NUT
. foire <le prendre des alimens , qi:i fom l'<:>bjetéloi–
gné
dt: b
nuiricion& de l'2ccro11Icmem. Ce
font
le
f~~~cfo~m~ ~;sgJ:1~~s ~:~rl~º!~e;e~r~~~a~~g~~~
dons, Je chyie
fa.irle íang, le fong rep-are
&
con–
ferve l'c(prir v
iral,&
l'un
&
l'::i.mre nourriífenc les
panics íolides. Li. forme de
la
Nurrition confille
dans l'union vu
aílimil:uion
de l'alimem avec cha–
que parric du corps pour en reparer le décher,
&
;¡~~~~a~~~ ~~1~r~sd~~Í~e~s,, ~\~~~;~m/~ª~~:;r~~
&
crolr en mCmc rems , on bien clic dl: égale au
dccher ,
&
le corps demcure toUjours en mCmc
ér:u ,
ou
cnfin elle dl: moins
grande que
le
dccher,
&
le corps décroir plus ou moins. Emnuller
<lit
que e.ene diverfité
d.
l'égard
del~ ~urrir!on
vicnt de
ceque lespanies
parfo1rement fp1ntueu{es
&
humo-
-
reufi:s jou1ífent
plu¡
ou moins de l'affimib.tion de
~~,;~~~~~sd~~~r;st~~~~~: d~e i
1
a~c::Je%~~1st~o~~~i~
ne fe confume rien dfcélivement despanics
fohdes
comme telles,
&
qu'cllcs dcrR.corc:nt roi1jours les
mCmes quanc
:l.
leuc íubíl:ancc folide;
que
la
ma!IC
1ée
f~na,ia~q~~~r~~u~íla~i~i~~~t·~~ir~.::ffi~n~fe!~
s'agglutine par une efpece de co:i.gul:nion pour les
· augmenter , l'humcur ne pouvant érre aflimilée
ni
agglurinée aux
partie~
fans
en :m_g_mencer l'éren–
due en rous fens ; qu'amli
l:i.
nmrmon eíl: un
a~
4
• croi!ICmenc commencé.
&
l'accroiCfemenr une par–
faice nurricion ; que l'affimilation
&
l'agglurin:lrion
.fono
de l'alimem ne fe
fait
que dans l'accroi!IC–
rnent de
la
jeunelfe.
&
ne
p.i!ICpoim
l'ad~!efcen
cc. car pourquoi, continue-t-il , l'alimcnc s'atlimi- .
leroir-il
a
un os qui eíl: dans
fa
dureté 'daos
fa íuc–
cité
&
dans
fa
force,
íi
l'os ne
re~oit
plus d'accroif–
fcmem? Ondoit Juger de mCme des auucs panies,
&
dice que lorfqu'on cclfe de croitrc, l'affimila_rion
ou l'agglutinacion parfaice ceffc 3uffi , la rnaRe du
fang cdfampareil)ement de fournir
;i
toUS
les
mem–
bres de la rofée mucilagineufc ,
li
ce n'efi:
au~nt
qu'ilen faut pour les
humeélw.~les
rendreplus pro–
pres au mouvemcnt
&
aux :meres fonélions. Enfin
cene rofée nourriciere s'envole infenfiblemem par
les
pores deh peau fons qu'il en demeure cien , ce
qui fait
la
nece!foé
d'u~~
conci_nuelle
nut~icion.
Le
défauc de ce
fue
nournc1er qm ne rernpht plus les
perites cavités de de!fous la peau , faic les
rid~s
des
vieillards. la nutrítion dure aut:mt que la vte ,
&
l'accroit1Cment eíl: décerminé
i
un cerrain nombre
cl'années,
d.
caufe que la dureté des os , la forcedes
ligamens,
l:l.
fcrmeté
des
fibres ,
&
b.
pctireile des
pores éranc dcvenues crop forces' refiílem
a
l'ex–
-icnfion
&
a
la
dilata.tion
des parcics)
&
par
confc:~
NUY
NYM
llt
c.]uent
a
la receprion
&
d.
la tccencion de
l~liinenc,
d'auc:mt rlus
q~te
le co,rps
e{\:
moins fucculem
>
ce
qui termme enfln l'accroilICmcmr du corps d::tns le
-coms ordinaire de la nacure.
N UY
NUYE.
f.
f.
Vieux mor.
Nuéc.
N YC
NYCTALOPIE.
f.
f.
Sene de m:iladie des ycux
~
daos la9uellc on voit bien le jour
&
un pcu
le
foiri
fans vmr du tout la nui t. On a rem:irqué que cene
force de maladie
fe
guerit
fon
raremcnt. Cclui g_ui
(n eíl: aneim efi: appcllé par les Grecs,
'u:'á?..wo/ ,
de
•~~>
Nuic.
N Y M
NYMPHES.
f.
f.
P·
T.ennc de Medecine. Petits ai.;
lerons ou panies molles
&
fpongieufc:s, qui fortent
&
:i.vanceJ\t hors les lcvres de
la
matricc. Les
Na–
turalifi:es appellem :i.uffi
N1mphe
,
la
perite peau
qui enveloppe les infeétes,
Coi.e
daos le cems qu'ils
font cnfermés dans l'cruf, fo1c qu:ind
il
s'en fait
une trahsform:uion apparcnte,de tone
qne
la
N
ym–
phc eíl: le ch:ingemem d'un ver ou d'uhC chenille
en un :i.nimal vobnc, :iprCs que
cecee
chenille s'cf\:
dépouilléede fapcau;cequi :i.rrive, non
par:i.ucunc transform:i.tion, mais par un limpie ac
croiflCrnentdes panies qui forcem
&
ror.1pcnt
la
peau. Plu–
~curs
Aurearspar le mot de
N1rnphe
emendenC les
~[~s~~: ;ee~h~n'ti~!s.n¡ff:u~"r~%:r~~
1
~r
1
:!:~~erc!~
res
d'.animaux fe crouvem deux fois fous
la forme
-de
N
ymphe ; la prcmiere dans leurs ccufs, qui ef\:
leur prem.iere f'J'ymphe,
&
la
fecondc dans ce
chan~
gement , d'une chenille , par cxemple , en
un
ani-
N~~;~1~·~.'
?."A
e~~e~;;~Í1~i~eaf':J~h~;·les An~
ciens une Salle publique qui écoit décorée fuper–
bement
&
qu'on louott pour
y
faire des noces, du
Grec
,;~~.,
, qui veut dire une Epouíée.
ll
y
en
a
qui
croyent
que
c'éroit une gronc omée de
fta–
rues de
N
ymphes avcc des jers d'cau ,
&
d'.aurres
que c'écoit un bain public ,
&
qu'on avoit
die
~m
ph(t:
par cormption au licu de
L
ymphée ,
dn
Lacin
L7mpha
,
Eau , qui viene de
,Jf'th
,
en changeam
~:~caf:e:~~~~:~;s ~~f~~~fid:~c:~~~[~:c~;~e\k
L7rnph1C,
une Eau qui coule.
On
donne au(li le nom de
Af]mphle
au
Ne–
nufor ,
:l
caufc qm: c'cft: une herbc qui nait
dan~
lesmarais.