108
NER
NER
NERET.
(.
m.
Eípecc de vieillc Monnoic ou dcnier
dom le nom fe crouve dans les Coiuumes. Le Cou
Nerec valoit envirnn un
quan
moins que lo Tour–
noi,, Les Lacins om appellé ces forces de dcniers
Nigelfi.
NERF.
f.
m.
Tcrmed'Anatomie.
Partit
'fHi
entre enlA
&ompojition de
r
animal
J
r:fr
'flÚ
flrt dporter les ef–
prits AnimlfHX
dAnJ
to11t
ft
corps,
rfr
J
fui
donntr
ft
mouvenunt &lafenfa1i011.
AcAD. FR.
LesNcrfs
ne
fonc ricn autre chofe qu'un amas de fibres arran–
gées d1veríemcnd'une auprCs de l'aurrc,
&
rcvC–
tucs d'une double mnique qu'cllcs
rcljoivcnc
des
meninges , cequi faic le corpsdu Nerf.
tic
~~tfc~~~
1
fa~~[c~:r~;;~~
¡1;(
;:~~e~~j:C,~;J~
die que le Ncrf de Ccrf réduit en poudre ,
&
bU.
en vm ,
c(l:
bon conm: les morfures dc vipercs.
D'autrcs 3.Jofücnt qu'il dl: bon aux difficulrés d'uri–
ne
&
aux coliques,lion boit l'e:m dans laquelle
il
a.
~~::~:¿~ª~:e~~,~~e:~~~:daeíl~~~n~;r:~:c~;~;o~
aux dévoiemens de:: vemre. Le
moc
de
Nerf,
vient
du Grec ,.;,., , .qui veutdire la mCme chafo.
pa~~e~
~t:r:;~:fu:~~="fc:1;:e1~s· a
1
;~r::r~ J~!
plantes ,
p.traU leur noun;rure Ce communique. Le'i
Ph heurs diíem auffi
Le1Nerf1
des
Epervun,
paur
dire,
Les
cardes qui fonc attachées
au
bouc de cette
force de hlet ,
&
qui fervem
:i
le ferrer quand le
poiílOn y eíl: enfermé.
.Nerf.
Terme de Relieur. Ficelle qui eíl: couíue
aux
feuillecs du dos d'un hvrc:,
&
qui
(e
palIC: dans
les carrons.
On appelle en Architeélure
Nerfs á'OJ.ivu,
des
corps
C:·ullans,
arnés de
di
verfes moulurc:s, qui por–
tenr
&
íoUciennem les Pendemifs. Ces Nerrs onc
divers noms felon la figure qu'i\s compoCem,
&
fe–
Jon les lieux otl 1ls
ÍOnt
placés.
NERF-FERRURE.
(.
f. Atreince violente qu'un che–
val Ce donne :rnx Nerfs des jambes de devam par
la pince des piés de derriere. Ce mot efl: compofé
de
Nerf,
&
de
Ferir,
qni
fe difoic aucrefois au lieu
de Frapper.
NERPRUN.
(.
m. Arbriílcauque Dioícoride •ppelle
,~~ur
•
&
qui croit parmi les haies , jettanr Ces
~~~~~h~~:rr~~~,! '~~~;~;¡~~$·.c~:,~;e::~ri.n~r:t
fettes,
&
molles.
11
dtt qu'tl y a deux aucres eípeces
de Rhamnus , J'un
plus
blanc ,
&
l'aucre noir ,
produifonr fes feuilles longues
&
un pelt rouges.
Ses brancbes fonc grandes enviran de cinq coudées
&
plus enu rféc:s d'épines que cc:llcs: des auu-es,mais
les épinesne font ni li fcrmes, ni li piquanrcs. Son
fruir
eft large , blanc, mincc , faic en bourCc , ou
commc le pefon d'lln fufeau. Les fcuilles de taus
les Rhamnus appliquées
&
mifes c:n empl3cre,
font
bonnes au feu foini
Amaine ~
&
:mx ulceres chan–
creux
&
corrolifs. Ma.tthiole
die
que le croiliéme
H.hamnus a fon fruit mmcc , fuit en baurfe, :iyant
au dedans un noyau rond
&
dur ,
&
enviran de la
groíl.Cur des chiches. Dans ce noy:m erl cachée
fa
a
sraine ' qui cíl: place comme une lemille '
&
qui a
~~~¡;~,:~e;l
~~f¡~; ~:~ ~~;
1
fi ~~~~f!
1
:.·¡1~ª~c~~
0
!~
Spmomerlo
d.es1ralicns pour une efpece de Rham-
~J~~~\fl:~:~1~~i~e~i~~1~~a~~e.;:efn~~ ~~º~~~~
ffCS
fe fervem du jus de ce fruit pour faii'e une
Corc~
NES
'etc ven,ce qui faicqu'ils l'appellent
Sphta infefloria,
Epine des Teincuriers. On cire du jus des
g~ains
de
cc:neplante une cenaine liqueur qui fe peut long..
:;~~s
garder ;
&
qui eíl. propre
:i
licher le ven-
NERTE'.
C.
f.
Vieux mot. Noirceur. C'cíl.:
un
abreg6
du
mee
Noireté.
NERVA!SON.
(.f.
Tenne de Medecine.
Jl
íe dit
des mClanges
&
del'alfemblage des Nerfs, fibres
&
ligamens qui formc:nc une elpece de tendon qni
fe
trouve
:i
la queue des mufcles. C'eíl: ce que lc:s
Grecsappellenc
.i".,'"<'mr,
comme
qw
diroit, Uno
c:xtenlion de nerf ou de ccndon en maniere de
membrane.
NERVE', •'•·adj. Tenne de Blaíon. 1l Íe die de la
~~~?se~:1~oi~~~r;~:~,º~~~sJm~il~t~7~~:~rJ~!
1
~~:
de chanvre á'or, nervt"e de fablr.
NERVEURE.
(.f.
Palíepoil qu'on mer fur l.s coíi–
nues dc:s habits , commc une maniere d'orne–
menr.
On appelle
Nervúru
en Architeéh1re , des mou–
lures rondes fur le comour des confoles. Ce font
aufli dans les feuillages des rameaux d'ornemenc ,
les cOces
élevées de:
cha.que fcuille qui reprefc:menc
les riges des planees naturcllcs,
N ES
NESTORIENS. f.
m.
Heretiques
a.inri
nommés
de
Ncíl:onus, EvCque de Confiancinople en
4t8.
qui
~: ~~~~o~cn1:aªi~ fleº~lenmª!Jte~~tJl,~~a~nst~CV~e:~c
5
~~r
1
~
eníeignoit que
J
s
su s·C
H R 1
s
T
aprCs
fa
nailfan–
cc , avoit mel;té par fes bonnes ccuvres d'Ccre uni
au Verbe divin, non pas d'une union hypoíl.aci–
que ,
mais d'une union d'habicacion particuhere du
Verbe
da.nsl'humanité , comme dans fon temple,
par un amour
&
une correfpondance fpc:ciale, fup-
f.~~a~l~;~~~~~el~:u~~:f~~:;.:~neen,
J
~
5
~esÍ~r=c~~n
5
off~
fanc
que Fils de Dieu par adoption.
ll
y
a encorc: des
Ncíl.:oriens dansla T .marie.
lh
y furcnt incrodllits
par
la
malice de ChofroCs Roi de Pcrfc , qui
~~: c~a~~~~=~ :::~g~~~u~g~f~:~~~sc\~~él~ae:~i~~~;
fes Etats ,
&
en ayanc chalfé les Catholiqtu:s mic
en leur place ces Hercciques, qui fe mClerenr parmi
!;:
~~~:~~
5
La~1Ci~;[cz;~~di~~cs~r~Í~n~;t~c~~: J~
Pape, ayanc renoncé
3.
lcur ancienne erreur tou-
~~~~~~~~~e~:!l~r[~:Fa~~:r
0
~ d·:X~i~~e~ t·~u:·h~~
riftie avec
~u
pain levé. lls Ja donnenc fous lesdeux
efpeccs,
&
croyent fermemcnc la préfence réelle
de
J
is
u
s-C
H R 1
s
T
en ce Sacremenc ,
&
la
tranffi1btbnriation du pain
&
du
vin
au Corps
&
au
Sang. lis om fculemem des croii-
&
n'onc poinc de
Cruci6x. Le nombre
de::
cesNelloriens eíl. li grand
que l'on en compre juíqu'i crois cens mille familles.
lis demeurcnc particulierememdans la Syric
1
l'Aí-
~~r~i~e;: ~~~~~~
t7et ;a~:ri~d~
'd 1
:s
;~~~s."
1t
p:irlcnt Chaldéen ,
Ara.be , Turc,
&
la L:ingue de
Curddbn, íuivanc les lieux oU ils fe renconcrc11c.
&
fom l'Office Divinen Chaldéen.
NESUN. adj. Aucun, nul. Vieux mor.
Son Livre
q11i
pe11
'VAllf
(fr
m01'1t
..A
ne/11ne tfHtrefin ne
und.
On a dit auRi
Nefan
&
Nejfnn,
pour
1
Pcrfonne,
,¿cl'lta.lienNij]imo.