4000000795

I~o

OLE OLI

ere

dedans,

l'cmploycr

:l.

\"oler.

OISON.

u1.Jeuoe Oye. On appelle

Oifon bridl,

ceJui

quion apaílC u!1e

pl~e

rravers les ouvcr-

~~~pl~~~~n~:.ltJ;~~;cí~~~~

f:{Ja~;i~~~

bce;

'~~~~

~~r;~~~:rb~c:aPcefe:~;;u:,:~'~:be~n

d~~~~~

ge foir venir ce mor du

L:uin

411icio.

-OISTRE.

Vieux mot.

Huu~e

, du Lann

Of–

tren.

Bottt~,

houfi;:;,, com Peftluurs d'Olj}res.

OLE

O LEA'GINEUX,

'º''·

adj. Huileux. Fruits Oleagi-

~~~~qu~~e~d~~ ~

·~~f~~e~i~a~n~~~n~~xu~~Ul:~:~

que d'unc

prochainc.

OLEiANDRE.

m. ArbriCícau que D1ofcondc d1t

~.r;~,;,~;.~~o:Om;~~;.! ,3Pf~~l~!c~u~efc~r~~~r;¡f~~~

faites en

fosan

de rofcs ,

que Ces fcuillcs fonc

~~:~~:b~~·:i1~

~~~~~~~~~rcl.,

~J~~J~~~~

n~~c~~

flrl~~;~~ff-!~tb~~~~'tI~J;~~e~~ii~Í.~ic~n~:~~~~

re de carnet,

étam ouverc il fait paroitre une

certaine bourre conune les papilloucs des ch:udom.

Sa ucine eíl: longue, aigue, dure comme bois

amere au goUt. Cene plante crol( parmi

~e~

jar–

dins , aux lieux maririmcs.

le long des nv1eres.

M. Mcuve Medecin, qui en parledaos

~on

Diél:io–

nairc Pharmaceurique,dit qu'elle elt m1fe au rang

des poifom chauds; qu'elle enffamme ,

enRe le

corps outl'e mefure ,

qu'clle eCl-

li mordicante

qu'clle en ulcere tomes lcl panies qu'clle couche,

~nf~~rrc~

~~~K~r

!e;:~~~~u:

:~~~d;.rrs~~·~~cpc:~[~G

bien tOt par les chafes graff"es ,

par une

décoc~

rion faite d'agnus caíl:us, de fenegré, figues avcc

~~~~n~~~~

•

q~~YJtc ~aTi~~ev~~~~l~~C:dr~e~~[~

pas fculemem pernicicux

venimeux :mx bCtcs ,

mais encare au.x hommes. Ccpendant Diofcoride

qui dit que fes feuilles

fes fleurs fervent de poi–

íon aux chien} , aux ines ,

plulieurs aucres

bCecs

quacre piés, ajoüte qu'clles fervcnt de pré–

fervatif aux hommes comre les morÍUl'eS de fer-

t~~r~ire~~c~~J~~ p'eu(u,:ncci:ie~~uu\~P~iZ~~ ~i:;~

l'Oleandre , felon Galien , eíl venimeux

ceux qui

~~:rc~~¡X~i:

\1f;~dd: pd;éf~r~::rff~~u~q~~~:~~:~

mQtdus. L'Olcandre s'appelle auercmcnt

Rafage

Rofagine.

OLER. v. n. Sentir , du Larin

Olere.

Et ces

gen1

dit-il, queroltnt

S11r lesflortlles q11i bitnolent.

O L 1

OLIBAN. f. m. Nom que les Aporhicaires donnenr

l'cnccm m.ile ,

caufe qu'on le rccucille Cur des

arbres quicroiCfcnt íur une momagnc nommée O

li–

ban. L'Oliban ou cncens malc eCl- rond de foi-mé–

entice fans aucune pic:ce, blanc

gr:i.s :i.u

~~~!J~~(~:r:f~~-le

rompe,

il fair Aamme li-rOe

OLlPHANT.

m. Vieux mor.

Eleph:i.nr

OLIVE.

f. Fruit

noyau dont on fait des íaladcs.

Les Olives de Luques font vertcs, douccs

me–

oucs.

cellc5

d'Efpa~ne

fom charnucs, groífct

O L 1

ameres. On con6t en pcu de rcms les Olives qui

ne íom poim encore miires ,

2lors clics confcr–

vcm li bien leur verdc:ur , qu'on croiroic qu'clles

viennem de forcir de deffos

l~arbrc.

On prend pouc

cel~

fix livrcs de ch:mx vive palICe en un criblc,

fuffifammemde l'eau pour la décremper. On la re..

duit en formede bouillie

aire , aprCs quoi <'In

ajoúce dix livrcs de cendre de chCne paílCc,

qu'il fauc d'eau pom

démeler. Cela

fait

on mee

dedans vingc-cmq livres d'Olivcs vencs, qu'on

laifTC détrcmpc:r

huir

ou dix jours. Pendam ce rcms

onles i-cmuedoucemenc pour empCcher qu'cllcs ne

fe froiílCnr, aprCs quo1 on les lave dans de l'eau

fraiche ,

on les

laiílC rrempc:r cinq ou fix jours,

changcam tÍOuvcm d'cau , puis on les mee en un

porpropre pour cela, avec de

famnucc, oU l'on

a fa1c cuire auparavanr quelqucs tiges de (enouil

mifcs en pieccs ,

quand elles fonc apprCcécs de

cene fonc, elles gardenc leur verdeur,

dcvicn–

nenr bonnes pour la bouchc. Les Olives qui

ÍOnt

vcncs d'abord

eníuicc piles , ne fom mUre.!

qu'en Novembre

en Dcccmbre. On les cueille

en ce ccms-13. ,

alors clics

fonc

pleincmcmnaires.

~~C~e~~~~~:~u~~r;~¿~~q

l~:ip~=n~:~e

ll~/~e~:~~~~

fam d'e:m chnucle,

c'eft ai11fi qu'on en tire l'huile.

Commc elle ne feche poinr clic ne vauc rien

pcindre.

On appelle

Oli11t1

en Archiceéture, Un orne...

menr de Sculprurc qni fe caillc fue les bagueucs

les aftragalcs , commc des grains oblongs enfilés

t:o maniere de ch 'pelee.

OLIVETTE. f.

Sonc

de danfe de campagne qu"on

fait en couranc les uns aprCs le-; aunes. On ferpc:nte

pour cela aucour de trots arbres ,

0 .1

de trois aurics

points fixes que l'on marque e:xprCs.

OLIVETTE. f. f. Planee f:mc

:i.

peu prCs commc le

l·cnu grec. Les Minimes en ont au Plellis les.Tours.

fonr de l'huile de

grainc. Ceue plante grame

en cCtecomme le pavor.

OLIVIER. f. m. Gr:tnd arbre qui porte desOlives. Ses

feuilles fonr longues , groílCs , grafTC:s , vcrces

par delfus ,

blanch:irres par dellous , d'un goilc

amcr

brufq

uc,

fe cermincnt en pomte.

pone cm

Ju.in

des fleurs blanchcs qui fonenc en

fo ...

son de grappe Je raifin. La matiere de fon bois

belle, maffive, veineufc

madrée,

bcüle auffi–

bien venc que feche. La Tofcanc ,

Sclavonic

&:.

plufieurs Ules de lamer Adriarique font allCs pcu-

~~é::s ~~li1:

:~so~~~i~~~;,~~n;~~f~~~~fe'uFt~:

moindrcs. lls produifcm des Olives en abondancc,.

fla~o~~;~(~~ ~o;sG~f~~C,s ~~ei%~~~~:

~xf~n;/~~=

Meelesen fonc fon friands. Manhiole die que les

Anciens ont faic cas de dix Cortes d'Olivicrs , fc¡a–

voir Je Paucien, l'Algien, le Lycinicn , le Sar–

gien , le Ncvien • Je Culminic:n , l'Orchice , le

Royal, le Circite& le Murcien. II ajoürequcl'O ..•

Jivier

le ChCne om entre: eux une rellc inimirié ,

que

on les planee J'un

aupr~s

de l'au(re , l'un

mcun en fon peude ccms. II die encore que li uno

Chcvrc: broure lesgc:rmes d'un Olivier , c.'cc :ubre

deviene ílcrile fans que l'on puilfe y donner reme..

:~ ~u

~eq~eo~~

n°~1J°~~e~~;~:~~l:~::~:c:fif:~~rf:t~

qi.tc

luigraner le: pié ,

découvrir fes racines dans

'hiver. Les Oliviers , tam Je domcftique que le

~~uev~~~sªf!se~l::s~·~~~1~üns

O!tafler,

ne croilícnt