I16
NOM NON
f.
:i.itleur fonélion , dégcnercoc en un ligamcm , qui
faic
commc uA
na:ud
au milieu
du
venere,
&
c'cíl:
ce
n~ud
que l'on
appdle
Nombril.
La longueur en
cll déccrminéc
:i
un
pié
&
demi felon quelquc:s-uns.
D'aucres lui doonent deux coudées.
&
d'autres denx
f.~t:
fe
~,,;~;~r.B~ucc:º~:icb~~~ ~~~¡,~~;';~f~~~
d'un
boudicr.
On dü en termesde Dlafon
Le Nombrilde
f
~cu,
pour dire, Un poim qui écanr au
milicu
du de(Íous
de la fafce, la
íépar~
de la pointc.
7>'or ANnlcujfon.
de
,fTUt:Hle.rmisau Nombril.
NO~ENCLATEUR.
(.
m. On a apeellé ainfi chés
~e;¡g~~i:~!7:s'~c!~~n'!~!u:~~:~P~~if~~r
1
~ir~i~
5
c!~
noí'rre rous les Cicoyens qu'i\s rencomroienc , :i.fin
qu'ils les appclb.llem par leur nom en les
fa–
~~~~r~,
&
que cene honnf:teté lcur en
acquic
la
fa-
N OMENCLATURE.
(.f.
Lifle, ou catalogue de
pluftc:urs mors les plus
ordinaires d'une langue pour
c::n
faciliter l'uíage
3.
ceux qui l'apprennenr.
N O M
1
N ATA I RE.
(.
m. Celui c¡ue le Roi
a
nommé ,
a
quclquc ArchevCché ,
E
vcch.é, ou Ab–
baye.
NOMINAUX.
f.
m. Philofophes, Seétareurs d"O-
~lt~~Tc·n:l;oi~c~:~~cc¡;~f~~u~~ ~~i~;;'fuiro~ ~~~:):~~
Vendeurs de noms. Ccr Och;am , écoic un Corde–
Jier
Anglois de narion
&
Diíciplc de Seor.
Il
vi–
voir dans le quarorzié:me liecle
&
fur accufé
d'a–
voir enfeigné avec Cefene, General de fon Ordre,
que J E
su
s-CHJUST ni fes ApOtres n'avoienr rien
~~~~~élen~:;e J~~:~~I~~ =~ ra:~~~u~~Í;E~;~~~v~~
Louis de Baviere, declaré t:nnemi de l'Eglife,
&
les
Hereriques fe fcrvent quelquefois dequc:lques-uns
de fes
Trait~s.
NOMPAREILLE.
(.f.
T<rme d'Imprimerie. Sorre de
perir caraétere, qui eíl:encre le pene Tcxre, &la Se–
danoife ou Pariíienne.
On appelle auffi
Nompareille ,
certaines dragées
de fuere qui fe
fonr
en grains les plus mcnus que l'on
pene.
Jvºompareílle,
fe
die
encore parmi les Marchands
1
du ruban le moins largc
de
rous.
NON
NONCHALOIR. v. n. Vieuxmot. Avoir peude Coin
d'une
chofe, comrne ne
la
croy:mr•d'aucúne impor–
tance.
II
viene de la negari.veNon,
&
de-Chaloir,
qui
a.
été dir pour fe Coucier-.-
Vlen
&
approche roi donqHes
,
Vien,
Ji
onq11e1
J>e
res
enfa111
u
cba!Ht.
N~~~!~~~~a;>;arªF!qº~~~ :
0
J~~~~;e tece~~7~~1
fait élever un birimem, ou aux Ouvricrs, qu'ils
ayem
d.
cclfcr juíqu.':l ce que par Juíl:iac en air écé
ordonñé. C'écoir une maniere de proceder
des
Ro-
-
;~~"~ ~º~~~ f;~~~~~~~ !:r~~:ircu:
0
Ío~~ª~~eé~~e;ª~~
-Ol\
en démoliífam
Ca
ma.ifon, en
fonc
que
b.
nouvel·
le
facc
qu'il lui donnoir , caufoit de l'incommodiré,
- on pouvoic
hri
dénonccr
i.
lui ou aux Ouvriers que
l'on y
fonnoitcmp~chement.
Il
ne falloit point avoir
pourcelapermiffiondu Préceur;
&
l'exploic qui con·
t·enoic
la
Nonciation du nouvel
~uvre
écoit va.Jable ,
pourvU qu'il ffit donrié daos
le
lieu mCme oú les
Oi:vriers travailloiem,
&
3.
des pcrfonncs qui puf–
u~nr
.en avertfr le Pfopriccaire. S'il vouloit cwmi-
NON NOR'
nuer l'oltvrage malgré la défenfe-, il étoit obligé
aprCs cet aéte de donner fuffifo.nce ca.mion de re–
ruettrc les chofes en écat
G
la Jufl:ice l"ordonnoic
ainli , ce qui devoit fe:: terminer dans erais mois. Si
!'enrrepriíe intt!reílOit le publie , tous les Ciroyens
mdifl:indemcnr pouvoiem uíer de la Nonciacion
du nouvel ccuvre. Dahs
un
pareil cas , il feroit
neceífaire en Francc , d'en donner avis au gr:md
Voyer.
NONCIER.
\l'.
a. Vieux mor. An11onccr.
NON
E.
S. f.
f.
p. Terme dom les Anciens íe íer–
voient pour comprcr les jours des mois done le pre–
mier s'appelloictof\jours
Calende1.
Les Noneséroient
le,
cinq_uiéme jour
:1
l'exception des mois de Mars,
de Mat, de Juillec
&
d'Oélobre , ot.1 les Nones
écoient le (cpciéme jour. Ainíi quand on trouve
~arto
N011a1 Ja1111ar1i,
cequi veur aire ,
Lequ:l ...
criémc jour avant les Nones de Janvier , cela.
veur dire le fecond jour de Janvicr , p;irce que
le lendemain qui eíl: le rroiíiéme de ):mvicr,
!e
marque par
Tereio Nomu JanHArii,
le qua1riéme
par
Pridíe Nona1,
le jour avanc les Nones ,
&
le
cinquiéme par
No11í1.
Ce jourdeNonesérnnrroU.
jours le fepriéme dans les quatre mois cxccpcés, on
dare
Se.t:to Nona1 M11rtii,
le fecond de Mars, com–
me éranc le Cixiémc avant les Nones en
y
compre–
nant ce mCme jour des Nones. Pour trouver tour
d'un coup ces dares Latines, il ne faur qu'ajoiircr
un
au nombre que marque
le
Jour oU les Nones
wmbent,
.&
en
Ot~r
celui de
~a
cbre.
Ain.Ci1R.!;into
Nomu
,111/ti,
veurdue, Le tro1fiémede Jutllec, par–
ce que les Nones, fonc le Íepciéme jour en ce mois·
la.
Si on
y
jvinr
un, on crouvcra huit,
&
en Otanc
huir,ilreíl:erarrois.
NONNAT·.
(.
m. Poiefonqui
fo
peche íur lo Medirer–
ranée,
&
qui
eil: le
plus
peric
de cous les Poilfons. On
l'appelle ainfi, comme qui di1·oit
Nond11rn
111tlHJ
>
Non encore né.
NONNE.
(.
f.
Vieux mor. Religicufe. On a
die
auffi
Nom11ii11
&
No11nette.
Ilorcl fait venir ce mot de
Nonna,
qui veutdire, Ayeule en Iulieo,
:l
cauíc
qu'on donne le nom de Mere par honneur au:ic Re–
ligieufes. D'amres le dérivenr de
Moma/11
,
com–
me qui diroir
Mo111tin
&
Mone,
du Grec
µo:i,,
qui
lignifie, Unir6,
&
eíl: nombre de folirude, com–
me rous les auu·es
íom
nombres
de
Cocie(é , done
vienr
~:,.,,
Seul , Solitaire
&
"'º'-~"' ,
Vivre
foli–
raircrnent.
NONOBSTANCES.
(.f.
p. TermedeJuriíprudeuce
Canonique.
Il
fe
dir de
la
troiliéme parciedes Provi–
fions de
Ja
Cour de Rome, oi\ nonobfhm les inca–
pacités ott aurres oblhclcs qu'on peut oppofer, Jeg
abfolurions des ceofures
ÍOnt
comprifcs, autli bien
que
les
rchabiliurions
&
dilpenfes neceffaires pour
jouir du bendice impetré.
NON-VEUE.
(.
f.
Tcrme de Marine dont on fe íerr
quand la. bruine
Cft.liépaiffc , qu'on ne peuravoit:'
connoiífance du p<irage ot) J'on eíl: , ce qui fait
.craindre de perir p:i.r Non-vUe , e!1 approchant rrop
píCs de la cOce.
~elques-uns d.i(e~r
Il.J
~
non-
•
vmfle,
pourdire, qu'On ne peut
voir
chur, a cauíc
. de l'épaiífour du brouillarJ.
,
NOQ:
NO QUE T.
f.
m. Perite bande de plomb qu"on
met ordinairemcnt- dans
les
angles enfoncés des ·
couverrures d'ardoiíe, le long des jouécs deslucar-
nes
&
pignons.
.
NOR
NO R D.
(.
m. Termc de MatiDcdopt on
fe
ferr
(u¡