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112

NIV

cion

:i

M.

Thcvcnot, de l'Académic Royalc des

Scienccs. 11 marque

~a lign~

du Niveau

par

le moycn

d'unc petitc bule d'atr .qm efl: renfcrmce avcc qucl–

quc liqucur d:ms un cyhndr

...e d.e .verrc,

q~c ~ouche

~e

0

;:~r~~~~m:uf;:.!~l~C~cx~:~~t~~r~~cq~~[~

1

~fii;~;

Je milieu du cyhndrc, le plan Cur lequel 11 eft pofc

ellde nivc:m.

II

y

a encare un

Níveau

~

pendule ,

inventé par

M. Pican,

&

un

Niveau. 4 lunettes,

done

l'invcn–

tion dl amibuéc

:i

M. Hugucns. Le

prcmicr

m:tr~

que la lignc horifontale. par le mayen d'une au-

;i~n!~nnca~~~fi:~:~~~.lag~. ~i~~l~u i~:o~~~;i~ ~~~

ne boCce de fer ou de bo1s en forme de

c1·01x

bien

d'équcrrc , qui a dans

fa

craverfe une lunctre done

le foyer du vcrre'oculairc c!leravcrfé d'un chcvcu ,

ou d'un brin de foye. qui

dérerminc le poinc de Ni–

veau , lorfque le plomb qui pend

a

un aucre che–

veu de la

long~cur

de .la

ri~e

de cene

hb~ce

, cíl:

arrCcé fue le potm fiductel q':11 y

dl:

marq~1e.

Dcux

anfes en portion de cercle qui

font

au-deflous de

fa

traverfc ' íccvent

:l

le mouvoir

&

a

le drelfcr

Cur

fon

pié, qui

eíl:

í~m?lablc

.ªun

c~evalet ~e P~in­

tre. C'cíl:

la

de(cnpaon quena faite

M.

d Avtler.

Le Nivcau

:l

luncrrcs , a une lunene

Oll

deux per–

pendiculaircs

:l

fon

aplomb '.

&

c~acune

:\ unche–

veu ou un brin de foye , m1s honfoncalcmem au

foyer du verre oculaire. Ce

cheve~

fen

a

pr~ndre

&

:i

détcrminer exall:er1\cnt un pomt de N1vcau

fort éloigné. Le

Niw11u

~

p1Hule1 ,

cíl: cdui qui a

dcux pinoles égalcs :m lieu de luncttcs. C'eíl par le

moycn de ces pinules qui

fonc

pofécs fur

&

paral–

lellemeot aux deux exrrC!mités de

fa

bafe , qu'on

hornoye le poim qui ell: de Nivcau ;ivcc l'inít:cu–

rnem.

M.

Marione a inventé le

Nivea11 de reftexion.

1l

fe fait par le moyen d'nne fuper6cied'e:m un pcu

longue, rcprefentant renverfé le mCmc obJct qu ·on

voit droir avcc

les

yeux. Ainfi le

po~t

oU

il

p:uoir

gm:

cesdeux objers s'uniífcnr, eíl: de

N

iveau avcc le

l1eu oU eíl:

la

fupcrficie c\e l'eau. On fe

fcrr

auíli

~d'un

miroir d'acier ou de fotfte bien poli, pofé un

peu au-deviint du vcne objeétif d'unc lunetre fuf–

pcndue comme un plomb • pour fairc un Nivcau

de rcAcxion. Ce miroir, done l'invention

dl:

dU.c

i

M.

Caffini , doir f.aire un angle de quarantc-cinq

dcgrés avec la lunette , 26.n de changcr la ligne

:ar:.omb

de cene lunerce , en une ligne horifon-

Lc

N iveau de PofaHr ,

cíl: un inllrumentcompo–

de

crois regles affemblées qui forment un triangle

ifocele

&

reéhngle.

U

ne carde oU pcnd un plomb

cíl: acrachée

a

lºanglc du fommer

de

te Niveau,

&

ce plomb paf13nc

íur

une ligne fiducielle , qui eft

uacee au milicu ,

&

d'équerrc

:i

la bafe >marque

la lignc du Niveau. Les Pavcurs onc auffi leur

Ni–

veau. C'efl: une longuc regle avec une autre plus

large. aCíembléc

:l

aoglcs droits au milicu

&

fur l'é–

pai(feur de cctte premiere.

11

y a un cordeau arca–

ché au

haut de cene fecondc, avcc un plomb qui

pend fur une ligne fiducielle, tr:icée d'équerre

a

la

grande regle ,

&

qui en couvram exall:emenc cet–

~:a'\:~ne

,

fait connoicre que la bafe ell: de Ni-

On die,

Marre

J

Niveau ,

non feulcmenc pour

fignifier Mcme une ou plufieurschofes de

niv~:rn,

fuiv:rnt

la

ligne horifomale, mais encare pourd1re,

les mectrc

:i

nivcau fuivant leur peme , fur une mC–

me ligne inclinée. On difoit aucrefois

Liw11u,

,

&

les Ir:ilicns difent cncore

Lnullo,

de

L1bella

dimi–

nunf

de

Librlf,

p:ircc qu'un niveau

fe pofe

horiíon-

NOB NO D

~alemenc

.comme une

bal.mce,

ou qu'ancienncment

1l en avo1r la figuce. De

Ll'Veau,011

:i die de

Nl.'Ve#fu

par un clungemem afICs ordinaice de

l,

en n. Au

hcu de

Lcntille

plulieurs difenc

Na•t1lle.

NO

NO. Vieux mor. Pronom poffeílif. Norre.

L11 figure efl fin de no livre.

On

difoit

a~trcfois,

J

no,

pour dire ,

a

nagc.

Se

-ucnt

4

no

[ufollnt

la

tr11c1,

NOB

NO BILI A_IRE.

f.

m. Recueil

º"

hilloire des Mai·

fons ou Pcrfonncs nobles d'unc Province ou d'une

Narion.

NOBLE. adí.

efl tlevl pArdeJTu1 le1rot11rier1 ou

parfar.11ij{ance, 011p#fr de1 Ltttru

du

Prince.

A

e

AD.

FR. On

appelle

Noble,

ou

Noble

a

111

rofi,

Une for–

ce de monnoie d'Angleterre, nommée ainli

i

cau–

fe de l'excellencc de fon or.

&

des ro(es rouges

&

hb.nchcs qui font aux Maifons d'YorcK

&

de Lan–

cafl:re.

Elle a

d'un cOcé

la

figure d'un navirc

>

&;

de l'aurrecclle d'une rofe. Ce fm Edouard IJl, qui

la

bame en

1

H4·

On tiene que Raimond Lulle,

aprCs avoir fair

la

Chryfopéc, fournir

a

ce Roi tour

l'or done on

fit

les Nobles

:i

la

rofe, pour aller

fai–

re

la

guerre au Turc, au lien dcqnoi Edouard la

i

la France. Cetce monnoie

fue

appellée

a

caufc de cela.

Nobde Raimundi,

d'autanc plusque cctorétanc

fatt

par art,

(

urpaífoit le naturcl en bomé.

11

y a cu auíli une

forre:

de monnoie d'or en Fran ..

ce, appelléc

Noble

A

la rofi.

du tcms de

Fran~ois

l.

Elle

étoit grande

&

largc comme un forc grand écu

d'or,

&

valoit cene deux fols. Ce Noble

a

la roíe

pefoit fix deniers,

&

avoic au milicu une rofc enjoli–

véc de petires couronncs de Acurs de lis

&

aurres

agrémens.

Le

Noble Henri

avoic cours fous le mCme Roi.

Il

pefoit cinq deniers dix grains,

&

valoit quarre

li–

vres quarorze íols. D'un cOté de cecee monnoie éroic

Ja figure d'un Prince fur fon TrCme avec une épée

3.

Ja main,

&

de l'aurrc

une

croix> au milieu de

laquel–

le il

y

avoit une

H ,

&

tour aucour de la croix de pe–

rirs lions couronnés.

NOBLOlS. f. m. On'difoir:mciennement

LeNohloi1,

pour dire, la NoblefIC:.

Si

quiert

/u

monáttine1

dtlicu,

L'envoifirie

&

ltnobloiJ.

NOC

N OC A I L L E.

f.

f.

Vieux mot. Noce<. Oo a die

2uíli

Nochoien

,

pour dire , Ceux qui éroiem de

no,cs.

N O C T U R LA BE.

(.

m. Inllruroent dom on fe

fcrt pour trouver dans toures

les

heurcs de la nuit

cambien l'éroile du Nord cfi: plus haure ou plu,

balfe que le Pole.

NO D

·

NO

D U S.

(.

m. Terme de Medecine. Tumcur

qui

naic au milicu des os

&

deffus >

&

qui

caufe une

dou\eur mfupporrable pcndant la nuir.

Cc:tce cumeur

provient d'un acide veroliquc mal in qui arc:iqm: les

os

&

corrompt leur alimenc. Cec alimenr éranc

corrompu

&

empreinc de cct accidc,

s'am~ílC:

au

mi...

Jicu de l'os

a

la

longue ,

&

y

produit ce Nodus,

:tprCs quoi l'acidc corrodanr les panics voifines ,

y

Í:\it de

tr~s-méch:ins

ulceres. Lorfque ces Nodus

COn\nlCllCCnt,