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OES

OEU

venrritule,

&

dcfcend droir en bas derricrC l'arctre

~~~~é~.c~ªr:~.~~';J~~~~~~ 'r!~~~:~~~~ ~;~~r'c~l

Grc:c

•.,J~11:11r

, &

·dt: compofé

de

l'ancien ""', Por–

tee,

&de~~,.,".,

M::mgcr.

OESYPE.

(.

m.

GraiflC riréc de la laihe crue qu'on

prcnd loríqu'dlc viene

de

b.

bCre. Il faut la bien

fufr7i;r~r~~~:ed~o!·~~~e '!ª~:l~t; ~r~:a~~o: ~1~ ~~

prdfam fonemem. On mcr cctte graiílC dms un

vaicfcau qui-a l'ouvcrmrc grande avec l'cau de

la

la'/Úrc,

&

on la

b2t

&

rcmue avec une cfpatulc.

~~;~~A¡~~.;~1.:~ºer~ !l~i~"c ;:t~:~e:~é~~º;~u~~1;

recueilfü toutc la g

raiílC

q11i..cíl

au-dcífUs de l'cau,

&

qu'iltfounncttre

do.ns

un

:mtre

vaiílCJn , pnis on

'l'ecomme-nct

:i

b~ttre

l

'eau de la lavfüe commc

au–

paravam. en

y

remeuanr de l'eau falée, jufqn':i ce

''}U'clle ait confumé

to1üc

la graitlC ,

&

qu·:1 ne

rc:íl:e plus d'écume

íur

l'eau. Qyand cettcgraiííea

été ainfi

mmarfée,

on

In

mollifie avec les mains,

&

on enOte les ordurcs qui s'y rrouvem, en ex-

t~t~~~n~ ~í:fie~~: c~u~~u:~ºl~e;:~;ri~a~!ªt~~~u~~~

&

la m:rniant avec les doigts, jufqu'i ce qu'dle

foit

un

pcu aílringc:me

:i

la languc fans aucune mor–

dication

&

qu'elle loir réduirc en grairfc blanche,

aprCs qvoi on k1:ferrc dans un pot de terrc. Le

~;¿\

1

!:l~ra~:~F:~ccr~~~t~:1(1~\io~~ t?~~fr f~~~rn~~ fa~

ne crue ,

&.

devenir blan·c

écmr

délayé

a~ec

de

l'eau fraichc, n'ayanr ni grumeaux ni durillons.

Ceue

graifíc: remplir les ulceres

&

les molli6e avec

du beurre

&

du

mellilor. Si on applique l'Oefipe en

forme d'emp!3.tre avecde lalaine, il provoque: les

mois ,

&

pou(Íe l'enfanr Q<::hors.

11

rarc6e,

&

aidc

:i

la

íu¡puration. Ce mot eft Grcc

~1n••r ,

&

dl

faic

d'm,

.Brebis,

&

de

,,;.,,~:u ,

Pourrir.

O E U

OEUF.

f.

m.

Certaine matierunfermle d1tn1 une toqHe

ON

d11n,1 11ne membrAne, 911e mettent dehor1

/u

oi–

fi1111x

,

111pltlp11rt da poiffen.1, de1 firpei1t1,

r!r

des

infoElu,

&

de laqHelle leHn petit1 s'engendrcnt

,fa

formc1t1

,

&

fe

noHrriffent a1Jant 9ue d'tdorre.

AcAo. FR.

Les ceufsde paule, düMatthiole,

fonr

de

m~illeur

golu, plus favoureux

:i

la

bouche,

&

nournílcnr plus que rous auues ceufs, fur-rout

éranr

frais. Les meilleurs aprCs ceux de paule, font les

o::ufs de pc::rdrix

&

de Faifan •

&

les moindrcs ,

ceux

~es

canards , des oifons, des grues ,

&

au-

~e~~~=~~;e~~ ri~~e~~~ul~:tfefe~:C::~uer~r.l'~~~¡~auc;

nournÍÍans, en ceuxqui ont l'cílomac aílés robuíle

pour les pouvoir digerer. Les a:ufs de pigeons font

fon

chauds ,

&

ceux de paons

&

d'autruchcs

rrCs–

mauv:iis, d'un vilain gout, de m:s-diRicile digef–

tion, écant ditetl:emenc cnnemis de la namre de

l'hom1~1e.

Le jaune de l'a::uf

dl:

cemperé de bon

goüc

&.

facile

a

digerer • mais le blanc

c:(J;

froid

J

fe

digere difñ.cilemenr.,

&

engendre. des phlegmes.

Taus les otfeaux v1enncnr

&

na1ríenr de l'ceuf,

ainfi que taus les poifíons,

i.

l'exccpcion du dau–

phin , du veau marin

&

de quelqucs auucs. Les

o::ufs de barbeaux

fonr

m:s-dangereu~

,

&

on ne

pourroit en manger be:iucoup fans

Ccre t:n

peri! de

morr.

II

y

a

auíli des animaux terreílrcs qui naif–

fent des a:ufs , comme les crocodiles , les lezards ,

les tonucs ,

&

generalemenc routcs les bCtes qui

rampcnt

hor~lis

la

vipere. Mauhiolc dir qu'en fai–

font

1'anacom1e d'une eorrue , il

hii

rrnuva fcpe a:ufs

O FF OG I

· -<lans le vc1urc qui taus étoie'm avcc lcurs coquil–

les,ce qui lui

connol~re

que les Tortues ne

fonc

"PªS

leurs C:ufs fi-tOt qu'tls Ónt

la

coquitle, :!infi que

font les

oifeaux , ma1

s qu'cllcs attcndcnt qne toi.i'

ccux qu'

ellesoncd.ms

le vcntrc aycnr priscoquillc.

Les a:ufs fonc d'un grand ufage dans

la

Mcdeci–

nc,

&

on en ddfout fouvent les j,nmes. appcllés

V1ulli ovor11m,

dans les lavcmens. L'ufage des

blancs d'a:uf , qu'on nomme

Alumina ovorum

,

n'eíl guer-c moindre. On Ure des punes d'c:cufs

durcis une huilc cxcellentc pour adoucir les dou–

Jeurs,

&

pour les brúlures. Elle n'eíl: pas moins

bonne aux ulceres des arcilles. On fatt aulli

un

~~~~~~~i::;~:~;~e~~ ::Cr~~e~~ SJ~:cin ó!,~~:

qui

vcuc dirc lamCme chofe.

OEUVRE.

f.

f.

Ce q1ti efl fait, ce tj11ieflprod11itpar

tjHelt¡He a¿ent

&

.t¡ui fubjijle Aprts l'aUion.

ACAD.

F1t.

.

On appelle en termes

de'

mer.

Omvru de 111arre,

le

radoub

&

le c3.renage qu'on donne aux Vaif–

Íeauxdans le tems que lamer

cft

rt!tirée.

On dit auffi en termes de mcr, Oeuvrcs vives

&

Oeuvres moncs. Les

0.Hvres vive1,

fom tomes

lespanies d'un vaiffoau qui entrene dans !'el.u de–

puis la quillc jufques au vibord , ou poned'cnhaut.

On y emploic le chCne le plus dur. Les

Oeu1Jres

monu,

font coutes cclles qui

fonc

hors de l'cau.

Celles-l:i fe font d'un bois plus legcr.

Oeuvre,

eJl: encare

un

cermed'Archieelture,

&

on die

Dan1 tzH1Jre

&

HoYJ d'auvre,

en pat;lanedes

mefurcs du dcdans

&

du dehors d'un binmem. On

:ippelle

Cabina hor1

d'~wure,

Galerie hor1

d'~Hvre,,.

Un cabinet, une galerie, att:ichée

:i

un corps de

logis feulcmenr par un de

fes

c&tés. On die ,

Repren:

be

1111

v1eux mHrfo111 fZH1JTe,

pourdire, Le rebi–

tirpar lc pié.

OF F

OFFICIER.

f.

m. O!!i a un officc, une charge. Les

Officiers de gucrr<::

fonc

ceux qui otu commandc–

mcm dans les Troupes

,

&

p.umi eux on appclle

Difieren

Gener11ux,

les Lieutenans Generaux • les

MarCchaux de Camp, les llrigadiers

&

autrcs qui

commandenr

a

un corps compofé de plufieursCom-

f:ªg,~~~l:~"c~f~\~~s0Í~n~~~sW~:i¡:fer~ea~~;Su;

des fubafternes , c'eflli-dire , des Liemenans ,

Sous-Lieueenans , Cornectes

&

Enfcignes. On ap·

pe~ty~"d~~!:~~f~;t~~~~r,%:;·~:s~u~~~:.~u{~s

uns

font

O.fficiersdela M arine,

comme l'Amtral . les

Vice-Amiraux

>

les Licutenans Gencraúx ,

les

Chefs d'Efcadrc , les Capitaines , Liemenans

&

Enfcigncs de Vatrfeau,

&

~es

autrcs

fonr..

ªppellés

Officiers M11iiníers.

Ceux-et formcnc la.fixtemc par–

oe

des

gens

de

l'équipagt!, que l'on cho1fic tanr pour

la conduitcque poul'

la

manccuvre

&

~e

radoub des

Vailfeaux , fs:avoir,

le

Mairre, le.P!lore,

!~

Bof–

fcman ,

le

Maitrc de bache ,

le

Maure Vod1cr

&;

OGI

O GIVE.

(.

f.

Termc d'Architcéhlrc.

Les

Ogives

font

les ares ou branches , qui dans les vomes Gorhi–

ques rraverfenr diagonalement d'un angle

:i

un au–

rre,

&

qui formem une croix encre les autrcs ares

qui

fonc

les cOrésdu quarré, dont les ares

fon

e les

diagonales , ce qui fe voit dans la plúpare des

E–

glifcs. On appellc ce!•

Croiffed'Ot,;vu.

U

y

•.des

..

OglVCS