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OC R O C U

t.u bom de

la

qucue qu'il a d'annécs.

&

fes fonnct–

tcs qu'il faic mouvoir violemmcnt

&

ÍOnner

fon

hauc quand

1ldl:

F.iché ,

fe

fuivcnt l'unc l'aucre i_la.

fiu¡on des os dc:l'épine du dos.

s:s

ycux

fon~pea~s

&

noirs ,

&

il

a dcux dcncs courbces en

~a

macho1-

re llame , qui commuoiqucnc

~on ~entn.

,.11

e~

a

encere cinq amres

3.

chaque

macho1rc

qu

11

l:uCfc

voir en ouvram

fa

gucule. Ccuxqui

font

blcílCs

de

ce Serpentmcurcnt cu vingc-quarrc heures avec de

gr:mdes doulc:urs. Tour let1r corps

fend en peri–

res crevaifcs. Les Sauvages mangcnt

fa

chair ,

&

lcurs Mcdccins

fe

fcrvem de fes dcms

&

de

fa

graifl~.

. OCR

O CRISSE.

f.

f.

Vicux mor. Fcmmc de mauvaife

cC–

te. On a die aulli

Ogriffe.

OCT

OCTAEDRE.

(.

m.

Tennc de Geometric. L'un des

cinq corps rcgulicrs, appcllé ainft du

Grcctu.::i~f•»

i

caure qu'il a huit faces égales) fs:J.voir huit trian–

gles

équibteu.ux.

()CT

A VE. f.

f. lntervalle de huit jours, dont

il

y

en

~c~:btrd~f;1i¡{-~n: ~cr~~nde:n~~~e(q~~:;n;ü:

11

~~ ti~

l'OHicc. On

dit

PrEcber

Hne

Ollave,pourdire, PrC–

cher pcndanr les huic jours que l'Eglife employe

3.

faire la commemorarion d'un S:iim, oude quclque

FCte Colcmnelle.

On

die,

qu'Vn

Po'imt- eflcompo[é par ofütvrs

,

~~~:.

dire, que toutes les Scances en fonc de

hui

e

Les March:md,(efervc:nt auffi deceterme

,&

ils

:ippellcntTajfuas

de c;,1'/

0Elave1,

de trois olllfves,

Un

taffcras qui

cíl.

plusou moins large que le taf–

fetas ordinaire qui n\1 qu'une demi-aune de lar–

gcur.

OEf11ve.

Terme de Mulique. Imcrvalle de huit

fons. L'Oél:ave eíl: compofée de la quarce

&

de la

fo~~~a'v~i~·~~1~1~l~n~

1

~~!\r~~~o~~:~;~d~·;c~~~

due)

&

les tons de l'orgue vonc jufques

a

huic.

11

y

a

une Oébve diminuée

&

une Oél:ave fupcrAue.

L'OllRve diminuf'e

conci

cnc qu:n

re cons

&

trois

demi-tons majeurs ,

&

roa.we

[uperffoe

>

con–

tiene cinq tons

&

trois

demi-tons

, deux majcurs

&

un

mineur, ou une

oéb.ve

&

un dcmi-ton

mi–

neur.

OCTOGONE. f.

m.

Tenne de Geomerrie. Figure

qui a huit anglcs

&

huit cOrés. On die

Ollogone

,

en.

rerm~s

de

~onifications,

pour dire ,

U

ne Place

qm a hu1t bafbons.

Ollogone

regulier

,

en

un Fort

qui a

Ces

huic anglcs

&

fes huic cOtés égaux ,

&

Oflog611e

irregufür

, Celui dom les cOrés

&

les an,

gles ne

fom

pas égaux. Ce mot eíl: Grcc • com–

po(é de

Ó"i~

,

Huit,

&

de

1.,,;,.,

Anglc.

OCTOSTYLE.

f.

m. Ordonn:mcc

de

hu.itcolomncs,

diípofées for une ligm: droite , ou fµr une ligne

circub.ire. Ce moc

di:

Grec: , compoíé de

Ox1~,

Huit,

&

de

J~M

>

Colo1nnc.

ocu

OCULAIRE.

f.

m.

Terme d

'Optiq.ue.

Ce

mm

íigni–

fi~ quclqu~fois

une luncrte enuere ou tdcícope.

Amli on

die

OrnlRire dioptrlque,

pour d1re, luner–

te d'approche,

Oculaire jimple oH monocle

,

Oc11-

laire bi11ocle

, pour dire , Une lunenc dont on ne

voitqu'avcc un ccil,&une lunene dont onvoir avec

les dcux yeux , m

:i.is

plus ordinairememqu:md on

ODE

die

Ocu'/aire

,

on fouíenccnd

'tlerre,

&

c'ell le verre

d:unc lunene qui

dl

tourné du córéde )rccil ,

a

Ja

d1fferehcc

de

l'obje[hf'

qui ell

a

l'amre bout de la

lunene,

&

tourné du cOté de l'objer.

O C UL U S CH R IST

l.

f.

m. Serte de flcurd'ua

bleu celefte, qui fen

a

embcllir lo; p1nerrcs. Elle

ffeurit au n1oisde Septembre.

1

ODE

O D E'E.

f.

m. Lieu qui éroit deíl:iné chés les

An ..

ciens pour

la

?i.foliquc. ,

&

le plus propre :\ chance!'

dans

les

Thc:urc:s. Ce mot ell Grec

¿.¿,,., ,

de

UJ~,

Chanr.

O D E U R.

f.

f.

Senteur. L'Odeur n'efi ric:n autre

chofe: que

les

pamcules rrCs-íubrilc:s

&

m:s-vobci–

l~s

qui cxhalenc?'un corps , c.onfigurécs de cellc

ma~

~1~~:

1

~~~:l

1

~~s J~c~~e

5

n~ f~l~u~1~r~~~n

1

~

1

~~~

1

~~~1f~;~

dél.icate, done le fond

ele

la caviré

eíl:.

tapiílC,

&

qui

elt l'organe principal de l'odornt.

Ces

p:micu!cs

~~~;oanvte~éf~i~~~s ~ ~%~r~~edªr:~~·~:;

1'es

ci:~r~¡~

enricrcs des corps qui

font

l'odo~t, m~i::

feule–

mc:nc cert.'.l.ins écoulcmc:ns rrCs-íubuls qui en for–

tenr. Ainli

le

c.amfce, que

fa

grande volatilicé

qui

exhale toU¡ours quelquc chofe rc:nd rrCs-odorife–

rant, pcrd routc fon odcur lion le dilfout

da.ns

l'cf–

prit de Nirre oU de \'Üriol , parce que fes

p

ucicules

volariles

íom

fixéc:s par ces acidcs,

&

li on vcrfe de

l'e;iu limpie íur cc:tte diífolution , le camfre pcrdu

fe

revifie,

&

reprend

fa

premiere coníillance , coulcur

&

odeur. Danslesa01111a11x

&

lcsvegeraux,c'cft le

fel volatil qui fair les odeurs , en .agiffanc fur les

íoufres ,

&

en leur caufanc un cenain mouvcmenc

&

une alter:uion de cifíure,

a

raifon de l'acide que

ceux-ci rcnfermem. L'odc:ur elldiffereme fclon que

la

confotmacion

de

cespan:icnlcs

eíl:.

diffcrcme en

fi–

gure

&

en cifiUre,& fclon qu'cllesébranlenc

la

mem–

branedu nés

&

fes fibres. Qu:ind le picocement qui

s'y

fuü

ell doux

&

moderé ,

&

qu'un mouvemenc

agrc:able ébranle les fibre.s, l'odeur ell agre2ble de

meme .;

&

elle ell defagrcable quand le mouve ...

mene des fibres efi: inégal

&

fans proporcion

>

ou

que

la

violcnce de l'objec offcnfe l'organe. Commc

les parriculcs odoriferanccs font aucant de differemcs

impreílions qu'ellcs varienc dans leurconformacion ..

&

que d'ailleurs les füuél:ures ditferentes de

Ja

membrane diverfific:nr encore

h

receprion de ces

imprcílions,

il

ne

fe peut qu'il

n'y

ait une infinicé

de diverfes odeurs

&

d'odorac.

IJ

ya des animaux,

fur-rour

les

chiens ,

&

mC:me de cerrains hommes ,

qui ont l'odorac fi

fin,

que fans voir les autrcs ils

les

connoiílenr de loin. Rohaut obícrve

~ue

plus

la

cha–

leur

cíl:.

grande

&

c.'.l.pable de faire cchaper p:usde

pJ.nies des corps odorans , plus ils répandenr d'o–

deur,

&

qu'au concrairc le froid qui rericnr Jcurs

panies en cepos,

&

qui

les

empCche de s'exhaler

~

di:

cau(e que les

p:nfums

fe fonc moins fencir.

Il

obfcrve encore ·que plulieurs corps ne fontodorans

que: t:indis qu'ils font humidcs, c'eft-:l-dire. c:mdis

r:~~lsd?3~{otresd~ª~.~~se~~il~r~~~,:ec~~t~~;~~~n~;~~

dc!Techés, ou qu'ils ont toutes leurs parncs en re–

pos. Enfin

1

dic-il, une marqne des plusévidcmes

que les odeurs conlifient

da.ns

l'év3porarion de cer–

caines p:irries, c'eíl: que

la

plllp:m des corps durs

qui n'cxcirent

>

pour ainíi dtre '.

d'e~1x-mémes

au–

cun ícmimem d'odeur , qu

:i.nd

1ls v1ennenr

:i

Ctre

brUlés, ou mCme

:i

Crre íimplemcnt froccés les uns

comre les :uurcs , ne n11nquent point de p:iroítrc

odonns)

a

c:iuíe qucccla leur faic évar.orcrquel

Q.

iij