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NAV
cdle de
jufquial)C.
Ce N:tvet.
fauv~gc
eíl
appell~
p:H
les Grccs
p.,,~,
&
d,,.,,
Dtoícondc
parle
aulh
d'un
B11n;um bJ111rdqui
crolt en Candic
i
la hameur
d'un. palme.
Ses
feuillcs
&
íC::s branches , qui fonc
commes celles du Navct , onc un goUt
p1quant.
Q.uatreou cinq de ces brnnches
blr.csen
c2u ,
guc–
rillCnc les tranchécs du
v~ntre,
&
íonc bonnes aux
d~~l~~~c:~ ~~~t~ ~;~~~c~s
0
~c~~!p~~;se~~ ~!~~:
(auvage, on doit prefercr celui qui a
fa
graine un
veu grolfette) ronde) de couleur purpurine
&
d'un
goíh acre
&
piquanc.
NAVETTE.
(.
f.
Sorrc de graine ronde
&
noire, done
Ja
plante a les feuilles déchiquecées commc la ro–
quenc Cauvage. On en
faic
une huile , nommée
H11;te de navet1e.
Navette
cíl: auffi un termed'E$life. C'eíl:un pe–
tit
vafe deméral fuir en ov:ilc, ou femer rencens,
&
¡d'oU
on
le
prend '.avec
un
petitcuiller pour
le
memc d.ans l'cnceníoir.
Les Tiíl'eransappellent
N awtte,
Un perir inílrn–
niemde bouis en forme de naverre >oU ils mecccnc
leur treme , qu'ilspaífencaurravccs de la chaine en
faiíant de
la
roile. Chés les Plombiers
Navette
fe
die
d'un morceau de plomb en forme de Navette"
qui pefe cem cinquance ou foixance livres. Ce mor
viene de
Naveua,
diminucifde
Naw
>
Navire,i
caufe de
fa
figure.
N AVIGATION. f.
f.
Maniere de conduirc un Vait–
feau Cur les eaux,
&
principalcment fur h mer. La
fciencc de la Navigation appanicnd la Marhema–
tique. Elle a deux parties _principale,s, la
Jl.!avi–
gation
propremenc dtte , qui confiíl:e
a
condwre l_e
Vailleau en rcl cndroir que l'on vcm,
&
:l.
f~avo1r
tolijoursoU l'on eíl:par lcmoyend'operations
Afi:ro~
nomiques
&
Gcomcrriques ,
&
l'autre efi: la
Ma–
nauvre
,
qui conliíl:e
d.
donner
:l.
propos au Vaif–
fcau rous
les
divcrs mouvc:rnehs dom
il
eíl:: capable
par
fa
difpolicion mechani911c.
Pour connolere
fiu
mer achaquc momcnr
le
lieu
oll l'oñ Cíl:
1
il en
faut
avoir
la
latitude
&
la lon-
~~;::d ~;s
1
;~f~sd~:l1c:,~~é~c:~:i1~rc; ~;~~ed~u¿~~~
&
Cur lefqucls le monde
courne
rédlemenc, mnis
la
longirude qui ne dépend d'aucun poinr fixc, cíl:
;::;::¡~,i~c~ ~~:ci: rarif~Z~~ud~j~ ct~ªu~~~~=
mene ,
&
pour chaquc poim
du
Globc
oU
l'on eft.
bes rablcs des Eclipfes de la. Lune ou des Sacelli–
tes de Jupicer cakulées pour un Meridien déccr–
miné, par excmple, cclm de Paris , donncm trCs–
furcment la longirude par la difference de tems
qui eíl: entre l'hcure oll une cerraine Eclipfe arri–
ve
3.
Paris clone on fpir
la
lon~ieude
,
&
l'heure oll
cene mCme Edipfe cft vUeau lteu de l'obícrvarion,
que l'on Cuppo(e preíencemenr Ccre le VaiílCau;
mais les Echpfes de Lunc fonr cares ;
&
cclles des
Sarellices quoique rrCs.frcquenrc:s , ne fom pas toíi–
jours vUes , ou
a
cauíe des nuages , ou parce que
Jupiccr efl: fous l'horifon. Le moycn le rlus ufité
pour avoir les longitudes , eíl done d'tmaginer
un rrianglc rcéhngle done un
d~
c&cés qui com–
prcnnenr l'angle droa eíl: la latimde , l'aurre la lon–
girude,
&
l'hyporcnufe le chcmin du Vaiífeau. Ce
crianglc s'appelle
Loxodromi'JHt.
Voyez LOXO–
DROMIE.
D'ordinaire on f)ait
l'Airde 'Vtntdont
on fait rourc ,
&
commf: chaque air de venr
:~°: i1·~~g1~~~és,:· crf~ii~zo::::ré~~a f~;;:d~ ~
i
ti~~{~~~~~1~
1
~~~
dices
~~~~~n~~l 1:
0
r¡~c~1d~ 0~
0
r~
chemin du Vaiílb.u que l'on
a.
conununémenr par
NAV
Efl;me,(Voycz
ESTIME,)
&
la réíolurion du rrian–
.gle
~onne
12
longirude. CcJa.s'appellc
n t11igutr
p
11
r
le
Sm~s
ou
par la Lo.xodromtt.
Pour épargncr les
;t;~:~o;~!~n~~";n ~ f.~~·~ie:ª~~~~~c ~~~;~~~!~~~ª~
que d1ffercnce en lamude
&
chaque rumb ou air
de
v:enr ,
donnenr
to~c
d'un coup
la
difference en
lo1~g1rude
&
le chcmm
du Vaiífeau
1
&
c'eft ce
qm
s'appelle
Na111gtur par
fes rabies
/o.~odromi~
ques. On
navigue par lt .fl.!Jartitr
,
quand on
(e
ferr pour cette mCme réfolunon de erian[l'lc
d'un
infhumenr appellé
~artitr
de
redHUion~
Voyc:z
QY~RTIER.
Na11i¿Htr
par les
Carus>
c'eft
fe
fervzr pour le mCme effct de Carees marines qui
donne_nr le poinr oU
l'on
eíl:>quand quelques amres
~~~:~~~~~:C:u~~::~~P~~~ ~av~;"~: ;:;e,:~~~~
o~
fer le rond
&
le rt'duit
,
fe
die par rapporc
a
d1fferenrcs forces de Carees
HydTographiques
donr
on fe fcrr. Voycz HYDROGRAPHIE.
NAVIRE.
f. m. B3.ciment
de
charpcnrerie
>
compo–
fé de pluúeurs pieccs , cloué
&
chcvillé de bois
&
de
fer,
&
qui e!t d'une coníl:rnébon propre
a
floner ,
&
:l
Clre concluir
:i
la
faveur du vc:nt,
&
a,
l'aide de
Ces
miles
&
de fes voiles
p:tr
rour oU l'on
VCllt a\Jer fur la
mer.Onappelle
Mivirt Marchand.
Un Navire qui
fa.irfeulemenr
la
marchandifc;
Navire
tn
co11rft
,
Cclui
qui
écanc armé enguerre,.
a
commiffion de
l'Amiral;
&
Na11ire t» g11erre
&
i:¡rfeª;::~~~~I;c~~~illf:~ ~e~:: ~i~~cl;:ng:~rr~~
Navire
J
fret,
(e
clic d'un Navire de lou:ige,
Na-
11irt profonti(,
de celui qui rire beaucoupd'eau , ou
q~ü
ne Í)auroir ffottcr s'il n'en a beaucoup,
&
N1t-
111re Matelot,
d'un Navire qui étant bon de voiles
peut allcr
de:
compagnie avec une Rote. On die
Na-
11irearml,
ou
N avire bien armt',
qu:md on parle
d'un Navircqui cfl: en érat
de::
fo.ire'lagucrre, ou qui
eíl
forcd~éqmp_age,
&
Na'Virt dt'fi1rmé,
pour dirc,,
~n
N:iv1rc
~Ul
efl:dans le: porc,
&
qui n'a ni agrés,
m
canons,
m
hommcs.
~and
un Navire a de bons
canons ,
c:iui
lui.
fonc
bien proponionnés , on dir
qu'Jl
tjl bunarrlllé,&
on die
Navire b1tn
li~qnand
fes emp:uures fonc longucs ,
&
qu'il y a de bonnes
courbes, le tour bien cloué
&
bien chevillé. On
die:
aufli
N11v1re enftllt',
pour dire , qu'II
a
fon miliet1
has,
&
lCl
deux; excrCmitésélevées;
Navn·tfregattt'
pour
~~re,
qu'II <;íl: long
&
ras,
&
Navireencaftil/(,
lorfqu 11 eíl
forc
elevé par
les
haucs.
N avire dur,
fe die de cclui ouqui rangue rudemme , ouquia de
la
peine
a
arriver '
&
Navire doHX,
eíl: un Navire
qu~: j~i~~~~~~;~eJ.~~~;eªs
1
~pTc~~tes
ou d'autrc:s
:~c~e~u7cl:~;Í; ~~ill~~~
11
:á~c::Z~~;1i~~~~:-~:1i
:~fieci:~;;v~;:/a~:~rsc~~~tJ~~: 1:
0
;a~~: 4~~ ~~
dans l'eau eíl plcine de mouCfe ou de coqudlage,
Navire
a
pie,
cclui qui eft
a
plomb fur fon ancre.
~~in~:o;~~;;ret1!~r;~~~r~~v/~~ec~~~:~~~~;~~~
reajfalé
,celui que Je vcor force de
(e
renir prCs de
cerre ;
Navire forban,
cclui qui eíl armé enguerre
fans commiffion d'aucun Prince , ou qui a commif–
fion deplulieurs;
Navire dehautbo»d
>ungros Na–
vire forr élevé_.
NAt1ire de ligne,
celui qui eíl
alfés
fon pour fervtr en corpsd'armée ;
Navirt
J
piar~
var11nt,He,
celui qui ayam beaucoup de
v:irangues~
qui riennenc de la ligne droite dan¡ Je milicu , a
un plusgrnnd fond de cale;
Navirt bJtiau 9unrt,
ou
bdti tntrt le riers
&
!t 9111trt,
Celui qui a de
Jargeur.l:i quarriémc parrie de la quiUe
>
ou auquel
on