MUL
cH111
P"Jl
•
comme
,t
Or/tJL'1J
&
/JtHXadjttctlftl,
et
mot
Muy,
pour une cert-ame p1.r11011
de
ch111np
,
tout
ainji 'l"'º'!Í"itailleur.1 le mor d
Arpenc;
&
d1t-on,
JI
a c.'
l.ntde Muyds de tcrre,
&
Ma rctre eíl: de
ram de Muyds , comme
li
vous diliez de tant
d'Arpens.
Ml:JL
M~~~~;u:
1
~~(r~~·t~é~d·~:e~ndi~~~:~dC:uª:~~=
¡~eois ~~n~~t~~~cN~~:c~o~W:l:;~~fu~sL~s.E?:~
pece
&
d'une mere qui fonc de difference Rehgton,
comme d'un M:iurc
&
d'une E(pagnolc.
O!!el–
qucs-uns écrivcnt
M11/1ttre.
Ce mot
viene
de
Mu–
/u,
Animal engendré de deux diverfes efpeces, ce
qui le
fa.irprendrc en Efpagnc pour une
fon
grande
injure.
MULE.
(.f.
BC:ce de
íommc cngendrfo
d'une
CavJ!lc
&
d'un Ane , ou d'une AneílC
&
d'un Chcval.
Cet Animal eíl: íl:erile
&
d'un grand ufagc en Efpa–
gne, oU la p!Uparcdes carroflcs n'ont qu'un ancla–
ge de Mules. On cienc que la Mule
a
l'odor:u trCs–
fin,
&
be3ucoup de fympathie avec les 01fcau1.
aquaciqucs.
MULET. f. m. Animal de
la
mCmc efpcccquela Mu–
Je
ér~mt
engendré d'un Anc
&
d'une Cavalle, ou
d'un
Chev:i.I&
d'unc AncCfc. Les Mulcts n'engen–
drcm poinc
a
c:rnfe qlfils vicnnent de differen-
~~u~f;f~~; ~~;f~r:i¿.u~~"~f~~nacu~;:f~¡;t~:,~:
au lieu de Muler.
M11/er._('oirfon
de mcr qui dans l'été monte dans
:u\~
i.re!
il
cíl: exccllenc,
&
a
quelquc rapport
a
la
Po:U;~;'~~~~d1l~~y:n~~n;~n:id~:r. ~~~ea~~e~~
porte trois m.lts avec des voiles latines.
MULETTE. f.
f.
Terme
de
Fauconnerie.
On
ap–
pelle ainfi. dans les oife::mx de proie • le geíier oU
combe
la
mangeaille du jabor pour fe digerer.
Qu:i.ncl le gefier d'un oifc:au efi: embaru ílC de cu–
réesqui
Conc
retenues par une humcur vifqueufe,
&
gluante , il
fe:
forme quelquefois une pean que
l'on appellc
DMble m11/uu.
On le purge de cene
fccr~u
par le. mayen des pillules
qu'~n
lui faicava-
On appclleauíli
M 11/ctte,
La
partie du veau qui
luí fercde fac ,
&:
oU
la
preíme dl: conccnuc. C'dt
ce qu'on appclle
Cailluu
aux moutons,
&
dans le
bamf
Fr1111che-m11/e.
MU
LOT. f m. Petit Animal qui fouit
fo.
terre comme
fonc les u.upe-; •
&
qui eft: une efpcce de íouris
•champCtrc. II ron!!.C les oignons des plantes ,
&
la
~~~in~ar1~s;;.:s;off:;u~IJi~i~~~¡ff¿~r -z:~r 'ceR~;~
ñ
cauíe qne les Larins appellem un Mulot
M111
"grefti1.
D'autres veulenr qu'il viennc de
M 11lo–
den,
mot Celtique , qui vcuc dire la m!mc cholC.
da~~·a~!'~~I~~ p-;e":á;:,~';bie~Íu~f!~ueCU¡1 Pj;~~
avecpréc1pitation.
MULTINOME.
f.
m. Terme d'Algebre. Grandeur
compofé~
de plufieurs
gr~ndeurs
incomnieníura–
bles. Voye. BINOME
&
INCOMMENSURA–
BLE. C'efi:
h
mémc chofe que
Pol¡11om,,
MULTIPLE f. m. Tc:rmc d'Arithmeciolle. Nombre
~u~:.n 1~~~e~St· ~~ ~n;;:uf¿~f~e~~s/º~:·~~":o~~i~l~~
cinq fo1s .
&
i.o.dtle Mulnple de 4 .
l!<
de
S.
par–
ct qn'il conticntquatrc
fois
lenombre: de
5.
&
cínq
MU M MUP
foiscclui de 4. fans aucun reíle.
MULTIPL!CATION.
f.
f.
Terme d'Arithmetique.
Operar.ion par laquelle on prend ou l'on rc:pcte un
nombte autant
de
fois qu"il y
a
d'unités dans
tui
nomb..re donné. Muhiplier
4 .
par
3 ,
c'eft prendre
+
trois
fois,
ce qui fait
11.
Le nouvea.u nombre
qui fe trouve par cette operation , commc
u.
~ans
cet exemple,s'appclle
le proáHit
desdeux prem1ers,
ou fimplemem
prod11i1.
O!iand on mulriplie un
;~~::,p~~!:w:i:é~·~~~~~n:~ iu~~uij~n:u~Fi;ti~
par un nombre
plus
grand que l'unicé, il donne un
r:~:t~:,\~sp~~ª:~"~u~~~~ :U~in~~~
3
~uc~e~~u
1
:u~
,ºil
donnc un produit moindrc que lui ,
4
par
f,
ce
n'cíl: que 1.
La
mulriplicacion eíl: oppofée
:i
la
di11i–
Jion.
Voyez DIVISION.
Onappclle
MH!tJpl1C1llio11 compoft'e,
cCllc oll
il
entre des gr:i.nJeursde differenccs efpecef , comme
Gonmulaplie
J
livrcs par 4livres
>.S
fous , tode–
niers, ou6dégréspar sodégré:s 15.minutes.
SS
fecondes , &c.
La MH/tipllcati111 jimple
efi: cellc oU
il
n'emre point de ces grandeurs differemes.
On mulriplie aufii les lignes les unes par
les
au–
rrcs. La furface d'un parallclogramme n'eft que
la.
~~~~!C:~~~;f~ae:l~cdae~!c~ul~;;c:~.fo~d~·~i:n~
qu'on mulrielie ces deux cOcés l'un par l'aucre pouc
avoir
la
ÍULfucc d'un pac.atlclogr5mme. De mCme
;e~¿~:i~~:~~"/f;~l~~~Ji~ead~~·;~i~~: ~~~:'~a r¡i~
gne de
fa
hauteur.
MUMIE.
f.
m.
Corp1 embaHmt'
.1
la manieredeiancie111
Eg7ptien1.
AcAo.
FR. Ondic auucment
Momie
&
M~:~jt'~ºlecdi~a~~~~·termes
de Medecine ,
&
c'cll fclon Vanhelmonc l'efprit lmplanté: ,
fur-
tout
d;ms les cadavrcs, d'oU les efprits mffuancs fe íonc
diffipés
&
en
volé~.
L
'efpnt taffo:mt eíl r.ommé
p:areillement quclquefo1s
M11mie,
dans le:: fuje1s
vivans,
&
¡:
peut fervir pour
la
tr:i.níplanr:uion ,
pourvU. qu'un rices l'attirc
&
le déterminc; une
~~~~~e,
1
O~¿c::ce~r~; Joi~~jé~;~rl:~:~!~!e~r~~ ~~~
mie ou efprii"tancimplancé qu'inffuam du nouvca11
~~~~~~i!t~~cfi~r~~·c~~:·~!t ~~~;t~~j~~i:nl~~~~~~~~
~~:f:~!~~~~\~~:~ªe~:e:~ec::!:e~i!"~·o~·~g~~{ ~7r~;
&
expliqucr
le~
cun:s magnetiques ,
&
d'autres pa–
reils miraclcsde la narure.
M UP
MUPHT!.
f.
m. Celui qui' efl le chefhonoraire de la
l oi dans couc l Empire Orcoman ,
&.
qui en inccr–
prete coures les qudl:ions. Le Grand Seigncur ne
donne cette place qu'iun homme de probité
&
forr
fc¡:av:mt.
11
lni l:iiffe une: aucorité cnriere ,
&
ne
s'oppofe jamais
a
ce qu'il juge ou decide.
11
l'en–
Vole mCme confulter, lorfqu'il veut enrreprendre"
quclquechofe qui foic de quclquc imporc:rncc pour
}~~~~~~ ~~~;·Ítv~~c'/a~;~~~t:n';;r~i:~;r~!"L:~
le :'lo1uphti n':i pas pouvoir de conrraindre, mais
fenlemcnc de 1efoudrc lesdiíliculrés ,
&
de perfua–
der dans les maticrc:11 civiles , criminelles
&
d'état,
11
donnedes réíolurions par écric, menane fon
JU–
gemenr e,ar un ouiou par un non ,
o~
1
dj;ne
aurra