NAM NAP
droit oU un corbean , une voutc
,
une pourrc,
oll
quclque chofe comrnencc:
a
paroitre. On appelle ,
N.iiflltn" de
vo111e
,
Le commcncement de h
cur~
vité d'une voutc que formc:nt les
rcromb~cs
ou pre-
{~~fi~~:~~~ l~i;:~ffe!;;~~::~~:,,~: '~:~:J¡~~:
~~~fr~ét~cndfur:e'd
1
~li~;, ~~: ~~feri~r fac~~rcc;;~b~~
· colomnc: ,
&
qui fair le commcncemc:m du fuft.
CcR: cequ'on
homrnc
:umcmcnt
Efo1t.pe,ou
Co1tgé.
Qn dit aulli d.ins lcs cnduüs,
Natjf.mcei d'mdHit,
pour dirc , Cenainc:s
pl:uc:bandc:s
au pounour des
croiíécs ou aillcurs, qui dans l'ordinairc
font
fcn–
lcmc:ncdifiinguéc:s par du badigeon
,
des panneaux
de crépi qu'c:llc:s encourcnr.
NAIS~ANT
,
ANTE.
adj.
.f2.!Ji
naft, qui cotnmmce
.1
vtnir,
J
p11roitre.
AcAD. FR.
Ce
mor en termes
de Blafon. fe dir des Amm:mx ciui ne moncrcm
que la rtrc ; cehc cCtc fortam de l'excrémicé du
chefou du dcílus de la facc, ou du fecond
clu
cou–
pé.
D'or
a
trois Cluvrons dt foblc
ª"
chef
d'
d'l:..HT ,
chargt'd'11n Lionnaijfi111td' trgtnt.
On
appclle au Palais,
Propre
miiffenl.
Un he-
1icaoe que
le:
Pere acquierr,
&
qu'il l:idfe
3.
fon fils,
en Pone que.cct
herita~e
commcnce
:i
faire fouche
ll:ins la fam\lle. On
da
auíli
/'r prt naijf11'1t con-
1Jtntlom1cl,
C'cll: cclui qui vicm qu:md par uncen–
trar de m:uiage on fbpule que l'on employern en
.:ichar d'herir:igcs , une paniedes dcniers doraux ,
ou qu'ils ticndront lieu de propres.
NAM
NAMPS.
C.
m
P·
Vieux mor. Gagc ,'n:intirfemenr. le
bé1:iil pris par éxecurion s'appelle
Vifs 1111mps,
&
Morts 1111mps
Ce dn des atmcs meublcs. Du Cange
foir ce mor Saxon,
&
dit qu'on rrouve dans
lo.
halle
Lacini1é
Nam1Hm
,
NantHm
,
&
N11ntart,
dans
la fignification de Gagc , fJific
&
namir.
NAN
NANTISSEMENT.
(.
m.
Ce9ut l'ondonnt iu1ncrl.m–
cierpo11rflrttt'
defan dú.
AcAD.
Fn..
On appelle
Pap dt1111ntiffement,
les lieux oú la coúrumc de–
mande qu'on aillc s'infcrire fur le
regifl.republic
quand on
a
conílitué une rente , afin d'avoir un
privilege
&
une lureré fur
les
biens du débiteur en
préfercnce de tousceux
c¡ui
ne feronr point écrits
fur
le mCme rcgiftre, ou
qm
ne le fcrom qu'aprCs.
NAP
NAPELLUS.í.m. Plantequi produir au bout de cha–
que qm:ue cinq feuilles, en fason de Q.uinre-fcuil-
~~n~~~~~~~c:¡ ~·~~~!r~~f~~dr~~~c~~~~~l(~e~~nd~~
coudées, cannc!ée , frClc
&
rouííl.tre.
A
la cimc
foncnt des Acurs purpurines en maniere d'épi , lcf–
qucllcs avam que de s'épanouir reífcmblem
i
une
tC:tcde more;
&
qu:md clics
font
ép'1nouics , elles
fomfemblablesaux feuillesde l'orrie mone.11 vienr
cnfuire de pecites gou!Tes cornucs , dans fefquelles
eíl:.cnfc:rmée une petice graine noire. S:t racine dl:
1101r&crc , .munie d'un
fi
grand nombre de capillam–
re,
&
Í1
bien cmrelaílCes, qu'on lesprendroitpour
un rets. Toutc la ¡;lame cll:
fon
dangercufe, for–
tout
la
racinc , de Corte qu'cllc caufe la more
a
cclui
qui ofe
la
tcnir
~:ins
fa
mai.n jufqu':l ce qu'clle s'é–
chauffc. Manh1olc affi'1re qu'on a vU mourir des
payíansqui s'éroiem feulcmcm fervis de la
cisc
de
Napcllus,
iu licu
de broche,
en
faifant rOur de
NAP N AQ
íot
perits oifcaux. Ce poifon di: rrC;-vehement,
&
li
on n'y remedie au plfüOr,
il
n'y
a
pomt de conrre–
poifon qui en fauve , ce qui n'arrivc pas
j
ceux
qui ont pris de l'Aconit. Les (ympromes qu'on dé ...
couvre en ceux qui en prennc:m,
font,
que leJ
levres s'cnffammem, la langue c:nRe,
les
yeux for–
tem de la rCre, les vertiges
&
les défaill incc:s fur–
yiennent, les cuirfes vacillent, tour le
cor.Psde...
vienr livide
&
rnmcfie,
&
tour cela cíl: fuiv1 d'unt
r:~:~~~d:
0
~~~i6°;u~e.m:c::~~~av~:;;~;mdecn~::
pres. la terrc de Lcmnos bíic dans du
vm,
l'épine
vincue ,
la
poudred'émeraude , de di<1mbra
&
du
bczo:ird , le lait
&
le beurrc de vachc. Fnchfius
J:
1
Cmporce comre Aviccnne, qui
a
dit que le Na–
pellus enduit
&.
pris en
breuva~e
•
e~:
:i.ccles pcaux
blanches empremtcsdans le cuu· , qu on appe
le
le
mal
famt Mam. Manhiole répond
i
cela pour !'ex ...
~:~l~e'¡(~:~~edÍ~rtC~re: u;~~~;'c~i::!ri~nouda~~l:j;
Napellus di: corrigé par
tant
de préCervatifs qu'il ne
puiífe nuire
d.
la perfonne.
ll
ªJoUte qu'il peut
C:crc
9ue le Napcllus qui entre dans cene compofüion,
foir cclui que le mC:mc Avicennc appelle
NaptllHs
de
MoJfo
qui eíl: une plante finguhere conrre le
poifon du Napellus , ou bien une fonc de fouris
nommée
N.1pdlsn,
parce qu'cllc vu des r .cines de
~~;eFi~sn,ccl~ ~~:1:
11
;!~;~~1¡q':e
01
r·~~~b~v~~~:11~~
N11ptll11s
dt Mo}fo·
M:mhiolcaífUrequ'il a vU p'u–
fic:urs de ces fouris aux moncagnes d'An:mie. Quel–
qucs-uns
fom
venir ce mot de
Nap1t1
,
Navet,
a
caufede
la
rdfernb:ance qu'a
le
Napcllus avecla
r:r.–
cinede Navet.
NAPHTE.
C.
m. Diofcoridc dit que les Babyloniens
appellcnt
Naphtt,
La colature de bitume
¡
qu'dle
~~¡~e,c~le~~e~!ª~t~~r~;
ccf
~~~:~~~etf~~:ef;t~q~=
rnCme il yfaute quoiqu'cl\c en foit é'.oignée. Mac–
thiole ajollte que le vr:ii bimme Juda.ique ne fe
trouvanrpoinc en Italie, celui dont les Apor.hicai–
rcs
le.:
fcrvem efl une compofiuon conrrcfa1te de
poix , d'huile de Petrolium ou huile de pic:rres ,
&
autres mixcions.
11
die aillcurs qu'1l croit que fe Pe-
1~~~~~:t~~; ~cªb~:~n~~e
Diofcoridc
&
Plmedifenc
NAPPE.
f. f.
Lingedonton couvrtfa
tabl~
pour
J
pmi–
drefes
rep.as.AcAo.FR.Lape:m des bCtes fauvcsce!'
appellée
Naf!t
,
en termes de V'encrie •
a
caufa
¡;~~J~:np~~;;;~e~f.nner
la curée aux Lhiens on
Les 01fcliers :ippollcnt
N .Jppt,
Une fone de 61et
de maillcs
:i
l'ofange , fancs de bon
61
délié
&
re–
tors en deux bnns ,qui fcrt
3.
prendre desalouerres,
des ortolans ,
&
quclquefois mCmc des canards.
Nappe
J·~aH.
C'cíl:"en termes d'Hydraulique, Une
c:ifcadc dom l'cau tombc en forme de
N
tppe min–
cc, de derfus une picrre unic
&
large. Les Nappcs
d'eau lesplusgarnies
font
le~ eiu~
bellcs, mais
it
no
faut pas qn'e'les tombent de
b1an
haut) de pcur qu'•
ellcsnefedéchirenr.
N A
Q_
NAQ.UERE. Cm.Sorce d'infl:rumCnr ancien que Dorcl
croit ivoir reílC.mblé aux Tymbales dont les
Allc~
m:ins fe fervent dans les arméc:s.
NAQYET. f.
m.
On appelloit aurrcfois
.a~fi
les per·
fonncs de vile condition , qui fuivo1erit
qucJ.
qu'un
d.
pié.
Se~on
Fauchec '. on a
a~íli
appellé
N1t911ets,
Cena1ns Valctsqu1 marquo1cnt lcjcu
1
fur-tout
a
la paumc:.
Niij