routcs les parcics éminemes ,

qu:urécs

&

rondes ,

droites ou courbcs, qui d'ordinaire ne fervenr que

pour lc:s orncmens,

fon

en pierrc, foit en bois.

La

MOH/11re liffe

a

pour unique ornemem la grace de

fon conrour;

&

cdle qu'on appcllc

Mo11lure ornle

,

di:

tailléc de fculprure de rclicf ou en crcux.

Mo11-

/11rr1nclmEt

,fc dit de couce facc qui n'cíl: pas

i

plomb,

&

qui

panchc en

a~Ticcc;:

par le haut,

afin

de gagner

deb foillie.

MOURAlLE. f. f. Outil de Maréchol, que l'on "P–

pelle autremenc

Mora11le.

MOURGON.

f.

m. Terme de Marine. Nom qucl'on

-donne

i

cclui qui plonge dans lamer

1

afin

d'ycher ...

chcr ce

qui

combe des Galcrcs.

MOURON.

(.

m. Diofcoridt:dirqu'il

y

a

dcux forres

de Mourons qui fom fenlcmcnc difFercns

en

Rcurs.

Celui qui les a rouges ell lc mile, le Mouron femel–

le les

a

bienes. Ce font de petires herbcs fort,bran–

clrncs

qui rampent r ar terre.

&

jettem leurs tigcs

fl~~iÍ~;:~e~~~u~i5e~~u~ll;~IFe~t~~sl~p:~i~~a~~~.'e~a~e~

die

quo les deux Mourons onc

une

vcrtu ahllcrlive,

&

une certaine chaleur :mraétive, par laqnclle ils

auirenc les tronCjons

&

aurrcs chofcs qui fom demeu–

récs dans le corps¡ que par ccttc

m~mc

quafoé leur

jos tiré par le né:s purge le cerveau,

&

que deffe–

cham fans aucune mordicarion

1

cela ell cau(e qu'ils

foudem les pbyes,

&

donnent remede

:i

celles {ui

~-i~irfsº~:~{,;,~Ae/~;~;eJc~';:ufcpqe~~el":s•;~:~~;d~v:~

rene leurs feuilles. Outre cenx qui ponencdes Reurs

~~~~¡:~u~~~faeuu~~ ~::fsh~:t;c¡!?pe;~;.e~np:~~~

ufage.

Mo11ron.

Sorte de lezard t:ichecé qui pique avec

fa

qucue. Son venin cfl:froid. On l'appclleSourJ en

que'quesliei..lx.

M

O

U R RE.

f. m. Jeu qui nous efl: venu d'halie,

oll il efl:

fon

commnn. Deux ferfonnes y jouenc en–

femble en fe montrantlesdo1grs en panie é:lcvés&

en parcie fermés, &cclui qui devine en mCme-cems

le nombre de ceux qui

fonc

élevés, gagne ce qu'on

joue.

MOUSSE. f.

f.

Vieux mor. Gueule.

M O U 5 Q_U ET. f. f. Arme

:l

fcu compoféc d'un

full, d'un canon . d'un fcrpcnnn

&

d'une détente.

Sa longueur ell n:glée

:i

trois piés huit pouces de–

puis l'excrCmité jufqu'au baffinct. Sa bale doit pcíer

une once. Cctte arme cft la plus commode de cou–

tcs celles·done on fe fen

i

i':'lnnée, c:mt pour

atta•

'Juerque pour fe défendre. II

y

a encore le

MONfq11a

~:';~Ía~~~!:f;~np~i;~cq~~~1~c~~~c~~~d~c~:~:

3

p~iíl~

nrc.r comme on tire un de nos moufquets. On a

MOU

bc(oil1 d'un biron fourchu fur lequel on fair rcpo.

fer la piecc vers le milicu qu;md on veut

la

déch:ir–

ger. Sa bale peíe cmre une once

&

demie

&

deux

o_nccs. Du Cange dérive ce mot de

M11fchett11,

an–

Ctenne machine

i

pouílCr de gros ttaits. M. Ména–

ge le

fait

venir de

Mojl¡11eto

,

oifcau de proie que

l'on appelle

Efmo11chet

,

&

Covarruvias de

Mo[–

~~:r:~::

pré:tcnd:mcqu'il a écé invencé par les Mof-

MOUSQyETAlRE. f. m. Soldar :\pié qui porrelc

m_oufquet.

11

doity avoir lesdcux ricrs de Mouf<¡ue.

ta1res dans les Compagnies d'lnfancerie

1

&

un uers

dePiquiers.

1

On appelle par excellence

Mo11fq11etairn,

deux

C~mpagnies

trCs-celebres porcant le Moufquec,

&;

qw.

com~attenc

ramOc

:i

pié, cancC1t

:i

cheval. Le

Rot eft Capiraincdel'une

&

del'aucrc,

&

le

C"m–

mandaot parciculier de chacunc prend le Ütre

de

Capiraine-Lieutenant. Ces deux Compagnies fonc

dillinguée~

plr la 'couleurde lcurschevaux.

Les

uns

font

gris,ce qui

~t

les

Mo11fl¡ue1a;rutri1

ou

Gr1111d1

Mo11fq11uaire1.

Les

autres fonc noirs,ce

qui

fait"

ap–

pellercene Compagnie ,

lt1 Moufl¡11etairt1 noiri,

ou

ptt111 Mo11f'Jue1airts.

lis ricnnencrang de Gendar4

mes ,

&

marchcnt aprCs les MoufquetJires

Eco[..

fois.

,,...

MOUSQyETON. f. m.

Ejpect defuft/, d•ntlte•••n

efl plu1 co11rt '}Ht

fu

fuji/1 ordinairtl,

&

le calibr•

gro1 comme1111mo11fl¡11et.

Ae

A

o. Fa.

Le Moufquecon

dl:

:i

peu prCs de la longueur de

la

carabine, mais:

~¡~1Teº~sfu~~~n{.ecL;rcbh~!; <=J!r~~~~~l~~:~~:~,

1

~c!

Gardcs

des

Gouverneurs, les Valets

i

la

fuire de .

!~~:~

Maicres en camp:igne portent

des

Moufque4

MOUSSE.

f.

f. Petite herbe griG.rre qui croic fur le

tronc

&

fur les br:inchesdequclques :irbres,& quel–

quefois

fur

la terrc

&

fur les pierres. Diofcoride die

qu'ellt' fe ;crouve aux cedrcs, .,ux tremblc:s

&:

aux

chCncs; que

la

mcilleun: eíl: celle du cedre ,

&

en–

foite la mouílC du tremble

¡

que la blanche

&

celle

qui cíl odorante , efi bonne; que cellequi rire fur le

noir ell de nulle efli:nc. L:i Mouífe efi: allringentc.

On l'emploie .:mx huiles,

&

fur.touten l'onguentde

:~~

1

c!~~

1

1::0~~~~d~:.

1

e~~:;~rº7; ~~~em~~~cli~

plus excelleme

&

la

plus odorante Moufü: d'lralic

cft:

celle qui croit aux Mdezens,

&

qn'ayanc eté

un

jour concraint de coucher en une monragne oU

il

y

avoit quamhé de ces :irbres touc barbus

&

bl.

ncs de

moufli:, les Bergers lui voubnt donner le

plaifir

d'une chofe qui devoic lui étre nouvelle. :illumerent

ceue mou{fo, qui commeny.i. foudain

i

bríi!er de

telle furie

&

a

faire un

fi

~rand

bruit

J

que la pou–

dre

i

canon n'en eút pas fair davantage. Elle ren–

doic une bonne odeur. Les Apothicaires, fuivanc

les Acabes appellent la Mouífe

Vfoea ..

Avicenne

die qu•elle

dt

forc bonned:ins

le~

medecmes

~u'on

ordonne ponr les défaillancc:s de cerne. En Grec

~,e,,.

Les Modcrnes appellcm

MoHffe ttrrtj}re

,

une

~~~:~~¡(~'~!~~t;t

::

r~i~~'/;~~~~sf;l~ilf~?uºni~e~~:s~

Ces farments ont la p!Up:irt fept ou huit aunes de

long,

&

il en fort d'amrcs pecics rameamc, avec

des feuillcs faites commc les cunes du pigner. Tou–

te la pl;imc ell feche

&

3pre au manicmcnc,

&

de

couleur verte ciram fur la paille. Elle fe uaine p;'lr

rerre

&

parmi les pierres chargées de mouHC, s':ip–

puy:mc fur de pcmes t;'lcmes capilleufes qui forcenr

des farmenis mCmes comme les racines du licrrc.

Ycrs le mois de

J

uio elle produic

i

Ja

cime de cc:s

fatmcms