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OL Y OMB

OLY

OtYMPIADE.

Terme de Chronologie. C'ócoit

chés les Grecsun eíp:tcc de qu:mc ans q_ui leur

~er~

voir

comptcr leurs années ,

cene

íuppm1c10n

venoir

dc:s

Jeux O

lympiq

ucs , qu'ils cclebroicnc

tous les Áuarrc ans

dun:i

.nt cinq jours, vers le fol-:.

~~~1~!~i~

r~¡f~;.~Í~cd~~~~~:fc ~~

f~!~~xª*~~~

plede Jupitcr Olympicn. La premtcrc

Olymp1ade

commenp l'an ;9,8· de b Pcriode

Juliennc,

l'an

3108. de

Cré:mon

du Monde ,

777. avaór la

N~iff.-mcc

duSauveur.

o~;;~~~~;el:;~l?Hºc!~;l~~~~;: e~~~r;:~~;~;

Jupic~r

vers l'an 2836. du

monde,

qu'Iphims,

Roi d'Elidc , réta.blit

«.z.·

ans

apr.Cs.

On les cele–

broir tous les quatre :rns , pour cxerccr

jeun.:dfc

en cinq

forces

decombars. Selon Arhenéc, ce fue

fu~~~:~~~?e":::ci~~r:r~~~ª1!c,~~~fc~clÍ; r:~¡: ~~~~;~

tres prix pour differens cxcrcices. On rendoit cant

d'honncur

ceux qui les remponoienc, que quand

ils rctournoicm en leur patrie , on avoit accoíitumé

d'abame un pan

muraíllc pour les fairc entrer

fur un chariot commc en triomphc.

On :ippelle

Fe11 O'Jmptq1u,

f~u

qui nait des

rnyons du Soleil ramaílls avec un m1roir .;trdcnc..

OLYRA. f. f. Sone d'Efpeaucrc done on fa1t du pam,

que Galien die tenir le milieu entre le fromcm

&l'orge. Matthiole dirquel'Olyra n'efi: aurrccho–

fc que ce que les Lacios nommcncSec11/e, &qu'on

appelle communémem

Seg/e.

íuit en cela

l'opi~

mon de Plinc qui a écrit que certe forre d'eípeau–

cre q.1c les anc1ens nornmoiem

Arinca

fair de

fon bon pain. Ce blé pourfuic-il , cll: plus nourri

~~~~.é~i~

t::

~~:º;r~~f~ar:.~squ;!~~r:e~

cependam

le:

boidcau ne fpuroic pefcr fcize livrcs

cocieres. Ce blé di: forc mabifé

:l.

Cmonder t:n

Grece. Auffi le donnoit-on aux chcvaux, fclon le

~f:r:~c 1f·~~n~~~cabo~d~~ec~ ~~ ~!~p~~·:io~

~~}~

reduit fon aifémcm en farine.

OMB

OMBELLE.

(.f.

Terme deB'3Íon.

dit d'une

CÍ–

pece de parafol que le Dogedc Venife mee furícs

armes. Elle eíl. auíliquclquefois fur les armes de

Républiquc. Ce privilege lui vient d'une conceffion

du Pape Alcxandre III. qui étant períccucé par

l'E~~:r;;•;

~r:~~i~~b;J}:::~~~ufp~c:~~~~h~~~ati

ou parafol. fair de peaux qui s'ouvrent

qui re

fermcnr. Cem: force de par-a.Col étoit autrcfois d'un

grand ufage i Confi:ancinople.

Ombel/e.

T erme de Botanique. Parcie de

plan–

te done le bom de

rige fe divife en pluftcurs au–

rrcsmoindrcs

ges , qui ponenc des graines

des

bouquecs. Le fenouil

!'anee fonc des ·plantes i

Ombcllc.

OMBRE',

E'E.

adj.Tcrrne de Blaíon. Il íe dit des

figures, qui Com cracécs de noir, pour les mieux

d1ninzucr.

11%..11r 4 une Chapel/e d'11rge11t fi,r

11ne

ttrraffed'orombréedr finoplt.

OMBROYER. v. a. Vieux mot. Meme

l'ombrc.

Enl'berbe 'Vtrtfous/'oli'Vicr

S'ombrountde lt%..1tn'Vlt1icr,

OMBU.

m. Arbrc fpacieux, mais has , qui cróir

au Brdil.

porte un fruir fc:mblable

une prune

Tomtff.

OMO O NC

Ijt

blanche , m:lis un peu plus ronde

jaun:\cre ,

qui dl ft dang,eremc ame dents, qu'il les fait pcr-

~;~n~~~t:~1~ªf::t a:~iv;~t~~~~~~i~~o~~í;:ti~~b:~~

Elles foncdouccs comme fuere , froides

forc

fai–

ncs, ce qui fait que les Mcdecins

~es

ordonncnt

parmi

lc:s

choíc:s rcfrigeramc:s

ceu:c qui om

fie–

vre ,

ou quclqucmaladie chaude.

OMO

OMOPLATE.

Ce mor qui

ptcnd en gene–

ral pour l'épaule , fe dit parriculieremcnt de

l:i

parue pl:ue

hi..rge de l'os, qui couvrc le dcrrie1e

des cOres.

eíl: Grcc

átp•'lf'>..;,TIJ

de;"",

Epaule ,

~>..•1it,

largc.

OMP

OMPHACIN ,

tNE.

adj. Les Medecins appellenc

H111/e Omphacinc,

celle qui cll: faite d'Ohvcs ver..

tes. Ce mor eíl: Grec

~l'~~,m~r,

formé de

ft"~·t,

Raiftn qui n'cfl: poincmU.r.

OMPHALOCELE.

m. Terme de Medecine. Sotce

de maladic des enfans , qui elt une hernie rlu nom–

bril. Elle vicnr de

ncgligcnce qu'on a eue

lier

le cordon umbilical • ou de ce qu'on

l'a 1.aiflé

trop long, ce qui lui donne lieu de fe rcl3.chcr ou

de s'avanccr. Les lu:.ruies umbilicales fonr éviden–

res puifque la tumeur ell: vU.e en dchofs, fans cou–

lcur

fans doulcur au rouchcr.Lcs Omphalocclcs fe

gueriíl<:nc aif¿mcnt daos les cnfans,i cauíe que lcurs

~:~fu~,r:c~~[f:;¡¡:~1r:~:~ ~!flo~~!ti~rnc:rf.~~;~~!~

narion.

L1.

cure cíl:, de la gom1m: ammoniac pilée

:c~

~e"f~~~~r~~1~bdrifqé~~~:d~fr\J~:~u~~~g~ F-~1~~

fanc, avcc de l'huile d'a:ufs ch:ique fois qu'on

le.remuc. Eníuite

lui

faut

appliquer fur le nom–

bril un globe piar de mafiic

de cire jaune , qui

doit

~rre

a(Íujetci par une b:indc pour le rcnir fenne

juíqu':l ce que le nombril foic repris. Le moc d'Om–

plialoule,

vicnr du Grec

e,..ip.,.~,

•

Nombril

,.{AJJ

Tumeur.

OMPHALOPTRE. adj. Tcrine d'Oprique. On ap-

fe:1~b~~c;'d::s~~:h~;(e~~.u~l ~~~~n;:!!:I°~d~~~~

cOcés. Ce mor vient du Grec

Cf4•A•~,

Nombril ,

parcie qQi s'élevc au milieu d'un boudie(,

f•no'11u,

Rcgard·cr.

ONA

º~eA1~~~~c~u;·d~!~"c:~b~;.ª'~'S~~ reff~~¡1Y~~~~m~

l'a.mandier , mais plus larges

a(fés fcmbb.bles

:l.

cellesdu lis. Sa Aeur ell:

grande

fuite en

fa~on d~

Í~f;i~ ~u~~~ª~i~ec~~~!:~

e.bl~

~~:a~::"~~~ q~:~~

ques-unsappellcnt

Om1ris

0 110rfer11

crolc :iux

moñt:ignes. D.ioícoridcdit que l'eau oll l'on a faic

tremper

racme

foir boirc

une bCre

fauv:1ge, l'apprivoiíe

rend douce. G:ilich dir

aüíli que

racine :i une:. odeurcie vin ér:mc

fech~,

~ ~eme

bca.ucoup de proprierésele vin ; ce qui faic

cro1rc que les Grecs l'onr appclléc

¡,~'/(•

pour.;,,;,'l(«j

:,w

Vin. Cecee pl:imc dbnconnuc :iManhio.

le,

qui perívnne ne l'apu moncrcr,

ONC

ONCE.

B2re fon doucc

privéc, qui

:.t

pc:i.u

Ri¡