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MYR

MYRRHE.

f. f.

Liqucurd'un arbrc qui

croic

en Ara–

bic

aJfés femblable

::i

celni qu'on appcllc

Spú1t4

ufgjptiMA.Ellc

difhlle des incUionsqu'on

foit

ccc

arbrc , for des claics de Jonc qu'on mct :m deífous.

Diofcoride quj en

p:ule :unli,

die que ccllc qu'on

~ft,:'~l~;i°~~:~;::~~e~!·~~~~ee~u!i:fr~º~e~lr:~f;~~

rente, verdoyame,

mordante au goUt,

que

~:,h~~ ~~~~~~~~~ ~~~r

~~é:P:;;;t:~e· ~";~~~~

pour

force

}l.

vcrrn. 9n

foi~

des

m:i.ílCs

tonres. On en faa de

graílcs

d odoramcs , des

Myrrhcs graílCs,

fait

des m::tllCs

ql~i n'o~t

point d'odcur des Myrrhes (eches. Matchtole d1t

que du ceros de: G.1licn on vcndoit de la Myrrhc en

opocalpaCum, qui é_coic une

liqucu~

venimcuíc

v~nanr d'un :ubre vcmmeux, nonune

Calpafi1m.

Ph–

die

que la Myrrhe croír aux mCmc:s forCcs que

l'enceos , fclon quclqnes-uns ,

felon d'amrcs

qu'elle croir feparémenc en pluficurs cndroits de

l'Arabic; que la meilleure s'apponc: des forh ; que

~f~Jy~c~ ~ª~~~~·ií~"~;:ffiirJ~~r ~~~:c:e~e

~~;h~

domeíl:iques

culcivés, qui font p.réferés aux

fau-

f;s~csafi~d1º~f.~:~~

:~~=~i~!~rrfr~1~~~:~.&Cdc:c~:b~~

co;1tinue-r-il , a cinq

coud~es

de hauteur;

eft

épineux. Son tronc cftdur

tors.

plus. maOif

'<\uecdui qui pone l'encens, ram vcrs la rncmc que

;~~smt~~~~j/~~\·~~~~~¿~; ,

·~~1~r~~s

~~~n~ur~~I~~

pdlcnt

Cerifa d'ontre mer.

Selon quclqut's-uns

pourtam.

lon

écorce eíl ipn:

épineufc. Ses feuil–

Ies fonc femblables

cclle de l'olivier , quoique

plus "TCles

plus épineufcs. Juba

die

qu'ellcs ap–

prochcnt de cclles de l'Ache, d'.oimres que cec ar–

bre

dl:

fcmbl:ible au Genevre, mais qu'il efi plus

3pre

plus épineux ,

ayanc

feuille plus ronde,

routcf1>is de méme odcur

favc:ur.

~1elques-uns

veulem que la Myrthe

l'c:ncens Vlcnncnr d'un

~~~~:~1cª~~~:· f~sn1·!~~¡X~!~mª~~r~ (;~~ ,~~~~~~~ ~

dans la mCme (aifon ,

cenx qui

fom

plus veres

plus vigoureux , on fcnd l'écorce depuis la.

racine jufqu':l la. croifée des branchcs. Avanr que

d'Crre incifées, elles jettc:nc d'elles-mCmes une

li–

quenr qu'on nomme

StaEU,

qui eíl:

plus ex-

~~Jed~~i71:r~~:~s., A!o~;sq~~~~f~

ªvic~~ce~!~~r~~

fauvagcs ou des domcíli9ucs. Le mCmc Pline die

que la Myrrhe fe fophiílique avcc le mafiic de lcn–

tifqne

la gomme.

avcc

jus de concombrcs

fauvages pour

rendre amere ,

que fur-tout on

lapeuc foph1fl:iquer d'une cerr.iine

yrrhe que les

Indiens cirenc

d'un~

planee épincufe ,

qui cíl

fenle chofe mauv:ufe qui vicnnc de ce Pays-li, ce

qui faiccroire

Matthtole qnc nocrc l>.iyrrhe viene

eles Indes, d'oU on l'apporce en Egypte,

puis

Alcxandrie par

mcr Rouge. Les muques qui la

fonc connoírre pour bonne, fom d'Ctrc recente. un

pcu verd<itre, tiram fur le rouge) graílC, odoran_–

te , acre, mordante: ,

amere. Eram rompue ,

faut qu'elle aíc au dcdans, des raches bbnch5:rrcs

comme descoups d'onglcs ; qu'clle foir fon égalc en

~~~Ol~:~~~[~~g~~l¡;c~: 'e~ ~:f:,f~(:i::nt~~l~ rf~~~

noire , ou de la coulcur de

pOlx ,

clt

rejene1·.

La Myrrhc ouvrc , dtfopile, ramollit, confolidc

rdferrc. Non feulcment elle provoque les mois,

mais elle onvre la marl"ice de rellc Corte

, qu'elle

f.tit forcir promptemem l'enfam hors clu venrre ele

la mere. Elle rend l'halcine forc agréable

on l:i

MYR

michc.

on en foic une huile excellcme pour

con(crvcr le reine ,

dfacer les taches

les ndes

du v1fagc

pour conglminer les plaics. Cene

hu1lc

fa1ravec des a:ufsque l'on foic cuire jufqu'i

ce ciu'1ls foicnc durs. On les coupc enfuice en dtux

paraes égales ;on en

Ole

couc

¡aune ,

rem.

plir les blancsde 1'1yrrhe pulvcriféc. On rejoim les

deux

pani~s

l'~uf

& <?n les pwd avcc un filcr

dans un hcu hum1de. On mee un vaitTCau dcf–

fou~

l'onrc~oir

laliqueurqui en difiille, &cct–

tc hqueur_

ce qu'on appclle

H Hile de M;rrhe.

Ce mor viene du GrecµJ,m , Couler , flucr.

MYRRHlS. f. f. Plante que Diofcoridc die avoir les

feuillcs

rige couc-:l-fair fcmblables d.

cigue. Sa racinc efi longuc , rendrc, ronde, odo–

rante.

de bon gollr. Bllc en vio ellecíl fon bonne

pour les piqull1es des araignées appellécs

Ph1tlan–

gu.

~lle

émucle

fan~

mcníl:rual, f:m forrir l'arric-

~~J!ª~~ Í.n~uf¡~;~een°~~~cssd~~~~~~e;. :~cl~u;~~~d

en brcuvage avec du

vin

deux ou rrois

fois

le ¡our.

Manhiole dir qu'cn pluficurs cndroirs de l'Iralie,

on rrouve une plante qni rcflC:mblc cmicrcmenr

la ciguc,

ce n'eíl: qu'cllc eíl moindre,

a une

bonneodcur,

qui

foir appeller

Cicnt11ire

par

quelques-uns qm la prenncnt pour

vraic

Jegi–

nmc Myrrhis '. que Manardus dlimc Ctre le cer–

fcnil, quoiqu'il

n'air

aucun rnppon avcc la cigue.

Galicn die que la Myrr.his, appelléc

M¡rrha

par

quelqucs-uns, a une ractne ciouce

odorancc qui

~~rb~:nc~r!::;f~';~:~r

i~~a~~cn;~:~~~I. 'o~

a:l

s:~=

né le nom de Myrrhis :lcene herbc, :l caufc qu'ellc

quclque odeur de Myrrhe.

MYRTE.

m. On difoitautrefois

Me11rte.

Arbrif–

feau fort commun en Italie , dom il y a de deux

forces ,

le fauvage qui n'dl autre chofe que le Ruf–

cus , qui viem de foi-.nCme ,

fans Ctre culcivé

en plufieurs p.1ys chauds ,

le domcfiique , qui eíl:

grand comme un :irbre ,

dom les branches

fonc

f~!ªc~~rº~~o~~~~~~

~ \:~:~~;~cesr~ufc~ntl~~:~u!~

quclqne fason

celle de grc:n:lClicr.

y en

blanc

de noir. La Renr en efi blanche

odo–

ra~ce.

lesparfumeurs

.en fonr

une cau qu'on

efhme

fort.

le Myne no1r cíl: fcmblable au bouis.

rexceprion de fes fcuilles

qu~

font plus :iigues.

~~~~e~ e~~!~~ ~:n~e~~i:~x~~~:! ~~u~fr:~:¡~ª:~vxa:

femb

ables

ccllcs du lierrc.

Myne i>lanc

fe? fcuilJes rlns Jongues

plus Jarges commc

PC:cher , motns obfcures de couleurs ,

d'un vert

un pen blancbirre. les :rnciens onc établi

plulieur~

:~:;~~r~~h~~.j.~;.~!~~c~~;~;~:ifér;¡~f.d~

~~e;~~~::

Ville de la Pouille, a fes feutllcs plus meones que

norrc Myne commun , mais plus fermcs

ro–

bufies. Son fruir qui cíl plus pecit , d'une cou ...

leur noire, riram fur le pourpre,

garni au de...

dans de perirs offclctsdrus

blancharres , eíl plus

copieux

cotonn.é en

fommité ..

a auffi un

Mync étranger

~Ul

fecrouve en Irahe d:ms les ver–

gcrs

dans les prdins.

feuill~

eíl aílCs fcm.–

bable

::i

cclle de

~os

Myrtcs • .

quotqu'cl~e

foit plus

~~~j~~l~ !o~~~t~~n~;~t~n¿~lf

~~~/r::!~~~~CI~~~~

des fenilles

des fruits du Mym: •inrerieurcmenc

ou exrerieuremenr. Les fruirs onc une qualiré af–

rringenre , qui ;¡doucit tomes forres de Ruxions

arrCre le íang qui coole

grande abondance. Les

feuilles feches font plus defficacivcs que les venes.

qui

QDC

je ne

f~ai

q,uellc

humid.ité

coojointc; IG