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O G O OIS
G>gives rondes, il yen a de qu:mécs commc dans
la Cathedraled:Angers. ·
OGO
OGOESSES. Terme de Blaíon. 11 fe ditdes
de Cable, pour les diíl:ingucr des autre
d':nmes noms quand ils fom de pourpre , de gucu·
les oude finoplc.
OHI
()HIE', 1.'E. adj. Vieux mot. Maladc, Langui!fam.
O I G
OIGNON. f. m. Serte de qui a une racine
bulbcufc& chcvelue ,au ham de laquclle a une
maniere de pomme ronde couvene de ; c'e~
cequ'on 2ppellc proprement Oignon. L ~n fou
venir les lamlCS aux yeux quand on le pelle & le
~~~p:ia~~ª:v~: r~;~:~l~~sd~~n~e"Fat~ 0c~rir~~l~~
qu'il ya de f&chenx dans cene racine, c'cl\: qu'ellc
cíl: indioe!\:c, & fait foire beaucoup d'excrcmems.
Si elle~íl:contrairc aux bi\ieux par l'acrimonic qu'-
~~~a~Ífec~~e:!;:ª,1 'r~~:i1r;~~;~~~~e~:;~~ªd.~~~L~
incife celles qm Cent lentes & v1fqueufes. L ufage
tropfr~qucntdcsOignomcn.ffela rare, bldfel'ef–
tomac & la tC[e , & obfcurm la lis fom at..
u aétifs quand on lesapplique. lis ~_rent , ª!11º1.:
liílent , & cirent dehors les hemo 1des qui ont
peine aforcir. <;>n .re ferr delcur déco~ion. de leur
fue & de leur medien, pour remcdter aux m:mx
d·oreillcs. Quand ils fontbroyés cruds avec du fcl,
& app\iqués , ils fonc merveil\eux pour la brU.lure.
Les Purerieriíles difent que l'Oignon fec en plus
fon que le vcrd. I1s fe rrompent, l'Oignon & t>é–
cha.lone fonr plus doux fecs qu'en verd.
On appelle Oignon de jleur, la rC:ce d'oU nait la
fleur.
On appelle F/Hted'Oignon, Une .foncde flú[e
quiaun gros boucon aú boutfai[ eno1gnon, & dans
foqucllcon fouffie en chantam.
OI L
OIL. f.m. Vieux moc. Oeil. On le crouvc 3.uffi dans
la figni6c:ition de Oui.
OILLE. [.f. Vieux mor. Huile.
O I N
OIR
OIR.E. adv. Vieux mot. Aujourd'hui.
i MaiJ aye bien en ta memoire ,
Ce que je t'1t7 dit j1'ji¡u'J aire.
O lRRE.. f. f. Vieux mor. Route. Retosmurent le1Jr
Oirre 11ers Conflantinople. Ce mot viene de Erre.
o 1 s
OISEAU. f. m• .Animal AJlfnt des plHmes r:fr des 4ffet
pou~ 110/er. A~AD: fn.. Vincent le Bbnc die qu'aux
env1rons du derrou de Magellan , íur la c&te vers
lc~ord,>. il Cerrouve quancité d'oifcauxqui n'ont
pornt dalles. lis font des crous en terrc oU ils fe
Ton" ll.
OI S
retlrem, & fohtgras & bons a rnanger. On dérív e
le nom d'01feau , du Latin .A11'icel/11J oU .A:teelllu,
done les Iraliens onc fait .H1-tgrllo.
On app"t:lle Oiftal!.\' domrjliques, les poules, Ca–
nes & oyes j Oifla11:t:paf{agerJ, lt::sbeccarfes , cail–
les , & guígn-:'t:(ds; OifoaH.-r: de bois , les gclinotcs
&. 1 es faifans •&OifeaH.t· de ti11iert, les canards >
farcelles, &- aucres qui aiment les eaux. Les Oi–
fiaHx de nuir, fonc les híbous, chac-huans & au–
tres de mauvais augure.
Parmi les Oiícaux de la Virginie, i1 y ert a un
qu'on appelle 01feau mo91uHr. i caufe qlt'il con–
trefaic (ibien la voix narnrelle de l'homme & celle
de [ous les oiíe , qu'il trompe les chaffcurs en.
fe déguifanc par cc:ne voix. On y en crouveunau–
rre qu'on nomme Oífiau roHgt, parce qu'il a. cout
fon corps & cout fon plumage d~ couleur de
fang, & un troiíiéme a.ppellé0 1fe11um11rm11re, par-
~~(~~~·;~e~~1 ~o~~gm::~~·~u~;1~~:e~~:.c, quoiqu'il
On appelle Oiftaux depro7e,en cerrnes de;_ Fau–
connerie, lesgros oiíeaux qui vivenc d~ grip, de
r1pt& de rapinc:, qu'on dreílC& qu'on appnvoi(e,
& 01ftau de bonne OH de m11u11Aife affaire , Celui
qui d\: docile ou farouche. On dit O,fta11 de mo"–
t(e, pour dire, Celui qui s'éleve fon hauc. Le Mi–
lan & le Heron foot de ce nombre. Oifeau de¡oing,
fe clitde celui qui fond fur le poing fans emremife
de !curre , fans qu'on le reclame:, & Oiftau de
lmrre, Celui qui fond fur le !curre quand on le lui
jc:ue , & du leurre Cur le poing.
Dans les Indes Occidenca.les, oU il fe rrouve di–
vers Oifeaux de Proye , il y en a un moníl:rucux , de
h grandcm , & prefque de la mCrne forme d'nnc
poulc:. Ses plumcs font blanchcs avcc quelqucs mar–
quesbruncs. 11 a le bec d'Oiíeau de Proye , mais
plus aigu , le pié gauche femblable i celui d'Une
oye avcc lequel il nage dans l'eau, & le pié droir
comme cclu1 d'ui:i foucon. C'ert auffi avec ce pié
qu'il ferre ce qu'1l a pris , foit en l ou dans les
eaux. Le Pere tirxcr parle d'un au Oifealt qu• ...
~t,c~~u~~1!~~r~~in:11 , ~¡{l~~é~:~:~:f~~i~~:~ !~~~
H:t.bi_cans l'appcllcm Hoang-c10-7u, qui veut <lite ,,
Poif1on jaune.
Oiftau de ParadiJ. Sorce d'Oiíe3.l1 qui fe ttouve
dans l'Ule de Tidor, l'une des Moluques. Les Ef–
pa~nols l'appellem Paxaro def cielo, fue ce qu'on
preccnd que cec oifeau el\: coU¡ours en l'air, & que
n'ayam poinc de piés , il s'entonillei une branche
d'arbre avcc fes plumesquand il vcutdonnir, mais
cela n'eíl: fondé que(~· ce que ceux qui les appor–
tem leur coupem,les p1és d'u~e maniere qui cmpC:–
che 9uel'bn ne sen ªPP.ers:o1ve . afin de le.rfaire
paromc plus rares. Vmcem Je Blanc dit qu'il en a
vU un viv:mtaGoa qu'un Ponugais noutrilfoic de
fleurs les plusdélicates , & fur.tom de hi Reur du
Calanfour ou GiroAe, qu'il aimoit fott.
Chés les PoCces, parl'Oifi1t• de J11piter, on en..
t:end l'Aiglc; parl'Oifoaude Junon, le Paon; par
l'O,faa11 de Pallas, le Hibou; & par l'Oife1111 de V e..
11111, le Ptgeon,
Oifoau. Terme de Masen. Pecitaisque lesgou–
j1ts rnem:m fur lcurs épaules pour porrcrdu monier
au~ Mas-ons. 11 eíl: po~é fur des morceaux de bois
qut débordem, & qu1 fom comme deux bra$.
On appelle aulli Oifoau, Un~ efpece de p,1ler–
te fur laquellc on met le momee pour trav:tiUei:
enfiuc.
OISELER. v. a.Terme de Fauconnerie. DreCfcr urt
Oifeau. On dit OifllerHn Faucon,pour dire, L'af~
foircr, le lcurrer , l';iífQ.r;r,commenccr i le mct...
11.