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104

NAV

cdle de

jufquial)C.

Ce N:tvet.

fauv~gc

eíl

appell~

p:H

les Grccs

p.,,~,

&

d,,.,,

Dtoícondc

parle

aulh

d'un

B11n;um bJ111rdqui

crolt en Candic

i

la hameur

d'un. palme.

Ses

feuillcs

&

íC::s branches , qui fonc

commes celles du Navct , onc un goUt

p1quant.

Q.uatreou cinq de ces brnnches

blr.cs

en

c2u ,

guc–

rillCnc les tranchécs du

v~ntre,

&

íonc bonnes aux

d~~l~~~c:~ ~~~t~ ~;~~~c~s

0

~c~~!p~~;se~~ ~!~~:

(auvage, on doit prefercr celui qui a

fa

graine un

veu grolfette) ronde) de couleur purpurine

&

d'un

goíh acre

&

piquanc.

NAVETTE.

(.

f.

Sorrc de graine ronde

&

noire, done

Ja

plante a les feuilles déchiquecées commc la ro–

quenc Cauvage. On en

faic

une huile , nommée

H11;te de navet1e.

Navette

cíl: auffi un termed'E$life. C'eíl:un pe–

tit

vafe deméral fuir en ov:ilc, ou femer rencens,

&

¡d'oU

on

le

prend '.avec

un

petitcuiller pour

le

memc d.ans l'cnceníoir.

Les Tiíl'eransappellent

N awtte,

Un perir inílrn–

niemde bouis en forme de naverre >oU ils mecccnc

leur treme , qu'ilspaífencaurravccs de la chaine en

faiíant de

la

roile. Chés les Plombiers

Navette

fe

die

d'un morceau de plomb en forme de Navette"

qui pefe cem cinquance ou foixance livres. Ce mor

viene de

Naveua,

diminucifde

Naw

>

Navire,i

caufe de

fa

figure.

N AVIGATION. f.

f.

Maniere de conduirc un Vait–

feau Cur les eaux,

&

principalcment fur h mer. La

fciencc de la Navigation appanicnd la Marhema–

tique. Elle a deux parties _principale,s, la

Jl.!avi–

gation

propremenc dtte , qui confiíl:e

a

condwre l_e

Vailleau en rcl cndroir que l'on vcm,

&

:l.

f~avo1r

tolijoursoU l'on eíl:par lcmoyend'operations

Afi:ro~

nomiques

&

Gcomcrriques ,

&

l'autre efi: la

Ma–

nauvre

,

qui conliíl:e

d.

donner

:l.

propos au Vaif–

fcau rous

les

divcrs mouvc:rnehs dom

il

eíl:: capable

par

fa

difpolicion mechani911c.

Pour connolere

fiu

mer achaquc momcnr

le

lieu

oll l'oñ Cíl:

1

il en

faut

avoir

la

latitude

&

la lon-

~~;::d ~;s

1

;~f~sd~:l1c:,~~é~c:~:i1~rc; ~;~~ed~u¿~~~

&

Cur lefqucls le monde

courne

rédlemenc, mnis

la

longirude qui ne dépend d'aucun poinr fixc, cíl:

;::;::¡~,i~c~ ~~:ci: rarif~Z~~ud~j~ ct~ªu~~~~=

mene ,

&

pour chaquc poim

du

Globc

oU

l'on eft.

bes rablcs des Eclipfes de la. Lune ou des Sacelli–

tes de Jupicer cakulées pour un Meridien déccr–

miné, par excmple, cclm de Paris , donncm trCs–

furcment la longirude par la difference de tems

qui eíl: entre l'hcure oll une cerraine Eclipfe arri–

ve

3.

Paris clone on fpir

la

lon~ieude

,

&

l'heure oll

cene mCme Edipfe cft vUeau lteu de l'obícrvarion,

que l'on Cuppo(e preíencemenr Ccre le VaiílCau;

mais les Echpfes de Lunc fonr cares ;

&

cclles des

Sarellices quoique rrCs.frcquenrc:s , ne fom pas toíi–

jours vUes , ou

a

cauíe des nuages , ou parce que

Jupiccr efl: fous l'horifon. Le moycn le rlus ufité

pour avoir les longitudes , eíl done d'tmaginer

un rrianglc rcéhngle done un

d~

c&cés qui com–

prcnnenr l'angle droa eíl: la latimde , l'aurre la lon–

girude,

&

l'hyporcnufe le chcmin du Vaiífeau. Ce

crianglc s'appelle

Loxodromi'JHt.

Voyez LOXO–

DROMIE.

D'ordinaire on f)ait

l'Airde 'Vtntdont

on fait rourc ,

&

commf: chaque air de venr

:~°: i1·~~g1~~~és,:· crf~ii~zo::::ré~~a f~;;:d~ ~

i

ti~~{~~~~~1~

1

~~~

dices

~~~~~n~~l 1:

0

r¡~c~1d~ 0~

0

r~

chemin du Vaiílb.u que l'on

a.

conununémenr par

NAV

Efl;me,(Voycz

ESTIME,)

&

la réíolurion du rrian–

.gle

~onne

12

longirude. CcJa.s'appellc

n t11igutr

p

11

r

le

Sm~s

ou

par la Lo.xodromtt.

Pour épargncr les

;t;~:~o;~!~n~~";n ~ f.~~·~ie:ª~~~~~c ~~~;~~~!~~~ª~

que d1ffercnce en lamude

&

chaque rumb ou air

de

v:enr ,

donnenr

to~c

d'un coup

la

difference en

lo1~g1rude

&

le chcmm

du Vaiífeau

1

&

c'eft ce

qm

s'appelle

Na111gtur par

fes rabies

/o.~odromi~

ques. On

navigue par lt .fl.!Jartitr

,

quand on

(e

ferr pour cette mCme réfolunon de erian[l'lc

d'un

infhumenr appellé

~artitr

de

redHUion~

Voyc:z

QY~RTIER.

Na11i¿Htr

par les

Carus>

c'eft

fe

fervzr pour le mCme effct de Carees marines qui

donne_nr le poinr oU

l'on

eíl:>quand quelques amres

~~~:~~~~~:C:u~~::~~P~~~ ~av~;"~: ;:;e,:~~~~

o~

fer le rond

&

le rt'duit

,

fe

die par rapporc

a

d1fferenrcs forces de Carees

HydTographiques

donr

on fe fcrr. Voycz HYDROGRAPHIE.

NAVIRE.

f. m. B3.ciment

de

charpcnrerie

>

compo–

fé de pluúeurs pieccs , cloué

&

chcvillé de bois

&

de

fer,

&

qui e!t d'une coníl:rnébon propre

a

floner ,

&

:l

Clre concluir

:i

la

faveur du vc:nt,

&

a,

l'aide de

Ces

miles

&

de fes voiles

p:tr

rour oU l'on

VCllt a\Jer fur la

mer.On

appelle

Mivirt Marchand.

Un Navire qui

fa.ir

feulemenr

la

marchandifc;

Navire

tn

co11rft

,

Cclui

qui

écanc armé enguerre,.

a

commiffion de

l'Amiral;

&

Na11ire t» g11erre

&

i:¡rfeª;::~~~~I;c~~~illf:~ ~e~:: ~i~~cl;:ng:~rr~~

Navire

J

fret,

(e

clic d'un Navire de lou:ige,

Na-

11irt profonti(,

de celui qui rire beaucoupd'eau , ou

q~ü

ne Í)auroir ffottcr s'il n'en a beaucoup,

&

N1t-

111re Matelot,

d'un Navire qui étant bon de voiles

peut allcr

de:

compagnie avec une Rote. On die

Na-

11irearml,

ou

N avire bien armt',

qu:md on parle

d'un Navircqui cfl: en érat

de::

fo.ire'lagucrre, ou qui

eíl

forcd~éqmp_age,

&

Na'Virt dt'fi1rmé,

pour dirc,,

~n

N:iv1rc

~Ul

efl:dans le: porc,

&

qui n'a ni agrés,

m

canons,

m

hommcs.

~and

un Navire a de bons

canons ,

c:iui

lui.

fonc

bien proponionnés , on dir

qu'Jl

tjl bunarrlllé,&

on die

Navire b1tn

li~qnand

fes emp:uures fonc longucs ,

&

qu'il y a de bonnes

courbes, le tour bien cloué

&

bien chevillé. On

die:

aufli

N11v1re enftllt',

pour dire , qu'II

a

fon miliet1

has,

&

lCl

deux; excrCmitésélevées;

Navn·tfregattt'

pour

~~re,

qu'II <;íl: long

&

ras,

&

Navireencaftil/(,

lorfqu 11 eíl

forc

elevé par

les

haucs.

N avire dur,

fe die de cclui ouqui rangue rudemme , ouquia de

la

peine

a

arriver '

&

Navire doHX,

eíl: un Navire

qu~: j~i~~~~~~;~eJ.~~~;eªs

1

~pTc~~tes

ou d'autrc:s

:~c~e~u7cl:~;Í; ~~ill~~~

11

:á~c::Z~~;1i~~~~:-~:1i

:~fieci:~;;v~;:/a~:~rsc~~~tJ~~: 1:

0

;a~~: 4~~ ~~

dans l'eau eíl plcine de mouCfe ou de coqudlage,

Navire

a

pie,

cclui qui eft

a

plomb fur fon ancre.

~~in~:o;~~;;ret1!~r;~~~r~~v/~~ec~~~:~~~~;~~~

reajfalé

,celui que Je vcor force de

(e

renir prCs de

cerre ;

Navire forban,

cclui qui eíl armé enguerre

fans commiffion d'aucun Prince , ou qui a commif–

fion deplulieurs;

Navire dehautbo»d

>ungros Na–

vire forr élevé_.

NAt1ire de ligne,

celui qui eíl

alfés

fon pour fervtr en corpsd'armée ;

Navirt

J

piar~

var11nt,He,

celui qui ayam beaucoup de

v:irangues~

qui riennenc de la ligne droite dan¡ Je milicu , a

un plusgrnnd fond de cale;

Navirt bJtiau 9unrt,

ou

bdti tntrt le riers

&

!t 9111trt,

Celui qui a de

Jargeur.l:i quarriémc parrie de la quiUe

>

ou auquel

on