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NOE

commenccnt ,on les ceCout avcc une lamede plomb

cnduirc de mcrcure

&

mifo deílUs , ou bjen avec le

f~%~~l:~vl:~~~gtlléya;e;n~~r~º;!:t~~ ~~~~~;~~ ~

les i;efoudre. L'acidc malin

~ui

Curabonde <hns la

verole corrompt tellemem l'a\um:nt prochain du

~ra~

ne, qu'il degenere

foccdlivCm~nt

en ?ne m:mere

vifqueuíe

&

acide,

qui.Ce

ramaílancdeílus

&

dcffous

lecranc,

y

produit, aocpmc dans les aucres os,des No–

dus veroliqucs, qui rongcnc cnfoire les os

m~mes

&

lecrane, d'ot) s'cnfuir la carie :ivec une douleur ex–

uaordinaire.

NOE ·

NO E F. Nom de Nombre indeclinable. Vienx mor.

Neuf.

Ce

f~t

fer

&

dMnl en

l'tt11

n8tre Sei¡,ne11r mil

de

H."< cemfe1ffeute

dr

noef

º"

moiJ de M o7.

NOEL, ou Nouu.. Mot que Dorcl die Cree fair par

abbrcviation de

No11wl,

pour fignifier Nouveau.

~~:x~\~~d~

1

rª~~i:;~i~~~l~~:uci,::;~~l~~~1i:~;~~i:

&

en d'aurrcs rcncomres rcmarquablc:s. Ainfi on le

cria

i

l'cnrréc de CharlesVIL.

i

Paris. André du ChC–

nc dit qu'on le cria autli au baptCme de Charles VI.

au rctour de Je:m, Duc de Bourgogne,

3.

Paris,

&

quand Philippe fon Flls mmcna fa fa::ur.

En

padant

de l'enm:ede Charles VII.

[/ J

fut rtfÚ

J

grand' joyt,

En

criant NotlpAr la

1IOJC·

NOER. v. n. Vieux mor. Nager.OnaditauffiNMtr ;

&e

NotJ

fe

trouve pour íignifier

les

nagcoircs des

poilfons.

NOETIENS.

í.

m. Herctiqucs <iinfi:ippcllésdeNoC–

rus , qui vivoit vcrs l'an q.o. :iprCs]Esus-C1-1n.1sT,

fous Marcus Anconius

&

Lucius Verus , Empercurs.

lls enfeignoic:nr qu'il

n'y

avoit qu'unc Perfonncde

la

Trinité qui écoit monc\le

&

immorcelle; Dieu

&

impaílib!e dans le

Cicl,

&

homme

&

palliblc Cur la

tcrrc. lis bablilfoienc :i.infi une Trinicé,nomde Per–

fonnes , mais d'offices. Ce NoCcus prétendoit Ccre

Moi'íc:.

NOEUO.

f.

m.

E11/actmt11t fait de qutlque chofe de

plittnt, cornme r11ban

,

fil,

corde, donr

on

paJ!e le1

bo11ts /'un dttns /'a11trt

en

le1 ferranr.

ACAD. FR.

On

appelle auffi

Naud,

non feulement

la

panie ele l'ar–

bre par laquelle il pouílb fes branchcsou fes racim:s,

maisencoi:e certaine boílC

Oll

rumeur qui efl:une ef–

pecede maladie qui vient aux bois rabougris,

&

que

l'on appelle aucrement

Lo11ppes.

Nrwd

Ce

dit encOl'e de

la

liaifon ou joinmre qui

fe

voit

:i.ux

ruyaux des blés • aux cannes d'Incle ,

&

:i

d'amres elames qui croiílCnt par l'emortillemenc

deleurs feu1\les.

On appellc

Nrzud,

danslesanimaux, les joinru–

res de quelEJ.ues-uns de leurs os,

&

Cur-tout ele la

queue des

chevau~

, des chiens

&

des chats. On die

2uffi

Nrzuds,

en

parlant de la Joimure des doigts.

Nrzuds,

en

cermcs de chaílC,

font

des morceaux

de chair

qui.fe

levcnt aux qu:irre tlancs dL1 ccrf.

On dit enSculpcun: , que

D11marbreeflplti"de

mzuels,

pour

~ire,

qu'll s'y rrouve des panies plus

dures en un endroitqu'en

un

aucrc. Ces na:uds

s'

3

p..

pellent:iutrememC/011x.

Les Ouvricrs en fer

&

en mécal difent

Nrtud1

,

en parlam des divcrfes divifions qui fe fonr daos

les charnieres de campas , fiches ou couplers des

pones ou fenCcres,

par

oU

le

clou paffe ou

la

rivG.–

re.

Il

y

a des fiches

:l

d1::ux

J

a

trois

&

a

quatre

na:uds.

On

app~llc

Namd

,

da~~

les Verrcrics , un gros

bouton qui demeurc au mthcu des pbu de vc:ne. ll

T9ml/.

NOE NO I

. 11~

fe fond avcc la vergc de fer.

No:11d

eíl: aufli un u:rme d'Aílronomie. 11 n'y

a.

que le Soleil qui ne

fon

jamais de l'Eclipcique

~

tou–

ces les :uttres Planetcs décrivent des cercles qui cou–

p:mc l'Ecliprique en deux poims oppofés, s'en écar-;

temde cOté

&

d'a\Hrc, chacun d'une cenaioe

difbn–

cc, qu'on:ippelle

Lttt11:1de.

Voyez LATITUDE.

Les deux pomts

de

l'Ecliptique diam<!cralement op–

pofés, oú les cercles des Pl:inetes la coupenr >s'ap–

pcllent leurs

Nomd1.

Le Nccud par oU

la

Planete

p:iílC de

la

parae Meridionale de l'Ecliptique

a

la

Scpcenuionale, s'appelle

Nrz11d Afoend,mt

ou

']) o–

re11/,

l'aucrc par

la

r:iifon comraire s'appe_\Je

/ílauá

D e{cendantouAuj}ral.

Qu:mdunePlanetceft

3.90

~~~~~se~~~c:~cn~:~f~ci~~~~~~a;~s

fÍa

0

pf~~sg~:~~~

l:itimdc. Les Planetes ne coupent pas toUjours l'E–

cliptique dans les m;mes poims , 1eurs nccuds ch:m–

genc,

&

c'dl: ce qui s'appelle le

Mouvtmtnt de1

Nrz11ds.

Le Mouvement des Na::nds de toutes les

Planetes

dt

d'Occident en 0Jient fdon la

fu

ice

des

fignes, il n'y a

~ue

les Na::uds de

la

Lune qui vont

concre l'ordre des ligncs d'Oriencen Occidenr. La

Lune dans une de fes revolutions autour du Zodia–

que faic mouvoic fes na::uds

dt:

1. degré

&

demi >

Mercure dans une revolution avance

les

fiens de

deuxtierccs, Venusdefix tierces, Marsd'un pcu

plus d'une minute, Jupicei: de prCs de huit minutes>

Saturnc de plusde trenceminutes.

NO I

NOIER.

v. a. viéux mot. Nier. On

:a.

dicauffiNoientJ

pour Neant.

NOILLEUX ,

E.Us'

.e.

adj.

Vieux

mor.

Noueux, plein

de na:uds.

NOIRTE'

f.

f. Vieux mor. Noirceur,

Ob.

uouve :iuffi

Noiriert,

pour Noirc.

NOIR,

NOIRE

:idj.

~i

eft

de la coule1<r la plu1 oh–

/cure de toitttJ,

&

la p/lnoppofée

'"'

blanc.

ACA.D.

FR.

Ce mot eít auffi

fubfi:mtif,

&

on fe fert de

~~u:ei~ Nf~¡~ce~e d~n~

0

:~e1ftºd·'A1f:::;:e.ªufr;i~~

encere un

:mere

Noir

d"

Allem3gne. C'efl lme tcr–

re nacurelle qul fait un noir bleu5.cre comme le

noir de charbon. Les Imprimeurs uíem de ce Noir.

L:i.

terrc de Colognc eíl: un noir roufGtre ,

fu-

~~! ~~c~~~~~~f:¡~= f~ºJ~r~in°br~~~er~;;

1

~~~~

licns l':ippellent

Ftfcia di borta.

Le Noir de

fu–

mée

eíl: une mauvaife coulc:ur , m

:1.is

facile

a

pein-

~~~r~e~~t:~f~r~~~ft~~~~d~~~~l~~i:~b~ ~~=

vencion

i

Appellcs.

NOIS. f. f. Vieux mor. Neige. On :i

dit

auffi

Naif,

Le brachtr tfl bla11c commenoi$.

NOISETTE.

f.

f.

Fruir du coudrier , appellé ainti

i

caufe qu'il a l'écorce dure oomme cellc des noix.

Les domeíl:iqucs

fom

beaucoup moilleures que les

fauvagcs , non feulement pour l'ufage de la rabie>

mais encore en Mc:decine. Les Noifenes Conc chau–

dcs

&

feches,

&

adouciífenc les doulcurs de la

~~:c:t:~te~:e/;~r'f~b~:h~~ fofidi~e; !:~,;A~~

&

elles caufcnt le

mal

de tCte par leur chalcur

&

leur

fechereíl'e. On appclle

:mlTi

l~arbre

qui les

pone

Noifottie1·

&

Noiji//ier

,

en l:irm

<Jor7lu1.

Le

Coudl'ier ou Noifetcic:r n'eíl: jamais gueres hauc.

DCs

Ca

racine il jctte fes pctits rroncs , au bour deí-

{¿~el~,~~~t~t~~;1::~ra;~~ªf;uil1~~~~1ti~~r~or:r~~sf~;

p