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J2.0

NUE

fue commandé

3.

Mo'iíc

&

:i

Jaíué de déchauífer

lcucs íouliers,

tic

:i

Eú:ic d'a:lcr nuds

piés.

NUE

NUE.

(.f.

.AmAI de"Uapeurs'1evle1 en fAir,

&

9uifo

refolvent ordinairement en plu7e.

AcAD. FR. Gaí–

fcndi die

q

uc les N uées fe

form~nt

des cxhalaifons

qlti

s'élevcm de

la

rcrrc &de l'cau,

&

non

pas fitn–

plemcntdc l'cau.

a

caufcdcs foudrcs

&

des mcteo–

rcs dom la marierc n'cíl: pu aqucufc ,

&

qui cft

coucefois mClée dans la nuc

:i

la maricre qui a

été

riréc

di:

l'eau ,

&

qui

fe

rcfouc

en cau. SI les

cxha~

laiíons fom d'ordmaire invifibles dans le tcms

qL1'c!les forccm

de

la

cene,

&

fi

clics devicnncnc

v1fibles étant élcvées au milieu de l'air, cela vicfl¡t

de ce qu'au forcir de la tcrrc elles fom m:s-fobcilcs

&

trCs-rarcs ,

&

de ce qu'cllcs s'arfcmblenc

&

s'é-

~c~~~~c1Í~f{ai;e~l~uj~~~:l~v~~:l~~r ~~~imC~~

ruofité qui les pouffoit manquam, clics s':tbbaiabm

par leut propre pefamcur,

&

en rencontrenr d'au–

trcs qui momem cominuc:llcmcm, avcc lcfquelles

clics fe mClem, outre que

le

froid de:

la

region qui

les cnvironne concribucencore

i

les reíferrer. Elles

paroilfem comme une cfpcce .de blanchcur, parce

qu'elles fom principalcmem níllles de peritesgour–

ces d'eau , qui éranr polics tiennem de la nlturc

du miroir,

&

qui par confeqnent écant trCs-prochcs

les unes des amres ,

&

fans

intervalles fenfibles ,

rcnvoycm les rayons fcrrés

&

preCfés vers l'o:il,

&

forment cecee cfpece de blancheur.

Elles

ne parnif–

fent ;amais trC.s-blanchcs que quand

la

lumierc

primitive du Solcil, tombam :i l'oppofite

:i

norrc

égard, fe reffechit vers nous. Aurremcm, fi clics

fom

vUcs par une lurnicrc feconde, troiliéme ou

autre, plus

11

manque de rayons,

&

parconfequent

plus .il y a de pctitcs ombrcs cmrcmC:lées , plus elles

paro1Cfem obfcmes,

&

cnu·e les degrés d'obfcuri–

ré lerouge el\: alors plus 'ordinaire,quand les r.1yons

qui paífc:nt au travcrs de quclqucs vapcurs c':paif–

fcs , ou d'unc ccrtaine fuite de nuécs plus rarcs,

fe rompent divcrfcmcm.

~anr

:i

la force qui

foil~

tiem les nuéc:s en l'air , quoiqu'cllcs aycm plus de

poids que l'air, l'opinion de Galrcndi cft que cela.

viem moins de ce qu'ellcs conricnncnt encere

quelque chalcur , que de ce qu'il y a toUjours quel–

quc vcm

q~

les po.urfc:.

~infi

on

obf~rv:qu'cllcs

ne

dcmcurcnc Jamats lffimobtlcs ; ce qm fon connoícre

que quclquc pctit vcnt les porte roU.jours

lj:i

ou

l:i ,

foit více, foic lenccment. Elles onc une tclle legerc..

té,

que pourvU qu'ellcs foicm ram foic pcu pouílfcs,

elles fom facilemcnt foúccnucs, commedes plumes

qui

font

foUcenuesdans l'air, quoiquc plus pefamcs,

&

qu'on Voit tomber lorfquc Je Vent manque.

Ü

1

n

:r~~q~f¡l~u~f~~I~~ ~u¿;;:~I:~~~;a~ssl~~tÍaf~~~~~

cravcrsdes rochers, parce qu'il n'y aaucun vem

qui

lesfoulcve

&

les pouífe.

Les Lapidaires appellent

Nu~n,

les parúes fom–

brcs qui fe trouvam daos les picrrcs précicufes, em–

pCchentqu'~\lcs ~e ~oiemclaires

&

parfaicemenc nec–

ees;

ce qui en d1mmue la valeur. Le crill:al en

forc

fujct

a

avoir de ces nuécs.

NUESSE.

f.

f.

On dit,

Tenir un fief en Nueffe

,

pour

dire. qu'II releve nuemc:nc

&

immedi:trcmem d'un

Se•gncur.

Ce

mot viene de

NuditAs.

Sclon Ragueau,

Nueffeeít.

l'érenduc de la Scigneurie feodale ouccn–

foellc. On difoit 2ncienoemcm

N11effe

pour, Sim-

phcité.

~

NUI NUT

N U I

N U IS A N C,O N S.

odj.

Vicux mot. Ennuycux ;

nuiíible.

NUL

N U l L Y.

Vicux mor. Pe1·fonne , aucun.

On a

di~

auffi

Null117

&

Nus,

pour Nul.

NUM

NUMERATE U R. f. m. Tcrme d'Arirhmccique.

Chiffre qui fe

mee

au-dcffi1s de la ligne avcc laqucl–

le on marque les fraél:ions, comme

Trois efl

le

Numeracc:ur,

&

quacre le Denotnin:ueur, pourfigni..

fice trois quatriémcs, en fone que le Nu1ncrateur

fait connoím:combicnon prendde parricsd'un tour,

&

le Dcnominaceuren cambien de;: parcies le tour cít

divifé. Voycz FRACT!ON.

NUMERATION. f.

f.

Terme d'Arirhmcciquc. Ex–

prt:ílion d'un nombre propofé par les figures ou

les

caraél:ercs qui lui

fonr

propres.

NUMMULARIA.

f.

f.

Planre

qui

croic au bord des

foífés

&

le long des grands cbemins

oU

il y

a

de

l'cau. Elle rampe

&

fe craine par terre,

&

produir

fes

branchcs menucs comme jonc ,

&

longucs d'u–

ne cou<léc, ainfi que

fait

la

pcrvcnche. Le long de

ces branches dcpuis

fa

racine jufqu":i

h

cime, elle

jercc

des deux cOtés par cerrains pcrics imervalles •

des feuilles graífcueir;:

&

rondes, comme eft la mon–

noie; ce

qui

lui a fair donncr

le;:

nom de

NHmmu–

larin.

11

n'y a que fes feuilles qui foient en ufage

en Medecine. On s'en íert particulicremenr dans

l'cxukcracion du poumon, ou de q_uelques veincs

rompucs ou rongecs dans une toux feche

&

dans le

flux de vcmrc. Elles

fonr

bonncs

:iuffi

comrc le .

fcorbus

&

la hergne.

NUQ

N U Q.U E.

(.

m. Le creta qui cíl: enrre

I_a

preniicre

&

la fecondc vertebre, au plus haut

du

derricrc du

cou.

11

y

a plufieurs Medecins qui préccndcm qoe

la Nuque foic une longue queue qni dcfcend. du

ccrveau pour fom1er la moClle de l'épine. Tout ce

qui

la

fa1r diffcrer de la ccrvelle , c'cíl: qu'clle el\:

be:mcoup plus dure

&

ne fe mcut peine. Ce mot ,

felon

M.

Men:ige, viemdc

N11cula,

Perite noix,

&

felon du Cange, de J'Ar:tbe

N11ch11,

qu'Avicenne

emploi~

fouvenr en ccttc fignification.

NUT

NUTRITION.

f.

f.

Terme de Pharmocie. 11 fe dirde

:~fo~!~~~~¡~~ f!:~~niff.~~!Ct~:c;¡p;c

0

e

0

~~~~~:~r~~~~:

foit

lorfqu'on le mC:lc avec d'aum:s, foit lorfqu'on

y

ajoúcc un

fue

ou une décoétion pour le nourrir , ou

lui donner quclquc verm.

Les Mcdccins appellcnt

Nutrition

,

le

~hange­

mem de l'aliment en la fubll:ancc de

la

parnc nour–

ric. Le corps

humain ,

qui eR: rrCs-pctic au com–

mcncemenc , el\: nourri

&

augmenté fucccffive–

mcm par

les

alimens. ce qui cR: une mémc aétion

qui ne differe que du plus au moins, fur-rouc dans

les partics folides, done

la

nmrition n'etl: qu'une

augmentation commcncée,

&

l'augmentation uoe

nurririon achevée. la Nurririon

:i

l'égard de

fa

fin,

cfl:

la

réparation des p.1rues conCumées. Pour rép.t–

rer les déchecs que le corps

fouffrc ,

&

lui

donner

la grandcur rcquiíe pour fes

fonél:ions ,

il eílneccf·

fairc