MUT MYO
finiífcntlcs cérémonics de ce jour
4
l;L Elle
r.'.:~fcr
4
me les pa[Oleo; dn facrifi¡;e qui fe
faifoit
aucrcfois
au
Temple e.e mCme jour clu Sabbath.
M14firf
veur
Mi~~Ás~ti'~.t}."
m. Anim:il qu'on trouvc dans
l:i.
Virginic
&
qui Íentlc mufc. Sa forme eíl: fcmbla–
ble
i
ccllc de notre rae aquacique ,
&
il en a le
M
~~~~\.
f.
Pcrit palfage dans un fon, dans
~ne
.
f¡aie pom: lcs,lapins
,
lievres , &c.
ll aétl pri1 a la
M:Sf;_·MAN.
(.
m. Nom qu'on rienr avoir
été
donné premicremcnr aux
S:uaÍtns,
&
que les :urcs
fe
font
un grand honneur deporccr. Il vcur
duc
en
lcnr langue
Vrai cro}'wr.
MUT
MUTU.
(.
m. Efpece de poulc forr
priv~c
du Brcfü
qui
3
une crCtc comme un coq , tachercc de pcms
poinrs noirs
&
blancs. 5es a:ufs íom gros , b!ancs
& (i
durs, que (ion les choque
l'L~n
comrc l'au.tre,
ils réíonncm comme du fer. On nem que quo1que
lcursos foiem morcc:ls aux chicns , ils
ne
nuifem
poim :inx hommcs¡
MUTULE. f.
m.
Termc d'Architell:urc. Efpece de:
modi
1
lon qu:irré d:ins
la
cornichc de l'Ocdre Dori–
c¡ne. On a mis des Murules fou5 h corn1chc: de
ce~
ordre, pour figurer le bour des jambes
d~ ~orce
qut
forrcnc en dehors, courbéespar l'excrémue ; & on
a cu po.;r cela l:i mCme raifon qui a faic
r~prcfemer
des triglyphesdans la fofc de l'ordre J?onque., afin
de
marqucr Je bout des
pou_tr~
Olt
fohvcs
q~1
po_r–
tcnt
íur l'architmve. M. Fehb1en obferve
a
pres Ph1-
hndcr, que les Architcél:es pofierieurs:i Vitruvc,
non fculemem fe fonr fervis de Murulcs fous la cor–
nichc de l'ordre Dorique , mais qu'ils
en
onc mis
auffi dans le Com_pofite , qui ric::nncnr quelquc cho–
fe
du Mumlc Donque
&
du Modillon Connthien ,
~(~~1~:~i~seé
1
~~!~:~~~~nd~r~:~: ;J,~,:t,r~~¿;;;~~:
remincher ,
ñ.
c:iufe que
les
Mutules reprefemem le
bour des chcvroDs mutilés
&
coupés.
MYA
MYAGRUM.
(.
m. Hcrbe qui jctte force furgedhs
J
&
que Diofcoride die avoir été :ippellée par qucl–
ques-uns
frfelt1npyron.
Elle cfl haute de rrois piés ,
&
a fes fcuilles p3\es
&
fcmblablcs
d.
la garancc. Sa.
grainc
dl
huileuíe
&
fcmblable au íenegré. On
~ªe~:~~ d~~~do~·~~ r~t~~~l; ~la~~re~:l~~~~{l:i~~
pes.
Cectegraiífe adoucit la pcau
&
en Ole tomes
les
iprer~s.
Galicn dir que
la
graine de Myagrum
dl:
grafle
;
&
qu'écanr pilée elle rc:nd ltne ma–
ricre huilcufc qui
a une
vcrru mollificarive
&
C:m–
pl:iílique.
Ce
mor efl Grec,
f'Í•'l(~'
,&
on lui a. don–
né
ce nom
de~"
, Mouche ,
&
de irc• , <JhaílC,
capture,
:i
caufe qll'ellc embarrnllC
les
mOuches
par une cfpece de glu. M:mhiole parle d'une for–
te de planee qu'il appelle
MJagrum Mrard,
quoi–
<]UC
fes ti:uillcs
f~
rapporcenr _p\l'n0t
.l
ccllcs du
gtredc ,
&
fa
grame
a
cclle du Nafüort , que
du fenegré. Il die que cerre graine'eft douce
&
~l~ifamc
au goUt , que les oi(eaux en fonc fort
fna~1ds
>
&
que la plame provicm parmi le blé
&
le hn.
MYO
MYOPE.
(,
in.
On •ppclle ainli en Optiqne oe!uiqui
Tome JI.
MY R
97
'
~a~ifnc~~~o~~~~;x~e>f~rt!if,C~~tiui:i~u'i!:;r~~~J~
rcfraélions
>
telles qn'ir fes faur pour ré\mir les
rayonsdcs objers proches qui font
nCs-divergen~.
Mais les royons des objers éloignés émnc peu
~1-
vergcns , ds
font
trop tór réunis par ce cryft:alhn
trop convcxe ,
&
par confequcm ces objcts fonr viis
confufémcnt. VoyezVISJON
&
CRY;TALLJN.
Comme cc:uxqui ne voycnr que
de
fort
pri:s
réc.e–
vroicnt
trop
de lumiere
des
objcts , il arríve d•or..
dinaire que pour n'cn pas r:mr rcccvoir, ils fcrri1ent
:1
dcmi,
&
clígncnr les ycuX ,
&
de-lilleur cíl've–
nu
le
nom
dem;opes,
de!'~•.
jeferme)
&
de~,
ail,
¡d.,,Y.
'
MYR
MYROBALAN.
f.
m. Plulieurs diftnt
MJrabola~;
Efpece de noix qui vu:m
d'~riem
,
&
dom on_-falt
du parfum quand on
l'a
pdée.
Ce
mor en Grec.
p
1
.t:•"'º"
,
compofé de
,,.Jro ,
Onguent ,
&
de
'""'"•', Glan.
.
On appelle
M7rAbolan1
,
des Fruirs de ccrtams
a.rbrcs qu'on
dit
cro'itre
C.mscnhure
dans le Roy_:iu–
me
de (.ambaia. <...esfruicsfom
une
cfpcce dcpru–
nes , dom
la
figure ctl
f¿rrtB!~6Pc!
!luxdanes
d'E–
gypte. Maulnole
d1r
qu'il
y
én a de
clnq
fµue~,
t~avu1r
les
jaunc:s
c1tnns , les chepules ou Kcl:iuh,
null"S
ou Indiques , les Empeliquc> ou Embliquc:s
&
les Bellenqucs ou Bc:lliriques. Tous ces , lyroba-
}:~t5c~~~~;~~r·~~~~~ill~~r&e~nJ¡~¿;~i~:b:e~e, q~~~~~
qu'tl
y
en
an qui ricnnem que
les
cicrins
&
les
che_
pules vicnnent d"une mCme pbnte, les citrins
éran
Jes Myrobalans vcns
&
non mUrs ,
&
les chepulest
ceux qm om leur parfaice marnrité. lis purgenc dou–
cemcnr fans alfo1blir. Au cono-aire, par le moycn
de leur aílriébon , ils conforccnr le ca:m , le foye
.
&
l'eflonÍ:i.c , & fonificn[ tomes les parties du
corps. lis ont
feulcme~c
cela Je mauvais, que les
parries lnrcricuresen devicnhent ptus opilées qu'el–
Jes
n'étoicnr
>
de
forre qn'ils ne valcnt cien ::\ ceux
qui
font
tujecs :iux opil:itions. llsont
cous
des facul–
rés paruculieres. Les cicrins purgcnt la biie,
&
les
me11leurs fonr les veres cirant emierement fur le
~~¡º=;r ~¿~~~c:rg~~~ens& f~c1~~~a~ f~~~;eccÍt~ ·L~
thepulcs dom le) méilleurs fom les plus maílifs,
ayant une coulcur noirc rouge&lre ,
&
l'écorce
grolfe
&
épaiílC:;
&
allam au fond
Ú-tOt
qu'on
les
:~~c~~1~ii~~~~ »P~~~C:t
1
icf~~!~~ ·Q~e ~~':r~~=t ::~
~;a%h
1
1J~1l~ts ::r:~r~; ,pi~~¡ ~~~~~~~\~1~c~~ ch
1
~~
& de ponlpe gu'ils n'onc de noyaux. Les Oclliri–
ques
&
les
lndtcns purgenc
h
mélancolie. On
:-L
rime;:
plus dans les premiers les pbs maffifs,
&
qui
oncgeneralemenc ltne écorce plus épailfe;
&
dans
les
amres , ceux qui fonc noirs
&
pefans,
&
qui
~~:~~~~&~!n~
0
:e
0
~o:~le~uro:~~:.ns,
fe renconrrcnt
MYRMILLONS.
(.
m. Les Ghdiareurs
~toienc
dif–
tingués
cn
Myrmillons&en rteciaitcs,
&
ils com–
bauoicnr ordinairemenc les uns comre
les amres1
Le M
yrmillon écoit armé d'unc
épée ,
d'un bou-
fi~~~c~l~~n;~[d~1~ ;a~~c~6~~~d;l~(¡~~~rlc:~)~~crs~
rel qm: celui que les Grccs nommenr
l"'IP~'",
qui
eflun poiffon mariti.C'efl de ce
~norGrec
qne qud–
ques-uns croycnr que le mor de
M1rmilbn
a éré
~~~c~c:~fc~~~~:u~~~~~:r;,felon
Succonc, fuppri-
N