NAU
on a donné de largeur "ncre
le
riers
&
le
quJrt
tfo
la
longueur de la qmlle. On dit qu'Vn
N~v1re
efl
pro ,
pour clire , qu'Jl a le vent íur
l~s
v?1les ,
&
qu'il ,.
1
cnt au venr quand on veut lu1 fiure pren-
t·;f~~~i11tr~fr~~i:Íi; (~~~:b~ª~~ef;.~~ ;:~r::r:fo~
cap ::m venc ou au
c~:mr:mc;
9u'
ll v.ade
/'ava~t, l~rf<)ll'il marche
&
faa
chemm ; qu
.Jl
fi
mttme bten
>
qu:rnd il gouverne ;
qu'Ilfiportebun :Zla mtr
,lorf–
c¡u'il
en
b¡en condinonné , ce qui
foit
qu'il ne (e
rourmcnte poinc dans
l':igication
de la groífe mer;
J~:~~::;e::scb~:n'J;~i~~c~d
3
~~rt
1
~c'~:~/fj~~e:~lu?/~
nefint point fon go,uver111til ,
quand
ti
ne
gouvc~ne
qu'avcc peine ¡ qu'//
ejl tropfur le ne:.
, lorfqu'il a
fon avanc rrop plongé dans l'eau; qu'Vn
Na111refe
hale
1111
vent ,
pour dire , qu'll a fon inclinacion
:i
colirre dn
cOcé
du venr ; qu'Vn
N a11ire
tombe, poHr
dire, qn'il ne vienr pasaur:mt au vem que fero1t
un
aurre, ou qu'il derive beaucoup; qu'Vn
1VA1.1i•
fa,:{{o:;1
);~~~~~;e:;~!~1~ ~~~ ~~{ ~c~;·::d~
pendant
qu'il
érair
:l
l'ancrc. Les Pilares
ap~ellcnt
Petit
N1111ire,
un
Jnfirumem de bais qu'ils Jencnt
.1.
la
mcr afin de cannairrc le íill:igc du Vai!Teau.
11
y a cu un
Ordre d11 NaviYe
,
écabli par faint
Lauis , paur encaurager
b.
Nablelfc Frani;:oife
a
s'expafcr avec
Jui
•ÍUr les mers comreles Sarafins.
Ccux
qui étaicm
cic
cer Ordre parro.icr.tune
ch~inc
f
~:rbc~~~;~;Ía~~~1~~sd~1~~~~e~~~~trf!~:~e:~~1~~~
lunes, qui pendam l:i avec le N:wire, faifoiem
cannoitre que fon de!Tc::in éroit de
camb~trrc
les
ln–
fiddcs ,
&
d'érablir
la
Rcligian Chrénennc. Ces
Chevaliers éroit:nt abligés , fuiv:rnr leurs regle!: ,
d'emendre
tous les iaurs
le
fervice de
13.
P:iílion ,
de défendre l'Egliíc ,
&
l:i
Religian Catholique ,
&
de prorcger coutes perfonnes apprecrées, orphelins
&Veuvc.s.
NAUMACHIE.
(.f.
Combar, courfe, exercice qu'on
fair
for
l'e:iu. Les Anciens onc fouvent donné des
N:ium:tchies an Pcuple. Ce ípeétacle íe donnoit
~~~~ ~!~1n~~~~;n~;;ci:~~:~ ~~!J.:¡:1c~~-~~ce[~efo~~
cement íc rempliíl'oit d'eau par le mayen de plu–
{ieurs
lllfJUX
que
l'an ouvroit.
Ce
mor eíl: Grec,
••u!"xl%,
compoíé de ,..
~,
>
Na
vire ,
&
de
t':,.X.'' ,
Combar.
NAVRER.
v. :tél::.
Blejltr, [aire 101t grm1de pltt)'e·
A
e
AD.
Fn..
Navrer,
en
renncs de: Jardin:
:i.gc,!igni–
fie , Faire une hache
:l
un
échalas de: m:illage
>
pour
le redref1Cr quand
il
dl:
rorm.
N
AUSE'E,
f.
f.
Terme de Medecine. Envie de vo–
mir qui viene de,dégolu.
Elle
eíl: excicéeordinaire–
ment par quclque humeur viCieuíequi irrite l'efto–
mac en le picot:tnt ) ce qui
fait
qu'il cherche
a
Íe
déchargcr de
ce
qui lui e(t nuifible. Ce mat eíl: Grec
••116:..
ou
ururl• , qui
veut dire proprcmcm l'envie
de vomir qu'ont ceux qui fom vay:igc fur mer.
Le Vulgaire crolt
<J.Uela N2uÍée foir
la
trop grande
rclaxation de l'on
fice íupericur. Enmuller dit au
concnirc que c'eíl: la concrall:ion opini&trc de l'ori–
fice foperieur. qui
fair
eífemiellement la Nauíée.
O!!and quelque
cho(
e de ficheux irricc le vcmri–
cule, le pylore
&
l'orifice íuperieur fe retirem,
&
c"dl:
1:1
proprement
b
Nauíée. Si l'irrirnrion conri–
nue , la confüiél::ion du pylore
érn.ncplns fonc,
prév:iut enfin fur l'aum:,
&
le VOrQiffemenc fuit la
Nauíée.11
dl:
évidenc, que ce rcílCrremcntde l'ori–
.fice foperieur fe trouvc dans la Nauíée, puifqu'elle
dl:
une efpecc de
dégoU~.
&
que l'orifice foperieur
a
de comume de fe rcftcrrer dans rous les dégotm,
Tomtll.
NEB NEF
10)
~~~~éev:~~ ~~
1
:~~:a:~~~~~~~~~~d~:si~~:~P~~n;él:
fans pouvoir deícendre ,
a
caufe de
la
conítriéhon
du vemricule.
~and
on naus parle de cenaincs
chafes qui nous fom mal au ccr:ur , ou que naus :ip–
prochons le nez de celles qui
!'JOUs
dégoG.tenr, :ilors
tour J'efl:om:ic
&
mus ces onficcs
fonr
une eípece
de coníl:ríél:ion.
&
ti
on fe force
a
prendre quelque
chofe
a
comre-co:ur, on la rejene fouvent
avam
qu'elle cnrre dans
le
venrricu!e; ce
q~1i
viem
du
reílCrremem
opini3.uede l'orihcc fupeneur.
N AZ
NAZAL.
f.
m. Yerme de Biafoh. Il sell: di1 de la
panie fuperieure dºouverrure d'un caíque ou d'un
heaume g_ui tomboic fur lenezdu Chevalier quand
il
le bai!Ioit, du Larin ,
Nafas,
Nez.
NAZARD.
f.
m.
L'un des Jeux de l'orgue donr
I~s
tuyaux fonc de plomb ,
&
enviran de cinq ou fix
piés. Ce Jeu
dl
bouché ,
&
(es
myaux fonr
:l
che–
minée accoudés
2 la
douziéme de la monrrc.
II
y
a
un fecond N:izard qui
eíl:
:l.
l'oél:ave de ce premier,
&
une quarrc du Nazard.
NAZARIENS ou NA
z
AR E' EN
s.
f.
m.
Nom que
l'an a donné
:i
ceux qui avoiem fair quelque va:u,
du mot
N1t7,,1tr.
<.Jui
veur dire, Separé ou privé •
:l
~~~;; a~t;;~sb~:rf~~v~;c~~ ~hx:~~~~~ot~n~~~ffi ~·a~:
procher des Mons
&
des ra.foirs.
~telques-uns
étoienr Nazaréens auffi long-tems qu'ils vivoicm
comme S:imíon
&
fainc }ean-Bapciftc. Les aucres
ne l'étoient que paur un tems ·, comme Abíalon
qui
fe
coupa les chcveux -le crcmiéme jour de fon
vceu. J
Es u
s
-C
H
n.
1
s
T
fut appellé
Na:::;..ArEen
,
au!Ii bien que fes
Diíci~les ,
a
caufe de
N~za.rcth,
petice Villc en Galiléeouil
fue
coni;:ft.
II
étolt le vrai
Nnaréen, écant pur , íain.
&
féparé des Pecheurs,
mais il n'étoir p:is legicime Nazaréen , puifqu'il
bU
:voic.duvin ,
&
venair aupres des mores. On
a auffi appellé
Na:..ariem
,
Ct:n~ins
Hereciqucs
qui enfeignaient qu'il falloitjoindrc
la
loi de Moyfe
:i. l'Evangile.
NAZILLER. v. n. Parler du nez. On ditdu S:i.nolitr
en termes de ch:i.lfe, qu'J/fe
foHJlle, 1Jehtrt1:,lle,
&
•111::t..11!e
dam la
boue•.
1\
y
a des Religieux , qui
f:iifanc
l'Ofücc en naz1llanr , prétendem non p:i.s
qu~
c_cla foir plus
~évOt, c~mme
lo .
difem les Fu–
rcneníl:c:s, m:its qu
il
y
a
moms de peme qu'd. cban–
rcr
:1
pleine vaix ; il
y
a
auíli l.>eaucoup mains de
folemnité. La Congregatian de S. Maur , qui
fe défair de tour air monacbal , cdfe
auffi de na–
zillcr.
NEB
NEBUL_E', E'E. Terme de Blafon. 11 fe dit des pie-–
ces f:mcs en forme de nuécs, qui fe mélem les unes
da
ns
les
:meres.
Ne/mié
d'
11rgu11
&
de gueules.
On dir auffi
:criflal 1ub11/e11.x
,
quand il
a desnuages .blancs
&
qu'il n'eíl: pas parfaitemem
da.iron
le
clit autli
des
autres pierres.
NEE
NEELE'
,
E.'!!.
adj. Vieux mor, Em:iillé.
D 'um
bande d'or Neelt'e,
vi
11,;i·
manches
&
au
cq/
oUl/(eJ ..
NE F
NEF.
f.
f.
Navire.
Il
n'e!I:
plus en
ufage
qu~en
roClic.