II4
N O I
nceuds
~
pour fes feuilles elles rclfcmblent bcau–
coup
a
ccllcs de
!'aun~
• ét:mc plus
largcs
p~ur-
~~~~
.'
if'~ft ~;::c~cd:;~~n~~~r~ ~~~~~p~e:~~r
1
q:~~
récs de r.iches bl:mchcs. Sa racine cJl:
profond~
en
ccrrc , force
&
fermc fans Cue grofiC. U ne
JCtt~
point de ffeur , mats fculcment quelqucs.Roes, qw
fe rapponcm en quclque fason au p01vrc
long.
Celot.. s'Otc vcrs le Pnmcms , quand 11 commence
3.
pouíl"c:i fes fcuillcs ,
&
alors íclon le nombre des
Rbcs, il Corr d'une mCme qucue aucam de pccites
pcllicules ,
done
chacunc contiene une noiícccc. La
pelliculc de dclfus cll: vcrce
&
fon molle vcrs fes
exrrCmités ,
&
a une
maniei·c
de barbe qui· les faic
nommcr
N•ifttres barbHes.
11
s'cn trouve pourcam
qui n'cn ont poinr,
·&
dom mCmc
la
couvermre
cíl:
li
coune que
la
partic de devane dcmcurc
cou–
tc
découvercc. Au commenccmcm le noyau en fon
mince , mais il (e rcnfohcc pcu
:i
peu ,
&
nourrit
au dedans une moClleblanchc. M::mhiole e!l afICs
du (enriment de ceux qui croyem qu'on écourdit
>
&
mCme q11'on
fait
mourir un íerpcnc,
li
on le fo1p–
pe d'une verge de Noiíerre. Ce qui lui donne
cec~
te pinion,c'e!l que les noix prifes avec des figues&
de la rue , fom bonnes comre les poifons
&
les
moríures des bC:res vcnimcuícs. L'hu1lc que l'on
ci–
re des noyaux cíl: propre :rnx íciatiqucs. Gallien
die que les Avclines ou Noiíccces ayanc plus de
froidcur
&
de tcrrenrcicé que les noix, font aulli
r~~s~:r:lt~~~~~esdi!e~:~:~~;e~o~e~~~n;¿1~~,~~~s~
chofe que le coudrier , ils (e trompcnt. Le
N
oife–
tier en un Coudricr culrivé ,
&
produit un fruit
mcilleur
&
plus long, rouge ou blanc. L'Avclinicr
le produir rond •
&
en meílleur ; il le fauc
cueil~
lir de bonne heure
>
craince que les .vers ne s'y
formenr.
NOIX.
C.
f. Fruit qui croic au noyer,
&
qui e!l re–
vCtu d'une double écorce.
La
premierc c!l vene,
&
la feconde dure comme b01s. Le noyau qui eíl:
dedans
dl:
madré
&
div1íé en qua.ere, ayam en
Ces
comparcimens une pellicule
l~ncuCc
qui le fépare
~~~~~:a-~~~~~~~[;~ r~~~r::n~r:~:~ %ºJ~l;e;~~~
fragilecé de leur écorce. Les meilleures font celles
qui Com longues,
&
oU. le noyau de dedins eíl:blanc
~e~~u;c~~en~~frt~~ b?~~~l~~~h~
:i
af
~~ tc~~:~
pre. On les en dépouillc , quand on les a cueillics
en Automne,
&
on les
f.m
Íecher dans des lieux.
;~~;;~~~ ~(~,~~d:~~
r;:e
f~~.il:dse~u~ udna~:%:ug~~~
mes; mais l'écorcc de la noix, fraiche ou feche,
eft:
encore
plus
aíl:ringence; ce qui
dl:
cauíe que les
f oulons
&
les ceincuricrs s'en fervenc. Ce '1u'on
mange de la noix eíl: huileux
&
fubcil ,
auffi en fair–
on de J'hu.ile
~qui
deviem plus fubcile, plus clic
c(l::
gardée. AmG. 1\ e!l bon de la cirer des vieilles noix,
&
mCm~
de les paff'er par l"alembic. Cene huile eíl:
propre aux cures .des chancees , gangrenes , char–
bons
&
fiíl:nles
qm
fonem proche
du
ncz.
II
ven a
qui s'e.n íerven.t
po~r
les nerfs blcffcz. La no'ix eíl:
de me11lcure
~1gdhon ~
&
plus proficable
:i
l'eíl:o–
macque la notÍcnc.
~and
on l'a cueillie verceon la
d:~~i~:uca~~;;~~~i:rscj~1
1
1~~J~'J~¡~~=~l~~r(~~1~ª1e~~
écorcc foit dure,
íonr
de bon goUr
&
propre
:i
l'ef-
~:~cj;g~":~:¡~.~:~;e~~'J¡;~i?~t;,,J;~l~H:;~
ter,
:i
cauíe que les hommesqui avoienc long-tems
vécu de gland , ayam enfin trouvé les noycrs qui
pono1cm un fr111t bcaucoup plus favoureux que
le;
NOI NOr
.
~~~n:~c:~:~~;.r~~ ~~ep!r:i:~ ~=;:~a~~!!e~~e:,(~;;~
qui cienr
li
fort
i
la coque , qu'on ne l'en f<;auroit
nrer quren la rompantpar morccaux.
11
y
a une
Noix d'lnde
,que les Arn.bes n.ppellent
Neregtl
ou
Dabig.
Ce fruit, qui
Ce
trouve daos mu–
res les boutiques des Aporhicaires
&
des Epiciers,
cílcouven de pluG.eurs écorces, gr.ind
&
de lagrof
..
feur d'un gros
mdt:in ,
&
pcnd
:l.
una.rbroa.ffi:s Ccm–
blableau palmier. Sa prenuere écorc.c, qm
dl:
celle
que l'on voir, dl rougdcre uranc íur le noir, un
peudure, ferme
&
gluance avec plufieursdurillons.
;i~lt:~~~esn~~l~n;º~~~:id~ ;~~i~~l~e~~iuéx~~~\~~:C:
íous de cene bourn: ell::
une
autre écorce fime en
triangle
&
dure comme une carne. Elle en chargée
de bourre
&
de barbe ,
&
prefque de meme coulcur
que l'autre,
&
enferme un noya.u creux de
Ja
grof–
feur d'un a:ufd'oyc. Cene feconde écorce eíl:gralrc
&
épaiff'e d'un
demi~doigr
, un peu dure, frrmc
&
gluance,
&
ay:inc plulieurs dunllons comme
la
pre–
miere. Sa Cubil-mee
eíl
blanche
&
douce au gollc
comme beltrre. Les noix d'Inde fraiches font les
mcille11rcs ,
&
fnr-rout cellcs quidans leur conca–
vné onc une cenaine liqucur douce , qui eíl:
la
mar-
(:fc:~!~~:;sª~~e~~~~~~u~eJ~~~i~~ ,f.:i~aªf%~!~
vers du venere,
&
/1
on
la
mCle avec de l'huile de
noyaux de pCches , clic eíl:
fon
bonne aux Hemor..
ro'ides. Mauhiole parle cncore d'une aucre 'noix
d'Indc , donc l'écorce de
deíli.tsell:: fembhble
:i
cel–
le
du grand Cardamomu
m, unpcu plus dure pour–
tant, épaiffe d'une couleur plusobícure,
&
grofíe
comme une noix qui cíl: encare vern:. La noiícnc
qu'elle enferme eíl: longuene
&
poinrue des deux
bones , courbe
&
élevée for le dos ,
&
plane de
l'autre cOté. Elle eíl: couverce d'une co'\uillc dure,
liífée de coulcur de chiiraigne , dans aquel!e cft
Je noyau , qui eíl: revCtu d'une pcllicule bien blan .....
che
&
bien mince. Cene noiíeue a
la
cha.irblan...
che,
&
ungoiudoux.
11.
dir quo dans le remsqu'il
;~i~~é·!~oir
il n'cu conno1ílOit poinr
~ncore
les pro·.
nia~~:Pfr;!!ce~~:ni~~l/;r~Ü~sf~i~::r!:r~;~c~:
&
a
fa
gr:ünc íemblable
i
celle de
Ja
Mandra.goce.
Macchiole avoue qu'il a crU
long-tcms
que
les
Noix que les Epiciers appellent
Vomfr¡ues,
fulfent
les verirables Metelles • mais qu'il s'eíl: trompé re–
connoiffanr qu·encore que, la Noix vomique doivc
Crre ícmblable
a
la noix Metcllc • elle doir pour–
tant :woir force na:uds au lieu d'épines. Voyez
METELLE.
La
Noix de gAlle
,
en le fruir d'un certain chCne
;~~~~d~~~!~r~~su;1~:;d;:h~nª;!~p::tié~·k~~~~~
Voycz GALLE.
Noix
mHfcatt.
Voyez MUSCADE.
Noix,
fe die d'une eípece de Gelierforramerqui
eíl:
da.nsle corps des Allouetces'. On l'appclle ainú
a
cauíe qu'il a
la
figure d'une
~01x.
.
'
Noi.<t:.
Parrie du reefon d un ptíl:olet
a
fulil
~
qui eíl: courbée en
demi
cerclc ,
&
qui fait le
relron qu:md on le débande. On
die
auffi
une
No1.'\
0
d'ar/Ja/efle·
NOL
NOLI ME T ANGERE. Termcde Mcdccinc, Sor–
re de canccr , qui viene aux pa.rcies cxrerncs d.u
vifage ,
:i
la bouche,an nez, aux lévres. On érabl,1c
d'ordinairC po11r la
ca.ufe.ducanccr un..c bumeur me ..